Ce dimanche, les mamans sont à l’honneur. Une fois par an, vraiment ce n’est pas de trop. Un jour, à l’approche de la fête des mères, à ma petite filleule et à sa sœur aînée, je demandais : « Qu’avez-vous fait à l’école ce matin ? » Pour toute réponse, elles chuchotèrent : « On ne peut rien dire ».

Je me rappelle aussi une légende. Pour l’amour d’une fille cruelle, un jeune homme avait arraché le cœur de sa mère. Il l’emportait en courant lorsqu’il tombe. Le cœur lui dit alors : « T’es-tu fais mal, mon enfant ? » Le cœur maternel est un pur reflet du cœur de Dieu. Rembrandt l’a bien compris, lui qui a représenté le père de l’enfant prodigue avec une main d’homme mais aussi une main de femme. N’oublions pas, ce dimanche, de fêter les mamans. Et si, à cause de la mort, nous vivons une autre proximité avec notre maman, c’est dans le souvenir que nous rejoindrons celle qui demeure si vivante qu’on peut lui dire encore : bonne fête, maman !

+ P. Warin