Samedi Saint 11 avril, suivez la célébration de la Veillée pascale, présidée par Mgr Warin, depuis la collégiale de Ciney. Diffusion à 20h
en télévision (Matélé – poste 164 sur Proximus)
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Archives de l’auteur : Marie-Rose Huppertz
Les cloches de Gembloux sonnent pour le personnel soignant … et les autres (20)
Remarque : Comme précisé hier, les cloches sonneront toujours à 20h parce que le beffroi ce sont aussi des sonneries civiles. Toutes les sonneries religieuses sont suspendues jusqu’à demain soir
Vendredi 10 avril. Après la grande sonnerie d’hier, reprenons où nous en étions mercredi avec deux cloches, mais creusons l’écart pour entendre Guibert et Benjamine, soit une quinte fa#-do#.
Un peu de vocabulaire campanaire au programme d’aujourd’hui. Il nous sera bien utile après.
Tout d’abord, campanaire signifie « qui a trait aux cloches » et, par extension, aux carillons et horloges monumentales.
La partie la plus large de la cloche, à l’endroit où le diamètre est le plus important, est appelée la pince. Un peu plus haut se trouve la partie la plus épaisse. On l’appelle le bord. On remonte vers la robe pour arriver au cerveau, l’endroit où la cloche se referme. Ce cerveau peut être surmonté d’anses ou d’oreilles qui forment la couronne.
Sous le cerveau, à l’intérieur, se trouve une attache nommée bélière pour accrocher le battant, sorte de marteau.
La cloche est suspendue à une pièce de bois ou de métal appelée joug, ou mouton, ou encore monture ou tout simplement suspension. Cette pièce sera mobile si la cloche est destinée à sonner à la volée, c’est-à-dire par balancement.
A l’extérieur de la cloche, on peut retrouver un marteau également.
Tous ces éléments sont fabriqués et entretenus par des artisans qu’on appelle campanistes. Ils ont l’habitude de fréquenter les clochers, endroits souvent peu accessibles. Ils y laissent parfois leur marque, comme dans la grosse cloche de notre beffroi. C’est sur celle-ci qu’un marteau extérieur frappe les heures.
Illustrations : Schéma simplifié issu de Cloches de France et d’ailleurs, Jean-Pierre Rama, 1993. Intérieur de la grosse cloche avec son inscription et son battant, ainsi que le marteau externe : photo de Vincent Dusseigne – article Manu Delsaute
Chemin de croix
Un autre beau chemin de croix, avec des références à l’épidémie en cours, à découvrir en ligne sur le site du doyenné de Virton.
Méditation des 14 stations du chemin de croix
Le Trio GPS vous propose une méditation des 14 stations du chemin de croix.
Vous pouvez y accéder directement
en cliquant sur ce lien :
Des mots, des chants et aussi des silences.
Les stations s’égrènent calmement.
Ce chemin de croix dure 1h15 environ, prenez le temps, seul ou à plusieurs. Et chaque station est une méditation à part entière, donc chacun choisira son rythme et son moment.
Il n’y a pas d’extraits bibliques. Si vous le souhaitez, prenez votre Missel ou votre Bible près de vous pour compléter les mots et les musiques.
Je n’ai que toi,Seigneur
Transfigure ma peur
A l’heure du malheur.
Donne-moi le courage
D’un langage sans ambage
Dans l’harmonie qui change les coeurs
Office du vendredi saint avec Mgr Warin
Ce vendredi Saint 10 avril, suivez la célébration de l’Office de la Passion, présidée par Mgr Warin depuis la cathédrale de Namur.
A 16h sur les télés locales des provinces de Namur et Luxembourg: Canal C, Matélé, Canal Zoom et TV Lux.
