
Maintien de l’obligation de port du masque

Père saint et bien-aimé, ton Fils Jésus nous a enseigné que dans le ciel une grande joie éclate quand quelqu’un qui était perdu est retrouvé, quand quelqu’un qui a été exclu, rejeté ou écarté est accueilli de nouveau dans notre nous, qui devient ainsi toujours plus grand.
Nous te demandons d’accorder à tous les disciples de Jésus et à toutes les personnes de bonne volonté la grâce de faire ta volonté dans le monde.
Bénis chaque geste d’accueil et d’assistance qui place tous ceux qui sont en exil dans le nous de la communauté et de l’Église, pour que notre terre puisse devenir, comme tu l’as créée, la maison commune de tous les frères et sœurs. Amen. »
Sg 2, 12.17-20 ; Jc 3, 16 – 4,3 ; Mc 9, 30 – 37
Le chemin du service et de l’humilité.
« De quoi discutiez-vous en chemin ? » (Mc 9, 33)
Les disciples de Jésus sont dans une problématique de rivalité, ils se discutent pour savoir lequel d’entre eux est le plus grand. Chose curieuse, mais Jésus leur dit que ce n’est pas mal d’être premier, en plus il leur donne des moyens d’y parvenir.
Le moyen d’après lui est bien simple, et à la portée de tout le monde. « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous » (Mc 9, 35).
Mais c’est fort triste de voir que ceux qui cherchent à rendre service aux autres d’une bonne foi, de fois deviennent des témoins gênants. Leur manière de vivre devient un reproche permanent pour les autres. Ce sont ceux que le livre de la Sagesse appelle des serviteurs souffrants. Et c’est sous les traits du serviteur souffrant, du prophète persécuté, que Jésus se présente aujourd’hui dans l’Evangile de Marc.
Alors que Jésus leur annonce sa passion et sa mort, les disciples se querellent pour savoir qui est le plus grand parmi eux. Contraste cinglante entre le dépouillement volontaire du serviteur, décidé à aller jusqu’au bout de sa mission, et les rêves de prestige qui hantent ses compagnons. Voilà qui s’interroge nos pratiques et nos mentalités, ici et maintenant : le désir de passer avant l’autre. Nous ressemblons aux disciples quand nous faisons passer nos intérêts personnels avant ceux de la communauté. N’avons-nous pas vu des gens qui profitent des pires catastrophes, des guerres, des famines, des incendies, des inondations pour s’enrichir aux dépens des ceux qui sont éprouvés, prétextant qu’ils rendent service ?
Pour purifier les intentions de ses disciples, Jésus, comme le faisaient souvent les prophètes, illustre par un geste son enseignement. Il prend un enfant, il l’embrasse et dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille » (Mc 9, 37).
Qu’est-ce que cela veut dire être comme un enfant ?
Un enfant est-il sans péchés, pur et innocent ? Un enfant ne convoite-t-il jamais le jouet de l’autre ? Un enfant n’est-il jamais jaloux d’un autre ? Un enfant ne se bat il jamais avec ses frères et sœurs ?
Nous savons tous que ce n’est pas vrai. Les enfants, comme les adultes, peuvent être jaloux, colériques, violents, envieux, se disputent un jouet ou l’affection de leurs parents. Ce n’est pas par là qu’il faut chercher.
Le Psaume 130 nous dit : « Mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère ».
Être un enfant ne veut pas dire être pur et parfait, être comme un enfant veut dire être petit, faible, vulnérable. Un enfant a besoin de l’autre pour vivre. L’enfant a besoin d’amour pour vivre, besoin de confiance, d’affection, besoin qu’on lui pardonne ses bêtises.
Être un enfant face à Dieu, c’est se reconnaître petit et faible. C’est savoir que nous avons besoin de son amour, de sa tendresse, de son pardon pour vivre. C’est reconnaître que sans lui nous sommes perdus et tristes, c’est accepter ses limites et sa faiblesse, reconnaître que c’est lui qui nous donne notre pain de chaque jour. C’est cela la sagesse de Dieu et non la sagesse des hommes, pleine de convoitise comme le dit saint Jacques.
