Ce texte de l’évangile vient après la profession de foi de Pierre. Jésus annonce déjà sa mort et sa résurrection. Il invite également ceux qui veulent le suivre à accepter de prendre le même chemin.

Seigneur Jésus, nous accueillons cet appel avec foi pour marcher à ta suite, non seulement pendant ce carême, mais aussi tout au long de notre vie. Donne-nous la force de renouveler chaque jour notre engagement à te suivre et la persévérance d’aller jusqu’au bout comme toi (Lc 9, 22-25).

Les 40 jours de carême sont un temps favorable pour travailler sereinement à notre conversion. Prenons le temps de faire la vérité sur nous-mêmes en reconnaissant ce qui nous éloigne de Dieu et des autres. Prenons le temps de prendre soin de nous-mêmes en nous concentrant sur l’essentiel et en nous détachant de ce qui nous limite et nous encombre. Prenons le temps pour la prière. Le temps d’un face à face avec Dieu pour l’écouter et lui parler. Prenons le temps de penser au bien des autres et de leur manifester discrètement notre générosité.

Seigneur Jésus Christ, à partir d’aujourd’hui, nous voulons marcher avec toi jusqu’à Pâques: Apprends-nous à prier et à adorer le Père en esprit et en vérité ; Aide-nous à nous débarrasser de nos mauvaises habitudes; Apprends-nous à partager discrètement avec nos frères et sœurs les biens que tu nous as donnés (Mt 6, 1-6.16-18).

Parce que ses disciples se préoccupaient du manque de pain, Jésus les invite à avoir foi en lui. Il leur demande de se rappeler de deux précédentes multiplications de pains pour comprendre que ce qu’il a accompli par le passé, il pourra le réaliser aussi pour l’avenir.

Seigneur, devant les divers manques que nous pouvons constater dans nos vies, aide-nous à toujours nous souvenir de merveilles que tu as déjà accomplies pour nous; illumine notre cœur pour mieux comprendre ton projet d’amour pour tous les hommes; et augmente en nous la foi et l’espérance dans la réalisation de toutes tes promesses (Mc 8, 14-21).

Pour le mettre à l’épreuve, les pharisiens demandent à Jésus un signe venant du ciel. Il refuse et quitte l’endroit où il était sans répondre à leur demande. 

Seigneur Jésus Christ, c’est toi le Verbe de Dieu fait chair venu habiter parmi nous, c’est toi le Pain descendu du ciel qui donne la vie éternelle et l’eau vive qui étanche notre soif. Nous croyons en toi et nous t’accueillons dans nos vies (Mc 8, 11-13).

Animé par une profonde compassion pour la foule qui était venue écouter son enseignement depuis trois jours, Jésus multiplie sept pains et quelques poissons au point de nourrir quatre milles personnes. Et ses disciples, après avoir aidé à distribuer le repas, ramassent le reste de la nourriture dans sept paniers afin de ne rien gaspiller.

Seigneur Dieu, aide-nous à utiliser avec amour et dans un esprit de partage les ressources de la création que tu nous as confiées afin que tous tes enfants jouissent des produits de la terre de manière responsable (Mc 8, 1-10).

Jésus guérit un sourd-muet en lui disant: « Ouvre-toi ». 

Seigneur Jésus Christ, nous te demandons aussi avec insistance: ouvre les oreilles de notre cœur pour que nous accueillions ta Parole dans nos vies afin qu’elle nous éclaire et nous guide sur le chemin qui conduit vers le Père; ouvre notre bouche pour que nous allions proclamer tes merveilles et la Bonne Nouvelle du salut à tous nos frères et soeurs (Mc 7, 31-37).

Jésus traverse les frontières d’Israël et se retrouve dans un territoire païen. C’est là qu’il expulse un démon qui était dans le corps de la fille d’une syro-phénicienne.

Seigneur Jésus, à travers ce miracle, tu nous enseignes que le salut que tu apportes aux hommes ne se limite pas aux frontières de la religion juive. Il est offert à toutes les nations et à chaque personne en particulier. Aide-nous à grandir dans la foi pour mieux comprendre que le salut que tu apportes au monde nous concerne tous et chacun. Et aide-nous à accueillir avec une grande reconnaissance les grâces dont tu combles nos vies (Mc 7, 24-30).

Selon certaines prescriptions religieuses juives défendues par les scribes et les pharisiens, la consommation des aliments interdits ou le fait de manger sans s’être lavé préalablement les mains rendent l’homme impur. 

Dans cette conception, la désobéissance à la pureté rituelle conduit à l’impureté morale et spirituelle. Par contre, pour Jésus, ce n’est pas la désobéissance aux interdits alimentaires qui rend l’homme impur. C’est la désobéissance réfléchie et volontaire à la loi d’amour de Dieu qui rend l’homme moralement et spirituellement impur.

Seigneur Jésus Christ, remplis-nous de dons de l’Esprit Saint afin que nos cœurs deviennent des sources vives d’où jaillissent des actes d’amour et de miséricorde (Mc 7, 14-23).

À partir de la question des pharisiens et des scribes sur le rite de la purification des mains avant le repas, Jésus aborde le problème du rapport entre la Parole de Dieu et les traditions humaines (religieuses et culturelles). Pour lui, les traditions doivent être subordonnées à la Parole de Dieu.

Seigneur, tu es le seul à savoir quel est le bien véritable de l’homme, parce que c’est toi qui es son créateur et l’homme trouve en toi la fin et le sens de sa vie, éclaire-nous par ta Parole en toutes circonstances pour que nos actes et les traditions que nous pratiquons, soient conformes à ta Volonté et servent à notre épanouissement humain et spirituel (Mc 7, 1-13).