28e dimanche dans l’année B – 10 octobre 2021

Sg 7, 7-11 ; He 4, 12-13 ; Mc 10,17-30

                   « Que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? ».

Chers frères et sœurs,

Les textes de ce dimanche nous invitent à examiner nos relations par rapport à la richesse matérielle, par rapport au prochain et par rapport à Dieu.

L’épisode de la rencontre entre le jeune homme riche et Jésus révèle que la richesse matérielle ne rend pas nécessairement heureux. Voilà pourquoi ce jeune homme riche trouvant que sa richesse ne lui procurait pas le bonheur, alla rechercher le bonheur suprême ; malheureusement il n’était pas capable d’abandonner sa richesse tant il y était attaché. Il accourt vers Jésus avec une question brûlante. C’est une question à laquelle nous devons tous répondre un jour ou l’autre dans notre existence.

Qu’est-ce qui m’attend après la mort ? Continuer la lecture

Synode : « Pour une Église synodale : communion, participation et mission »

Ouverture ce week-end à Rome du Synode 2023.

L’ouverture dans les diocèses du monde entier sera célébrée le week-end prochain. Pour notre diocèse, ce serait dimanche prochain 17 octobre à 15h lors de la messe de fondation de l’unité pastorale de la Haute Lesse. Vous pourrez suivre cette célébration sur YouTube : https://youtu.be/Z7x3vcs24xg ou Facebook : https://fb.me/e/5MMVw5z4y

 

27e dimanche dans l’année B – 3 octobre 2021

Chers frères et sœurs,

Les textes de la liturgie nous proposent de méditer sur le couple humain. Une page de la Genèse, une page du Nouveau Testament. Ce choix, déjà, nous indique combien le mystère de l’homme et de la femme occupe pratiquement, de manière explicite ou implicite, l’ensemble de la Bible, depuis son commencement dans la genèse jusqu’à son accomplissement dans l’évangile. De fait, la Bible n’a pas d’autre but que de nous dire l’histoire du salut. Or c’est bien du salut de l’homme et de la femme qu’il s’agit.

Le premier texte nous dit l’égalité de l’homme et de la femme. Pour l’entendre, il faut oublier certaines interprétations fallacieuses de ce récit de la création qui ne disent qu’une chose : l’inculture de leurs auteurs. On voudrait nous faire croire que la femme est inférieure à l’homme parce qu’elle fut tirée d’une côte d’Adam. Or pour peu que l’on connaisse la culture sémite, c’est tout le contraire qui est évident. Le fait que Dieu tire la femme du corps de l’homme n’indique qu’une chose : la femme et l’homme sont de même nature, ils sont du même corps. Continuer la lecture

Maintien de l’obligation de port du masque

Dans un communiqué diffusé ce jeudi en fin de journée, le gouvernement annonce qu’il a décidé de « maintenir sur son territoire l’obligation du port du masque dans les secteurs où il est actuellement d’application. La situation au 1er octobre restera donc identique à celle d’aujourd’hui et les assouplissements décidés par le Comité de concertation le 17 septembre dernier ne s’appliqueront pas, pour le moment, en Wallonie ».
CE COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT WALLON IMPLIQUE LA NON-APPLICATION DE CE QUI A ETE COMMUNIQUE LE 26 SEPTEMBRE PAR LE SERVICE DE PRESSE DE LA CONFERENCE DES EVEQUES DE BELGIQUE

Fin du port du masque dans les églises à partir du 1er octobre (sauf à Bruxelles)

Chers diocésains,
La Conférence des Evêques de Belgique communique qu’à dater du 1er octobre, le port du masque buccal ne sera plus obligatoire lors des célébrations religieuses, sauf à Bruxelles.
L’Arrêté Ministériel publié au Moniteur belge du 28 septembre confirme ce qui avait été annoncé par les médias : à dater du vendredi 1er octobre, l’obligation de porter le masque buccal pendant les célébrations religieuses ne sera plus d’application, sauf en Région bruxelloise.
La distanciation sociale avait déjà été levée antérieurement. La désinfection des mains à l’entrée et l’interdiction de contact physique durant les célébrations restent d’application. La prudence et le bon sens restent de mise en toutes circonstances. Le virus n’est toujours pas entièrement vaincu.
Les Evêques appellent à nouveau à se faire vacciner : dans l’intérêt de la santé de chacun et de celle de ses semblables
Service de presse de la Conférence des Evêques de Belgique
Mercredi, le 29 septembre 2021

Prière pour la journée du migrant – Pape François

Père saint et bien-aimé, ton Fils Jésus nous a enseigné que dans le ciel une grande joie éclate quand quelqu’un qui était perdu est retrouvé, quand quelqu’un qui a été exclu, rejeté ou écarté est accueilli de nouveau dans notre nous, qui devient ainsi toujours plus grand.
Nous te demandons d’accorder à tous les disciples de Jésus et à toutes les personnes de bonne volonté la grâce de faire ta volonté dans le monde.
Bénis chaque geste d’accueil et d’assistance qui place tous ceux qui sont en exil dans le nous de la communauté et de l’Église, pour que notre terre puisse devenir, comme tu l’as créée, la maison commune de tous les frères et sœurs. Amen. »

25e dimanche dans l’année B – 19 septembre 2021

Sg 2, 12.17-20 ; Jc 3, 16 – 4,3 ; Mc 9, 30 – 37

Le chemin du service et de l’humilité.

