La Pastorale Familiale Diocésaine vous propose …

… dans le cadre de l’année Amoris Laetitia pour les familles et de l’année St Joseph, toutes deux instaurées par le Pape François, en ce jour où nous fêtons St Joseph, travailleur, cette prière à dire, si possible en famille, chaque jour. 

 

 

 

Pour info, cette prière est disponible dans les CDD et elle le sera, dès que possible, dans les églises de notre diocèse.

Des célébrations en plein air avec 50 personnes dès le 8 mai

Le Gouvernement a donné son accord aux cultes pour célébrer en plein air avec 50 personnes maximum, dès le samedi 8 mai. Dans les églises, la norme de 15 personnes reste d’application, sauf pour les funérailles auxquelles peuvent assister 50 personnes.
Depuis la Toussaint de l’an dernier, les célébrations ne peuvent plus avoir lieu qu’avec quelques fidèles. Il s’agit là pour beaucoup, d’une sérieuse restriction au vécu de la foi. Une amélioration est prévue dès le 8 mai. Les célébrations pourront alors avoir lieu à l’extérieur avec 50 personnes maximum.
Les Évêques encouragent les responsables locaux à user autant que possible de cette opportunité. Les lieux extérieurs de pèlerinage, de sanctuaires, le jardin d’un monastère ou d’un presbytère sont particulièrement adaptés à la liturgie.
Les Évêques sont convaincus que l’on peut aussi faire davantage à l’intérieur. De commun accord avec tous les cultes reconnus, ils demandent au Gouvernement fédéral de rétablir la norme relative dans les lieux de culte. Elle permettrait à une centaine de croyants de participer aux célébrations dans la plupart des églises. Cette norme relative s’avère moins restrictive pour le vécu de la foi et permet aussi une protection optimale de la santé publique.
Les Évêques remercient à nouveau tous ceux qui s’engagent dans la lutte contre le virus. Ils appellent les croyants à suivre attentivement les mesures de sécurité du Gouvernement, à se faire vacciner. Ils invitent à prendre part au marathon de prière proposé par le Pape au cours du mois de mai, auquel participent nos sanctuaires mariaux.

Chemin de lumière – Trio GPS

Le Trio GPS est heureux de vous convier à un Chemin de lumière ( Via Lucis) en streaming sur notre chaîne Trio Gps You Tube le samedi 8 mai à 18h.
Vous pouvez également revoir le concert à tout moment après cette date.
Nos fidèles amis musiciens Corentin Sauvager, violoniste et Pierre Laloux, hautboïste et flûtiste à bec seront à nos côtés avec notre ingénieur du son préféré, Geert De Deken, AV Inspire.
Des textes de Charles Singer alternont avec des compositions originales du Trio.
Vous pouvez  télécharger ces textes et les paroles des chants ICI.
Nous aurons la joie de collaborer avec Laurence Vielle, comédienne et poète, qui leur prêtera sa voix et sa présence.
Vous pouvez faire connaissance avec le travail poétique de Laurence en surfant sur Laurence Vielle lit la poésie sur MUSIQ3
A la joie de vivre ce cheminement avec vous.
Nous vous gardons très proches,
Le trio GPS

PS : Si vous êtes en mesure d’apporter une petite contribution aux frais de ce concert, vous pouvez verser votre don sur

CantAmar-GPS asbl

IBAN : BE29 2991 1125 3164

BIC: BPOTBEB1

Merci de tout coeur!

4e dimanche de Pâques B – 25 avril 2021

« Ecoutez le bon Berger … »

Aujourd’hui, nous célébrons le dimanche du Bon Berger. Ce Dimanche nous envoie en premier lieu à l’attitude des brebis qui doit être d’écouter la voix du Berger et de le suivre. Ecoutez avec attention, obéir à sa parole, le suivre avec une résolution qui engage toute l’existence : la compréhension, le cœur, toutes les forces et toutes les actions, en suivant les pas du bon Berger. Le Christ est le véritable bon Berger qui a donné sa vie pour ses brebis (cf. Jn 10,11), en s’immolant sur la croix. Il connaît ses brebis et ses brebis le connaissent, comme le Père le connaît et comme Il connaît aussi le Père.

L’évangile nous dit :« Les brebis connaissent et écoutent sa voix » : Pour que notre identité nous soit révélée, il est nécessaire d’être attentif pour reconnaître la voix du Bon Berger parmi toutes celles qui peuvent résonner dans notre vie. Alors il est bon de se demander à quelles voix nous sommes le plus sensibles et qui est le Berger que nous écoutons le plus volontiers. Car il en va de notre vie.

