Bulletin d’information n° 26 – Nouvel An 2025 et Épiphanie : Renouveler notre foi en Jésus-Christ

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Chers frères et sœurs en Christ,

Le mois de janvier nous invite à un double renouveau : celui du Nouvel An et celui, plus spirituel, de l’Épiphanie. Alors que nous entamons 2025, c’est une occasion idéale de redécouvrir notre foi et de la laisser éclairer nos vies.

Le Nouvel An est souvent un moment de bilans et de résolutions. Mais, au-delà des projets personnels, nous sommes appelés à réorienter nos cœurs vers le Christ. Ce renouveau intérieur est le plus essentiel, car il donne sens à nos efforts et nous ouvre à la grâce de Dieu.

L’Épiphanie, quant à elle, nous rappelle l’universalité de Jésus-Christ. Les Mages venus d’Orient, guidés par une étoile, nous enseignent l’audace de chercher Dieu au-delà de nos certitudes. Leur voyage est un modèle pour nous : il invite à une foi vivante, humble et lumineuse.

Renouveler notre foi commence par des gestes simples et concrets. Une prière plus fréquente, une lecture attentive de l’Évangile, un service envers les autres sont autant de moyens de nous rapprocher du Seigneur. À travers ces actions, nous répondons à l’appel de notre baptême : devenir témoins de la lumière du Christ.

La liturgie de ce temps nous offre également une source d’inspiration. À travers la Parole, les sacrements et la prière communautaire, nous sommes renouvelés dans notre mission de disciples. Ce renouveau ne se limite pas à nos vies personnelles : il nous pousse à agir pour le bien de nos familles, de nos communautés et du monde entier.

En ce début d’année, confions au Christ nos projets, nos joies et nos doutes. Laissons sa lumière nous guider et éclairer notre chemin. Que 2025 soit une année marquée par la paix, la confiance et l’amour, pour nous et pour notre Unité pastorale.

Abbé Etienne Kaobo Sumaidi
Gembloux, le 16/12/2024

 

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4e dimanche de l’Avent C – Dans l’attente du Seigneur, portons sa parole de paix

   0. Introduction

Le quatrième dimanche de l’Avent nous rapproche de la grande fête de Noël. C’est un moment où notre attente devient plus fervente, plus joyeuse, mais aussi empreinte d’un appel à agir.

Les lectures de ce jour mettent en lumière l’attente active de ceux qui portent la promesse de Dieu, notamment à travers la figure de Marie, la mère du Sauveur.

Cette attente ne doit pas être passive, mais profondément engagée : nous sommes invités à porter la Parole de Dieu, à devenir artisans de paix, et à préparer nos cœurs pour l’avènement du Christ.

  1. La promesse de Dieu se réalise dans l’humilité

Le prophète Michée annonce que de Bethléem, une ville insignifiante aux yeux du monde, viendra le Messie. Ce choix divin souligne que Dieu agit souvent dans l’humilité et la simplicité. Bethléem symbolise cette réalité : ce n’est pas la grandeur humaine qui attire Dieu, mais l’ouverture du cœur et la disponibilité.

Le Messie annoncé par Michée sera un berger, un roi qui gouvernera avec justice et compassion. En lui, Dieu nous révèle que la vraie paix naît d’un amour désintéressé et protecteur, loin des ambitions terrestres.

Nous sommes appelés à accueillir Dieu dans nos propres « Bethléem », ces lieux modestes de notre vie où sa paix peut naître. Portons son message de paix non pas par des paroles grandioses, mais par des gestes simples et sincères.

  1. Marie, modèle d’accueil et de mission

Dans l’évangile de Luc, Marie se rend en hâte chez Élisabeth après l’Annonciation. Elle est déjà « la porteuse de la Parole » : en elle, Jésus prend chair. Cette visite exprime la mission de Marie de partager la joie et la paix qu’elle a reçues de Dieu.