« De quoi discutiez-vous en chemin ? » (Mc 9, 33)

Les disciples de Jésus sont dans une problématique de rivalité, ils se discutent pour savoir lequel d’entre eux est le plus grand. Chose curieuse, mais Jésus leur dit que ce n’est pas mal d’être premier, en plus il leur donne des moyens d’y parvenir.

Le moyen d’après lui est bien simple, et à la portée de tout le monde. « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous » (Mc 9, 35).

Mais c’est fort triste de voir que ceux qui cherchent à rendre service aux autres d’une bonne foi, de fois deviennent des témoins gênants. Leur manière de vivre devient un reproche permanent pour les autres.                                                     Ce sont ceux que le livre de la Sagesse appelle des serviteurs souffrants. Et c’est sous les traits du serviteur souffrant, du prophète persécuté, que Jésus se présente aujourd’hui dans l’Evangile de Marc.

Alors que Jésus leur annonce sa passion et sa mort, les disciples se querellent pour savoir qui est le plus grand parmi eux. Contraste cinglante entre le dépouillement volontaire du serviteur, décidé à aller jusqu’au bout de sa mission, et les rêves de prestige qui hantent ses compagnons.                                    Voilà qui s’interroge nos pratiques et nos mentalités, ici et maintenant : le désir de passer avant l’autre. Nous ressemblons aux disciples quand nous faisons passer nos intérêts personnels avant ceux de la communauté.                          N’avons-nous pas vu des gens qui profitent des pires catastrophes, des guerres, des famines, des incendies, des inondations pour s’enrichir aux dépens des ceux qui sont éprouvés, prétextant qu’ils rendent service ?

Pour purifier les intentions de ses disciples, Jésus, comme le faisaient souvent les prophètes, illustre par un geste son enseignement. Il prend un enfant, il l’embrasse et dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille » (Mc 9, 37).

Qu’est-ce que cela veut dire être comme un enfant ?

Un enfant est-il sans péchés, pur et innocent ? Un enfant ne convoite-t-il jamais le jouet de l’autre ? Un enfant n’est-il jamais jaloux d’un autre ? Un enfant ne se bat il jamais avec ses frères et sœurs ?

Nous savons tous que ce n’est pas vrai. Les enfants, comme les adultes, peuvent être jaloux, colériques, violents, envieux, se disputent un jouet ou l’affection de leurs parents. Ce n’est pas par là qu’il faut chercher.

Le Psaume 130 nous dit : « Mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère ».

Être un enfant ne veut pas dire être pur et parfait, être comme un enfant veut dire être petit, faible, vulnérable. Un enfant a besoin de l’autre pour vivre. L’enfant a besoin d’amour pour vivre, besoin de confiance, d’affection, besoin qu’on lui pardonne ses bêtises.

Être un enfant face à Dieu, c’est se reconnaître petit et faible. C’est savoir que nous avons besoin de son amour, de sa tendresse, de son pardon pour vivre. C’est reconnaître que sans lui nous sommes perdus et tristes, c’est accepter ses limites et sa faiblesse, reconnaître que c’est lui qui nous donne notre pain de chaque jour. C’est cela la sagesse de Dieu et non la sagesse des hommes, pleine de convoitise comme le dit saint Jacques.

Dans la deuxième lecture, saint Jacques vise les dissensions et les rivalités qui existaient entre les chrétiens, entre riches et pauvres. La soif de s’enrichir justifiait pour les gros propriétaires l’emploi de tous les moyens y compris la violence et le meurtre. C’est cette convoitise inscrite au fond de l’homme qui est génératrice des guerres, des injustices et des inégalités. Cependant, qui se laisse modeler par Dieu, est artisan de paix, car celle-ci se construit dans la droiture, la tolérance, la justice et le service qui est son fruit précieux.

Frères et sœurs, en ce dimanche Jésus nous met en garde contre un certain nombre de défauts qui détruisent les relations humaines et la relation que l’on peut avoir avec Dieu : la jalousie, la convoitise, les rivalités, le désir de passer avant l’autre, l’ambition, la violence, tous ces traits de notre humanité sont à bannir. Et pour dépasser tout cela, il nous faut accueillir Dieu comme un petit enfant et être au service des autres.

Il y a toujours mille occasions qui se présente quotidiennement devant nous pour rendre service et nous n’en profitons pas pour être grand devant le Seigneur.

Abbé Hugues Mbatizoma

 

 

 

 

23e dimanche dans l’année B – 4 septembre 2021

Aujourd’hui, trois textes nous sont proposés qui convergent vers un enseignement essentiel. Isaie nous parle des signes auxquels on pourra reconnaître le Messie. St Jacques nous fait honte en nous montrant comment nous traitons les pauvres. St Marc lui, nous raconte un miracle de jésus.

Essayons maintenant de voir le lien qui unit ces trois textes.

