Jésus voit une femme possédée depuis dix-huit ans et son amour se manifeste en la délivrant de l’esprit mauvais et en la guérissant de son mal. Pour Jésus, le bien réel et immédiat de l’homme prime sur le principe du repos sabbatique. Et le regard de Dieu ne peut pas rester indifférent au mal qui emprisonne une personne. Son amour et sa miséricorde se déclenchent automatiquement.
Seigneur, donne-nous ton Esprit Saint pour que nous ne puissions pas avoir peur de toi quand tu poses ton regard sur nous et sur notre misère ; mais qu’en te regardant à notre tour, nous puissions nous sentir entièrement aimés de toi et parfaitement sauvés par ta tendresse qui rend caduc le rite (Lc 13, 10-17).