Élisabeth reconnaît la grandeur de Marie non pas pour ce qu’elle a fait, mais pour sa foi : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Ce dialogue entre les deux femmes est un exemple d’un partage joyeux et pacifique entre croyants. Continuer la lecture

Horaires des célébrations de Noël 2024 et du 1er janvier 2025

Le 24 décembre

À 18h, à l’église d’Ernage

À 18h, à l’église de Grand-Manil avec la participation des enfants de Gembloux et Grand-Manil

À 18h30, à l’église de Beuzet avec une chorale d’enfants

À 19h, à l’église de Lonzée

À 21h, à l’église des Isnes

Le 25 décembre

À 9h30,  à l’église de Grand-Manil

À 10h45,  à l’église de Gembloux

À 10h45, à l’église de Bossière

À 11h, à l’église de Sauvenière

1er janvier 2025

A 11h, à l’église de Bossière, fête de Marie, Mère de Dieu

Collecte de l’Avent ce week-end

Avent 2024 – La pauvreté nuit gravement à la santé mentale

La lutte constante pour survivre, le stress, l’humiliation, les conditions de vie usantes portent préjudice à la santé physique aussi bien qu’à l’équilibre psychologique des personnes qui vivent la pauvreté. Une personne en situation de pauvreté court entre 1,5 et 3 fois plus de risques de développer des signes de dépression ou d’anxiété. La santé mentale, composante essentielle du bien-être global, ne doit pas être reléguée au second plan, surtout dans un contexte où la précarité socio-économique s’accentue.

En 2022, en Belgique, environ une personne sur quatre présentait un trouble anxieux et/ou dépressif, un chiffre en augmentation depuis la crise du Covid-19.

La santé mentale nous concerne toutes et tous mais cette augmentation est particulièrement marquée chez les personnes vivant en situation de précarité. La santé mentale et la précarité sont étroitement liées, dans un cercle vicieux où l’exclusion sociale et les troubles psychiques se nourrissent mutuellement. En effet, les conditions socio-économiques précaires telles que le manque de logement stable, l’insécurité alimentaire, l’instabilité professionnelle et un réseau social restreint peuvent aggraver les problèmes de santé mentale, et inversement.

La santé mentale nécessite d’agir de façon structurelle, en amont, sur les conditions de vie et les inégalités. Elle relève donc d’une responsabilité collective et politique.

Action Vivre Ensemble nous invite aussi à changer notre regard sur les pathologies mentales : elles sont souvent le résultat de conditions de vie durablement difficiles et non une question de courage ou de volonté individuelle.

Cette campagne nous invite enfin à découvrir et à soutenir les multiples associations qui luttent au quotidien aux côtés des personnes les plus pauvres en leur proposant un accompagnement social de qualité, en recréant des liens et en déconstruisant les stéréotypes autour de la pauvreté.

En nous invitant à poser un geste de solidarité avec les 72 projets soutenus par Action Vivre Ensemble, nos Évêques nous rappellent que l’Église n’est pas réellement fidèle à Jésus-Christ si elle ne met en son centre la personne en situation de pauvreté, d’exclusion ou d’oppression

Répondons généreusement à ce nouvel appel lors des collectes du 3e dimanche de l’Avent, les 14 et 15 décembre ou par virement BE91 7327 7777 7676 (communication 7220)

3ème dimanche de l’Avent C – Dans l’attente du Seigneur, soyons dans la joie

    0. Introduction

Frères et sœurs bien-aimés dans le Christ, nous voici au troisième dimanche de l’Avent, connu sous le nom de « dimanche de Gaudete » qui signifie « réjouissez-vous».

Ce jour est marqué par une invitation pressante à la joie, car le Seigneur est proche. Alors que nous continuons notre marche dans l’attente de la venue du Sauveur, les lectures de ce dimanche nous rappellent que cette attente n’est pas une période de tristesse ou de passivité, mais un temps de confiance, de conversion et d’action joyeuse.

Voyons ensemble comment cette joie peut habiter notre cœur en trois étapes : la joie qui naît de la proximité de Dieu, la joie qui se manifeste par le témoignage, et la joie qui prépare à la venue du Seigneur.

  1. La joie qui naît de la proximité de Dieu

« Le Seigneur ton Dieu est en toi, c’est lui, le héros qui apporte le salut. » (Sophonie 3, 17)

Dans la première lecture, le prophète Sophonie exhorte Israël à se réjouir car Dieu est au milieu de son peuple. Cette promesse d’une présence divine vivante est une source de joie inégalable. Dans nos vies, il est essentiel de reconnaître que même dans les difficultés, Dieu ne nous abandonne jamais. Continuer la lecture

2ème dimanche de l’Avent C – Dans l’attente du Seigneur, avec persévérance, allons de l’avant

      0. Introduction

En ce deuxième dimanche de l’Avent, l’Église nous invite à raviver notre espérance et notre persévérance dans l’attente du Seigneur. L’attente de Dieu n’est pas passive, mais elle nous appelle à nous préparer activement pour sa venue.