Soyons donc attentifs à la qualité de la voix du Berger, à nos choix, à nos réponses et à nos décisions. Au besoin, n’hésitons pas à discerner avec l’aide de l’Esprit Saint celui que nous pouvons suivre comme référence et bon Berger, qui a donné réellement  sa vie pour nous. Jésus accomplit alors la grande mission que le Père lui a confiée, qui est la protection de ses brebis avec une fidélité qui ne permettra à personne de les prendre de ses mains. C’est ici que nous trouvons la force et l’assurance  face aux difficultés de la vie, nous, qui sommes un troupeau faible et soumis à différentes épreuves sous la protection du bon Berger.

Dimanche du bon Berger, autrement aussi dimanche des Vocations. C’est une journée d’invitation à la réflexion : quand on parle de vocation, on parle de ce qui touche l’être humain au plus intime de sa liberté. C’est aussi une journée d’invitation à la prière. Pour qu’une liberté humaine découvre son chemin, elle a besoin d’être éclairée et stimulée. C’est le rôle de l’Esprit Saint.

Le mariage étant aussi une vocation, il constitue une réponse à l’appel spécifique à vivre l’amour conjugal comme signe  de l’amour entre le Christ et l’Église. Par conséquent la décision au mariage et à une famille doit être le fruit d’un discernement vocationnel. Il est inscrit dans la nature même de l’homme et de la femme.

Ensemble avec la vierge Marie, appelons alors ce bon Pasteur qui est son fils Jésus  à être une lumière sur notre vocation, sur le Pape, les évêques, les prêtres, les diacres  ainsi que sur  les baptisés pour qu’ensemble nous soyons toujours au rendez-vous du grand mystère de notre Foi.

Magloire,ofm

Le Père Magloire Nyembo Kahambwe a rejoint récemment l’équipe des prêtres de l’Unité Pastorale de Gembloux. Il réside à Grand-Manil. 

3e dimanche de Pâques B – 18 avril 2021

Ac 3,13-15.17-19 ; 1 Jn 2,1-5a ; Lc 24,35-48.

« Il ouvrit leur intelligence à la compréhension des écritures » ( Lc  24,45).

Chers frères et sœurs,

Si l’Évangile  de ce dimanche nous raconte avec tant de détails ce récit des disciples d’Emmaüs, c’est sans doute pour nous inviter à nous projeter dans le désespoir de ces deux disciples.

Après la mort de Jésus, ses disciples avaient un sentiment que leur vie n’avait plus de sens ; tout espoir était perdu. Leur aventure avec Jésus s’est arrêtée au sommet du mont Golgotha. Deux d’entre eux ont décidé de quitter Jérusalem pour rentrer à Emmaüs. Ils marchaient sur la route tout triste ; complètement déçus par la mort de Jésus ; car rien ne justifiait sa mort ; lui qui était pourtant si puissant par ses actes et ses paroles. C’est tellement injuste de la part des autorités juives de le faire mourir ; d’autant plus qu’elles auraient dû pouvoir interpréter les écritures, mais ils étaient aveuglés. « Vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs ». Il y a une différence entre attendre le Messie et reconnaître qu’il est là ! Comment les « autorités » juives    (l’institution, les grands prêtres) auraient-elles pu y croire? Ce n’était pas possible. C’est pour cela que Jésus devait mourir et ressusciter pour provoquer un choc qui change les cœurs.

Non seulement que la mort de Jésus était injuste comme Pierre l’a dénoncée dans les Actes des apôtres : « vous avez renié le saint et le juste, et vous avez demandé qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier » (Ac 3,14) , mais en plus elle a déçu les attentes de ses disciples : « Et nous qui espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël » (Lc 24,21).

Curieusement, un compagnon les rejoint sur leur chemin. Il ne s’impose pas, il leur laisse le temps d’exprimer leur déception et aussi leur stupéfaction suite aux dires de « quelques femmes comme quoi Jésus serait vivant ». C’est alors que Jésus leur parla : « Esprit sans intelligence. Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit. Ne fallait-il pas que le Christ souffrît sa passion pour entrer dans sa gloire ? » ( Lc 24,46). Ces paroles de Jésus à la fois touchent le cœur de ces disciples et change leur regard. Mais ils ne le reconnaissent pas encore parce que le chagrin, l’angoisse et la tristesse avaient fermé leurs yeux.    Au moment d’entrer dans l’auberge, les disciples demandent à Jésus : « reste avec nous car il se fait tard » (Lc 24 ,29).