Dans la deuxième lecture, saint Jacques vise les dissensions et les rivalités qui existaient entre les chrétiens, entre riches et pauvres. La soif de s’enrichir justifiait pour les gros propriétaires l’emploi de tous les moyens y compris la violence et le meurtre. C’est cette convoitise inscrite au fond de l’homme qui est génératrice des guerres, des injustices et des inégalités. Cependant, qui se laisse modeler par Dieu, est artisan de paix, car celle-ci se construit dans la droiture, la tolérance, la justice et le service qui est son fruit précieux.
Frères et sœurs, en ce dimanche Jésus nous met en garde contre un certain nombre de défauts qui détruisent les relations humaines et la relation que l’on peut avoir avec Dieu : la jalousie, la convoitise, les rivalités, le désir de passer avant l’autre, l’ambition, la violence, tous ces traits de notre humanité sont à bannir. Et pour dépasser tout cela, il nous faut accueillir Dieu comme un petit enfant et être au service des autres.
Il y a toujours mille occasions qui se présente quotidiennement devant nous pour rendre service et nous n’en profitons pas pour être grand devant le Seigneur.
Abbé Hugues Mbatizoma
Aujourd’hui, trois textes nous sont proposés qui convergent vers un enseignement essentiel. Isaie nous parle des signes auxquels on pourra reconnaître le Messie. St Jacques nous fait honte en nous montrant comment nous traitons les pauvres. St Marc lui, nous raconte un miracle de jésus.
Essayons maintenant de voir le lien qui unit ces trois textes.
Commençons par la lettre de St Jacques.
Une courte évocation nous met en face d’une vérité en laquelle nous n’aurons pas grand mal à nous reconnaître.
N’est-il pas vrai que nous sommes sensibles aux signes extérieurs lorsque nous traitons avec les gens ? Dès que quelqu’un est paré de quelque élément de richesse, argent, culture et savoir, autorité, aussitôt, cela déclenche en nous de réflexes de respect, de timidité, voire obséquiosités. Ces personnes-là font attention à nous, cela nous honore, pour le moins cela nous intéresse. St Jacques nous réveille en nous montrant combien il nous est facile de juger les gens sur accessoire. Il nous redit comment Dieu, lorsqu’il vint chez les hommes, choisit d’abord les pauvres. Bergers à la crèche, pêcheurs du bord du lac, voilà les premiers invités à venir à suite.
L’intention de Jacques n’est pas de faire un prône sur la charité. Il ne parle pas aumône. Sa seule intention est de nous montrer où est la dignité, la grandeur de l’homme. Voilà pourquoi la liturgie nous fait entendre le passage d’Isaïe.
Pour le prophète, le pauvre indique à tous ce que Dieu cherche à éveiller en l’homme. Notre véritable richesse n’est pas de l’ordre des biens de la terre, si noble soient-ils. Notre grandeur est dans le fait que Dieu nous appelle à lui ressembler. Notre vraie richesse consiste à écouter cet appel et à y répondre. Ecouter Dieu et répondre à sa parole, cela s’appelle la foi.
Or, n’est-il pas vrai que les richesses, le plus souvent, nous encombrent, nous enlèvent toute disponibilité à autre chose qu’au souci de les conserver et de les accroître ? Le pauvre est plus libre, plus disponible, plus accueillant.
Pour autant, l’évangile ne fait pas l’apologie de la pauvreté. Tout au contraire la Bible est une immense lutte contre toutes les formes de pauvreté. La pauvreté demeure un malheur dont il faut délivrer l’homme. Le signe auquel on reconnaît le Messie, l’Envoyé de Dieu c’est bien que les pauvres sont comblés. La pauvreté est le signe de l’homme déchu qu’il faut à tout prix relever. Le but de Dieu envoyant son Messie est de bien délivrer l’homme de toute pauvreté. Mais il ne le fera pas n’importe comment. Il est des richesses qui, au lieu de nous guérir, ne réussissent qu’à nous anesthésier sur nos pauvretés véritables.
Le texte de St Marc lui, nous éclaire sur ce sujet. Où est notre véritable pauvreté ?