À travers les lectures de ce dimanche, nous sommes encouragés à avancer avec foi, à corriger nos chemins, et à travailler avec constance pour accueillir Celui qui vient avec puissance et douceur.

Prenons le temps de méditer sur trois aspects de ce thème : l’attente active, la persévérance dans la foi, et l’appel à avancer avec espérance.

  1. Une attente active : Préparez le chemin du Seigneur

« Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers » (Luc 3, 4)

L’évangile de ce jour met en lumière Jean-Baptiste, un prophète de la conversion. Préparer le chemin du Seigneur commence par une transformation intérieure : l’abandon du péché, le retour à Dieu par la prière, et le renouvellement de notre foi. Ce travail intérieur est indispensable pour que le Christ trouve en nous une demeure prête à l’accueillir.

Préparer le chemin ne se limite pas à nos cœurs. Il s’étend à nos actions envers les autres : tendre la main aux pauvres, consoler les affligés, et bâtir la paix. Comme les vallées comblées et les montagnes abaissées dans l’image biblique, nos efforts doivent aplanir les obstacles qui empêchent la lumière du Christ de briller. Continuer la lecture

1er dimanche de l’Avent C – Dans l’attente du Seigneur, il est urgent d’oser l’amour fraternel

(1 Th 3, 12 – 4, 2)

    0. Introduction

L’Avent est un temps d’espérance, une période où l’Église nous invite à orienter nos cœurs vers la venue du Christ. Cette attente n’est pas passive, mais active et exigeante.

Dans la première lettre aux Thessaloniciens, saint Paul exhorte les croyants à grandir dans l’amour mutuel et à vivre de manière irréprochable en vue de la rencontre avec le Seigneur. Ce passage nous rappelle que préparer le chemin du Seigneur, c’est avant tout ouvrir notre cœur à l’amour fraternel.

C’est dans cette attente active et cette urgence d’aimer que nous approfondirons notre réflexion aujourd’hui.

  1. Une attente qui transforme nos cœurs

« Que le Seigneur vous fasse grandir et abonder dans l’amour que vous avez les uns pour les autres et pour tous » (1 Th 3, 12)

L’attente du Seigneur ne consiste pas en une résignation ou en une inaction, mais en une préparation fervente. Pendant ce temps de l’Avent, chaque instant devient une occasion de se rapprocher de Dieu et de se conformer à son amour. Saint Paul nous invite à « grandir » dans l’amour. Ce verbe implique un mouvement, une progression, signe que l’amour n’est jamais statique, mais toujours perfectible.

Pour Paul, l’amour fraternel est le fondement même de la vie chrétienne. Cet amour dépasse les simples sentiments. Il s’agit d’un choix volontaire de chercher le bien de l’autre, même au prix de nos propres intérêts. Se préparer à la venue du Seigneur, c’est apprendre à aimer avec générosité et vérité.

Paul ne se contente pas d’exhorter les Thessaloniciens, il prie aussi pour eux. Cela nous rappelle que l’amour n’est pas seulement une question d’effort humain, mais une grâce que Dieu nous donne. Chaque jour, dans notre prière, demandons à Dieu d’ouvrir davantage nos cœurs aux besoins de ceux qui nous entourent.

  1. Une urgence à vivre dès aujourd’hui

« Vivez de manière à plaire à Dieu, comme vous l’apprenez de nous » (1 Th 4, 1)

L’Avent est aussi une période d’urgence spirituelle. Le temps passe, et la venue du Seigneur est proche. Cette proximité ne doit pas nous effrayer, mais nous inciter à passer de l’attente à l’action. Dans un monde divisé, l’amour fraternel est un témoignage vivant et concret de l’Évangile.

Paul précise que cet amour doit être pour « tous ». Cela inclut non seulement nos proches, mais aussi les étrangers, les marginalisés, et même nos ennemis. L’Avent nous pousse à dépasser nos zones de confort et à tendre la main là où cela coûte.