Finalement, après leur avoir parlé et partagé le pain qu’ils l’ont reconnu : « il ouvrit leur intelligence à la compréhension des écritures ». Nous avons besoin des enseignements en ces jours qui nous rappel de vivre le commandement d’amour et du pardon  pour garder notre intelligence ouverte aux mystères de l’écriture.

Frères et sœurs, les disciples d’Emmaüs, c’est nous bien entendu, nous qui pouvons aussi avoir des attentes totalement déçues, ou des crises intérieures conséquentes à des injustices de tous ordres. Nous qui sommes tristes pour de multiples raisons.

Par ce récit, le Christ nous rassure de sa présence, il est là, notre compagnon de route. Il ne vient pas pour nous éviter les souffrances qui jalonnent plus ou moins toute notre vie, mais il entend simplement partager ce que nous vivons et faire entrer dans les divers événements de notre vie, la puissance de son Espérance et de sa Résurrection.

En ce temps de crise, où nous n’entendons parler que des morts, des dépressions, d’échecs, nous cherchons la présence du Christ ; et pourtant il est là, il marche avec nous pour réchauffer nos cœurs, les rendre brûlants. Il nous parle et en particulier par les écritures. Mais comment le reconnaître ? Car souvent la tristesse, l’angoisse nous empêchent de reconnaître que nous ne sommes pas seuls. seuls.                                Invitons le Christ dans notre vie, il nous ouvrira les yeux de la foi pour le reconnaître dans la parole de l’Évangile et dans le partage avec le pauvre, avec celui qui souffre et le prisonnier.

En retournant aujourd’hui à notre Jérusalem (nos maisons, nos lieu des rencontres et du travail), soyons des témoins de la Résurrection du Christ lui qui est « notre défenseur devant le père » (1 Jn 2,1). Amen

Abbé Hugues MBATIZOMA

2e dimanche de Pâques B – 11 avril 2021

Aujourd’hui la liturgie nous présente une figure bien attachante, celle de Thomas. Un personnage si vrai, si spontané, que le langage populaire s’en est emparé. Pour désigner quelqu’un qui manifeste grande prudence et ne peut avancer qu’un pied après l’autre,  on dira volontiers de lui: c’est vrai saint Thomas.

Quelques jours après sa mort,  Jésus est apparu une première fois à ses disciples. Ils l’on accueilli avec crainte et tremblement. Jésus éprouve le besoin de leur dire : »la paix soit avec vous !  » Puis leur joie éclate lorsqu’ils réalisent que les annonces que Jésus avait faites de sa résurrection se sont vérifiées exactement. L’un d’entre eux n’était pas avec eux à ce moment-là. Thomas, précisément. Lorsque Thomas les rejoint, Jésus n’était plus là. Mais tous lui disent qu’ils l’ont revu vivant. Thomas hésite. Puis, au lieu de se joindre à la joie de tous, il déclare que tant qu’il ne l’aura pas vu de ses yeux, il ne pourra croire.

Cette épisode est très fort puisqu’il introduit une note négative dans un contexte qui pourrait paraître euphorique et merveilleux. Un accent réaliste, pessimiste, dans un ensemble fait de joie. L’exaltation collective est ainsi exorcisée et ce n’est pas  le moindre intérêt de ce point du récit. Il en est pourtant un autre.

Thomas nous dit que l’acte de foi n’est aussi facile. Comme cela est consolant pour nous tous ! Peut-être, à force d’habitude et de routine, le mot résurrection ne nous dit plus l’aberation de cette affirmation : » le seigneur est ressuscité. »

Il fut même un temps, dans l’histoire de l’église, où ceux qui ne croyaient pas passaient pour des gens de mauvaise volonté, des marginaux. Parfois même on tentait de les éliminer tant ils paraissaient être des sous-hommes.

Et pourtant, l’aberration, c’est la foi. Le naturel, c’est l’incrédulité. Ils le comprirent bien, les chrétiens des premières générations qui eurent à  affronter la persécution sans cesse renaissante au cours des quatre premiers siècles.

Mais lorsque vint le succès de la mission et l’Eglise devint une forme de civilisation et la religion d’Etat, les rôles s’inverserent. Dans une affirmation faussement évidente, on en vint à  penser qu’il était simple de croire.