Dans infirmité qui frappe notre écoute et notre parole. Nous sommes sourds, nous sommes muets. Incapables d’entendre la seule parole capable de nous enrichir, nous demeurons Incapables de dire, à notre tour, la vraie parole qui peut servir nos frères et les libérer. La vraie parole n’est pas celle qui vient de nous. La véritable parole doit, d’abord, être écoutée car elle vient d’un autre, elle vient de Dieu. Seul le Vivant peut dire la vie.
C’est, sans doute, le sens des miracles de jésus. Ils ne sont pas racontés dans l’évangile pour nous émerveiller. Ils sont rapportés afin que nous comprenions où est la source de toute parole vraie. Elle est en Jésus, parole éternelle de Dieu.
Cette parole divine, cette richesse, ne peut être reçue que par ceux qui la désirent fortement. Le sourd-muet de l’évangile comme tout infirme, comme tout malade, porte en lui le désir incoercible de guérir. Cette attente, en creux et en souffrance, peut recevoir la parole de jésus. Son désir était déjà en attente, en coïncidence avec le désir de Dieu. Le drame de nos richesses de la terre, c’est bien de colmater toutes les brèches de notre désir, d’engluer ce désir à des niveaux superficiels, d’éteindre en nous tout autre désir de profondeur, tout désir de Dieu.
Seigneur, rends-nous pauvres, rends-nous attentifs à ton désir de nous sauver. Tu es le seul à pouvoir combler le véritable désir de l’homme.
Abbé Jeannot-Basile.
Paroisse St Guibert (Gembloux),
ce dimanche 5 septembre à 10h45, messe des familles avec bénédictions des cartables et autres ustensiles de travail.
Pour rappel, port du masque obligatoire dans l’église pour tous à partir de 12 ans.
Chers parents,
Comme vous venez d’inscrire votre enfant en première primaire, notre Unité Pastorale vous propose de l’inscrire également dans le parcours de la catéchèse qui va de l’Éveil à la foi (1ère primaire) jusqu’à la Confirmation (5ème primaire) en passant par la découverte de la Personne de Jésus (2ème primaire) et par la célébration de la Première Communion (3ème primaire).
NB : Des séances de rattrapages d’éveil à la foi seront organisées pour les enfants de 2e primaire qui n’ont pas participé à la catéchèse l’an dernier à cause de la crise sanitaire. Ils peuvent donc directement s’inscrire en Initiation 1 avec leurs camarades.
L’inscription des enfants se fait en ligne sur le site de l’Unité Pastorale, à l’adresse suivante :
https://www.upgembloux.be/catechese-et-jeunes/catechese-des-enfants-inscriptions/
Pour en savoir plus une séance d’information sera organisée dans l’église de Bossière, d’Ernage, de Grand-Manil, de Gembloux et de Lonzée le vendredi 22 octobre 2021 à 19h30.
Si vous souhaitez participer à cette séance d’information, vous êtes invités à vous inscrire soit par téléphone 081/ 81.26.62 (Abbé Hugues Mbatizoma) ou par mail hugues.mbatizoma@upgembloux.be en mentionnant le nom de l’enfant et vos coordonnées.
Pour la catéchèse dans l’UPG
Abbé Hugues MBATIZOMA
Communiqué de presse :
Les cultes ont reçu le feu vert pour les célébrations sans limites de nombre ou de distance entre les fidèles dès mercredi prochain, 1er septembre 2021. Seul le port du masque buccal reste obligatoire.
L’Article 14 de l’Arrêté ministériel paru au Moniteur Belge du 26 août 2021, précise que la distanciation sociale (d’ 1,5 mètre) n’est plus applicable dans les lieux de culte et pendant l’exercice du celui-ci. La jauge maximale du nombre de fidèles est également supprimée.
Seule demeure l’obligation du port du masque buccal couvrant la bouche et le nez lorsqu’on entre dans le lieu de culte et pendant toute la durée de la célébration.
Toutes les autres mesures ont été supprimées. La prudence reste cependant de mise, car le virus n’est pas encore vaincu.
Les mesures actuellement en vigueur à Bruxelles se poursuivent.
Les Évêques tiennent à remercier encore une fois les personnes engagées dans la lutte contre le virus. Ils invitent au respect des mesures de sécurité proposées par le Gouvernement et à se faire vacciner.
SIPI – Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
Bruxelles, vendredi 27 août 2021