En vivant selon l’amour de Dieu, nous devenons lumière dans le monde. Nos actes d’amour fraternel témoignent de notre foi et invitent les autres à découvrir la joie de suivre le Christ. Ainsi, l’Avent devient une mission où nous participons à l’œuvre de Dieu dans le monde.

  1. Une sainteté en marche

« Vous avez appris de nous comment il faut marcher pour plaire à Dieu » (1 Th 4, 1)

Saint Paul parle d’une « marche », une progression constante vers la sainteté. Vivre dans l’attente du Seigneur, c’est avancer chaque jour dans la fidélité à ses commandements, particulièrement celui de l’amour. Cette marche exige vigilance et persévérance.

Grandir dans l’amour fraternel transforme nos relations. Cela implique le pardon, l’humilité, et le service. Cette sanctification des relations humaines reflète le Royaume de Dieu qui vient parmi nous.

Le Christ est l’amour incarné, et en marchant à sa suite, nous apprenons à aimer comme lui. Chaque geste de charité, chaque acte de justice, chaque parole de consolation est une manière de nous préparer à sa venue et de lui ouvrir la porte de nos vies.

  1. Conclusion

Frères et sœurs, l’attente de l’Avent n’est pas une simple veille, mais une invitation à transformer nos vies dans l’amour fraternel. Saint Paul nous exhorte à grandir dans cet amour, à le rendre concret et universel, et à marcher dans la sainteté pour plaire à Dieu. En cette période où le monde cherche un sens, devenons des témoins lumineux de cet amour qui prépare la venue du Seigneur.

Seigneur, en ce temps d’Avent, ouvre nos cœurs à ton amour. Apprends-nous à aimer comme toi, avec patience, générosité et fidélité. Donne-nous la force de dépasser nos égoïsmes et de bâtir des relations empreintes de ton amour. Viens, Seigneur Jésus, nous transformer et renouveler le monde par ta venue.

Cette semaine, engageons-nous à un geste concret d’amour fraternel. Que ce soit une parole de réconciliation, un service désintéressé, ou une aide à ceux qui sont dans le besoin, faisons de nos vies un témoignage vivant de l’attente du Seigneur.

Abbé Etienne KAOBO SUMAIDI

Gembloux, le 27/11/2024

Bulletin d’information n° 24 – Souvenons-nous de nos défunts : Espérance et prière

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Chers frères et sœurs,

En ce mois de novembre, l’Église nous invite à tourner nos pensées et nos prières vers nos défunts. La Toussaint et la Commémoration des fidèles défunts sont des occasions de réfléchir au mystère de la mort et à l’espérance que nous offre la foi chrétienne. Loin d’être un temps de tristesse sans issue, novembre est pour nous un mois marqué par la lumière de la résurrection.

Le souvenir de nos défunts ravive en nous la douleur de l’absence, mais aussi la certitude que la vie ne s’arrête pas ici-bas. Jésus-Christ, par sa résurrection, nous a ouvert le chemin de la vie éternelle. Nous croyons que nos défunts reposent désormais dans les bras aimants de Dieu et qu’un jour, nous serons tous réunis en Lui. Cette espérance est notre force et notre réconfort, même face à la réalité douloureuse de la séparation. Continuer la lecture

Horaire des célébrations de la Toussaint et des défunts

Vendredi 1er novembre

  • 9h00 Aux Isnes, messe de la Toussaint suivie d’une prière pour les défunts et de la bénédiction des tombes
  • 9h30 A Grand-Manil, messe de la Toussaint suivie de la recommandation des défunts et de la bénédiction des tombes
  • 10h00 A Lonzée, messe de la Toussaint suivie par la bénédiction des tombes
  • 10h45 A Gembloux, messe de la Toussaint
  • 10h45 A Mazy, messe de la Toussaint suivie d’une prière pour les défunts et de la bénédiction des tombes
  • 11h00 A Grand-Leez, messe de la Toussaint suivie de la bénédiction des tombes
  • 14h00 A Beuzet, prière pour les défunts, bénédiction des tombes et remise des croix aux familles des défunts
  • 14h00 A Sauvenière, vêpres suivies de la bénédiction des tombes
  • 15h00 A Bossière, prière pour les défunts et bénédiction des tombes
  • 16h00 A Ernage, vêpres suivies de la bénédiction des tombes

Samedi 2 novembre

  • 19h00 A Gembloux, messe avec recommandations des défunts et remise des croix aux familles des défunts