Commençons par la lettre de St Jacques.

Une courte évocation nous met en face d’une vérité en laquelle nous n’aurons pas grand mal à nous reconnaître.

N’est-il pas vrai que nous sommes sensibles aux signes extérieurs lorsque nous traitons avec les gens ? Dès que quelqu’un est paré de quelque élément de richesse, argent, culture et savoir, autorité, aussitôt, cela déclenche en nous de réflexes de respect, de timidité, voire obséquiosités. Ces personnes-là font attention à nous, cela nous honore, pour le moins cela nous intéresse. St Jacques nous réveille en nous montrant combien il nous est facile de juger les gens sur accessoire. Il nous redit comment Dieu, lorsqu’il vint chez les hommes, choisit d’abord les pauvres. Bergers à la crèche, pêcheurs du bord du lac, voilà les premiers invités à venir à suite.

L’intention de Jacques n’est pas de faire un prône sur la charité. Il ne parle pas aumône. Sa seule intention est de nous montrer où est la dignité, la grandeur de l’homme. Voilà pourquoi la liturgie nous fait entendre le passage d’Isaïe.

Pour le prophète, le pauvre indique à tous ce que Dieu cherche à éveiller en l’homme. Notre véritable richesse n’est pas de l’ordre des biens de la terre, si noble soient-ils. Notre grandeur est dans le fait que Dieu nous appelle à lui ressembler. Notre vraie richesse consiste à écouter cet appel et à y répondre. Ecouter Dieu et répondre à sa parole, cela s’appelle la foi.

Or, n’est-il pas vrai que les richesses, le plus souvent, nous encombrent, nous enlèvent toute disponibilité à autre chose qu’au souci de les conserver et de les accroître ? Le pauvre est plus libre, plus disponible, plus accueillant.

Pour autant, l’évangile ne fait pas l’apologie de la pauvreté. Tout au contraire la Bible est une immense lutte contre toutes les formes de pauvreté. La pauvreté demeure un malheur dont il faut délivrer l’homme. Le signe auquel on reconnaît le Messie, l’Envoyé de Dieu c’est bien que les pauvres sont comblés. La pauvreté est le signe de l’homme déchu qu’il faut à tout prix relever. Le but de Dieu envoyant son Messie est de bien délivrer l’homme de toute pauvreté. Mais il ne le fera pas n’importe comment. Il est des richesses qui, au lieu de nous guérir, ne réussissent qu’à nous anesthésier sur nos pauvretés véritables.

Le texte de St Marc lui, nous éclaire sur ce sujet. Où est notre véritable pauvreté ?

Dans infirmité qui frappe notre écoute et notre parole. Nous sommes sourds, nous sommes muets. Incapables d’entendre la seule parole capable de nous enrichir, nous demeurons Incapables de dire, à notre tour, la vraie parole qui peut servir nos frères et les libérer. La vraie parole n’est pas celle qui vient de nous. La véritable parole doit, d’abord, être écoutée car elle vient d’un autre, elle vient de Dieu. Seul le Vivant peut dire la vie.

C’est, sans doute, le sens des miracles de jésus. Ils ne sont pas racontés dans l’évangile pour nous émerveiller. Ils sont rapportés afin que nous comprenions où est la source de toute parole vraie. Elle est en Jésus, parole éternelle de Dieu.

Cette parole divine, cette richesse, ne peut être reçue que par ceux qui la désirent fortement. Le sourd-muet de l’évangile comme tout infirme, comme tout malade, porte en lui le désir incoercible de guérir. Cette attente, en creux et en souffrance, peut recevoir la parole de jésus. Son désir était déjà en attente, en coïncidence avec le désir de Dieu. Le drame de nos richesses de la terre, c’est bien de colmater toutes les brèches de notre désir, d’engluer ce désir à des niveaux superficiels, d’éteindre en nous tout autre désir de profondeur, tout désir de Dieu.

Seigneur, rends-nous pauvres, rends-nous attentifs à ton désir de nous sauver. Tu es le seul à pouvoir combler le véritable désir de l’homme.

Abbé Jeannot-Basile.

Aujourd’hui, c’est la rentrée

Aujourd’hui, c’est la rentrée ! Nous revenons de vacances avec plein de beaux souvenirs dans la tête. Sois béni, Seigneur, pour tous tes cadeaux de l’été : les bonnes journées en famille, la joie de l’amitié, les paysages et le soleil.
 
Aujourd’hui, c’est la rentrée ! Une année pleine de découverte commence à l’école, au catéchisme, dans nos activités. Donne-nous de la curiosité et de l’enthousiasme !
 
Aujourd’hui, c’est la rentrée ! Nous allons retrouver nos amis. Et aussi découvrir de nouveaux camarades. Prépare notre cœur à toutes ces rencontres. Fais-nous aller vers les autres et ne jamais laisser quelqu’un seul dans la cour de récréation. Aide-nous à ne pas nous moquer de ceux qui sont différents de nous. Donne-nous de trouver des amis avec qui partager nos joies et nos jeux.
 
D’après une prière tirée du « Livre de prière de la famille », Mathilde Ray, Mame, 2019,