Aujourd’hui, et c’est heureux, cette fausse évidence est levée. Non seulement nos sociétés s’installent dans l’incroyance, mais encore, ce sont les croyants qui passent pour être des fous. Dans nos cultures, il devient de plus en plus incroyable de croire. Et pourtant il reste des croyants  on peut même dire beaucoup de croyants . Pour eux cependant, comme pour tous les vrais croyants de toujours, la foi n’est pas une évidence. Si elle devient une certitude, c’est bien la certitude d’un don reçu,d’une lumière venue d’en haut, d’une grâce. D’où leur respect pour l’homme incroyant. De là vient aussi leur imploration afin que le don qu’ils ont reçu soit donné à tous. Cette imploration n’est pas seulement une prière. Elle devient communication, évangélisation. Comment, en effet, lorsqu’on a reçu soi-même une immense gratification  oui,comment ne pas faire part  à  tous ceux que nous rencontrons, la Bonne Nouvelle que nous avons reçue ?

Jésus dit à Thomas : »Bienheureux ceux qui croiront sans avoir vu. »

Il est important de souligner cette parole de jésus. Elle nous indique en effet que le souci de Jésus, le souci des disciples qui ont écrit les Évangiles, était bien de faire comprendre à  tous ceux qui n’avaient pas rencontré le Seigneur lors de sa venue sur terre que la situation n’était pas plus difficile que celle des apôtres, premiers témoins. Disant cela, Jésus pense à nous qui au 21ème siècle après les apôtres, avons reçu la même illumination qu’eux. Si nous accordons importance à ce que voient nos yeux, alors, c’est vrai, les apôtres sont mieux lotis que nous puisque ils ont vu Jésus. Mais si nous croyons que la foi, même  pour les apôtres est un don de Dieu, alors nous sommes logés à la même enseigne. Notre action de grâce rejoint celle des fondateurs de l’église. Notre énergie peut être la même et nous pouvons devenir, à notre tour, des fondateurs d’églises en nôtre 21ème siècle. L’Eglise de tous les temps se trouve ainsi rassemblée dans l’unique don de Dieu, dans l’unique joie de Dieu. Nos lenteurs à croire  comme ce fut le cas de Thomas, se trouvent elles-mêmes converties en grande compréhension pour tous ceux à qui, mystérieusement, le même don n’a pas encore été fait. Amen !

Abbé Jeannot-Basile

Notre diocèse a un nouveau logo

Comment décrypter ce logo… La Croix est centrale: axe et carrefour de notre grand diocèse.
Au pied de la croix, comme socle/base, lieu d’enracinement: Le ‘N’ (de la Province de Namur) avec son confluent et le ‘L’ (de la province de Luxembourg) et le sapin de ses vastes forêts.
Le cercle ouvert qui entoure la croix rappelle l’unité autour du Christ (et l’auréole de notre vocation à la sainteté). Une unité en chantier, une unité ouverte, évangélisatrice aux quatre coins de notre diocèse et au-delà ce que symbolisent les flèches extérieures. Une unité dans la diversité comme en témoignent ses différentes couleurs intemporelles. Les flèches formées par les  »angles de la croix » dirigées vers l’intérieur évoquent, quant à elles, la dimension d’accueil.

LA VIE A TOUT VA. PÂQUES 2021

Dans le cadre de « Donnons tout son sens à la Vie » Philippe Vauchel propose le texte ci-dessous :  

« C’est bon que vous soyez là.

Maintenant nous allons pouvoir nous taire ensemble. »

C’est le compositeur Schumann qui disait cela à ceux venus l’écouter.

Alors, à vous toutes et vous tous présents aujourd’hui, oui, vraiment,

c’est bon que vous soyez là !

Que nous soyons là !

Protégés par la distance de rigueur, par nos désormais habituels « gestes barrières »…
Et si, ensemble,…nous osions ?

Si nous en profitions pour escalader hardiment la barrière de nos gestes ?

De nos gestes connus, de nos habitudes, de nos certitudes ?

Alors…Approchez !

Ecoutez !

Vous entendez ?

Comme elle bat, comme elle bat et bat encore…la Vie !

Ecoutez donc comme elle pulse !

Dans les têtes, dans les cœurs, dans les corps…

Regardez là dans les regards…Elle est là, non ?

D’accord, aujourd’hui elle se cache un peu parfois, il arrive qu’elle se détourne un moment…mais c’est sans doute de la pudeur…

Sentez !

Sentez donc comme elle vibre ! Continuer la lecture