A partir de 16h sur internet:
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– www.facebook.com/SPLNamur
– YouTube
A 18h30 sur RCF Sud Belgique via internet
La Bible chantée au balcon avec le GPS Trio (1-2-3)
Grazia Previdi, Philippe Goeseels et Béatrice Sepulchre (GPS Trio) vous propose trois prières chantées
Quand l’ombre couvre notre terre
Les cloches de Gembloux sonnent pour le personnel soignant … et les autres (19)
Jeudi 9 avril. Sonnerie particulière ce soir. L’Église a pour tradition de sonner toutes les cloches le Jeudi Saint pour signifier leur départ à Rome, dont elles reviendront à Pâques. Toutes les cloches sonneront donc, non seulement celles du beffroi, mais aussi la cloche de l’église. Ça fait 7.
Comme chaque année à pareille époque, il n’y a aura donc pas de sonneries religieuses entre ce jeudi soir et samedi soir, moment de la veillée pascale. Plus d’angélus et pas d’annonce des offices, uniquement les ritournelles et sonneries liées à l’horloge publique.
La cloche de l’église, elle, restera muette.
Traditionnellement, les sonneries du Jeudi Saint et de la veillée pascale ont lieu au moment du Gloria, pendant les offices. Compte tenu de la pandémie, il n’y aura pas d’office et elles retentiront à 20h.
Le rendez-vous de vendredi pour accompagner les applaudissements de circonstance en raison de la pandémie aura bien entendu lieu, il n’est pas de nature religieuse.
Toutes les cloches sonneront à nouveau samedi à 20h et également dimanche à 12h00 pour annoncer Pâques.
A Gembloux, les cloches rendent service à tout le monde depuis le Moyen-Âge !
Illustration : Panorama avec le beffroi sans flèche et sans voix après l’incendie de 1905. Extrait d’une carte postale – article Manu Delsaute
Les cloches de Gembloux sonnent pour le personnel soignant … et les autres (18)
Mercredi 8 avril. En attendant une sonnerie exceptionnelle pour demain, deux cloches pour ce soir, intervalle de quarte comme hier, mais plus haut : Guibert et Romane, soit fa#-si.
Les deux clochers…
Malgré les liens étroits entre la ville et l’abbaye, la vie monastique requiert calme et quiétude, hors de la place publique. L’essor de la ville et la précarité des premières constructions de l’abbaye vont rapidement pousser les moines à se munir de quartiers particuliers.
Dès le Xe siècle, Olbert, 4e abbé de Gembloux, décide d’entreprendre une vaste reconstruction de l’abbaye. L’église initiale est laissée à la paroisse et les moines érigent leurs bâtiments juste à côté, dont une nouvelle église abbatiale, bien plus grande et munie d’une forte tour.
Ces bâtiments abbatiaux, à force de réparations et reconstructions, traverseront l’histoire jusqu’au XVIIIe siècle où on entreprit de tout reconstruire suivant d’autres plans. L’abbatiale d’Olbert se trouvait là où figure à présent le bâtiment de chimie de la Faculté.
Le visage de Gembloux présenta donc, du Moyen-Âge au XVIIIe siècle, deux églises munies chacune de leur tour à la pointe de l’éperon rocheux. L’emplacement était stratégique.
De l’abbatiale d’Olbert et de l’église paroissiale Saint-Sauveur, nous n’avons pas de photo mais bien quelques représentations.
Hormis la tour de la seconde, il ne reste de vestiges qu’enfouis dans le sol.
Olbert, en plus d’être sensible à la cause des plus faibles, restaura la discipline et enrichit la bibliothèque, ce qui mena à l’âge d’or intellectuel de l’abbaye. Il fut également abbé de Saint-Jacques à Liège où il mourut en 1048. Rien d’étonnant à ce qu’une avenue porte son nom.
Illustrations : L’église Saint-Sauveur et l’abbaye au XVIIe siècle, extrait d’une gravure d’Harrewijn ; Dessin d’après ceux commandés par l’abbé Papin au XVIe siècle, dans Léon Namèche, La ville et le comté de Gembloux, Duculot, seconde édition, 1964, p. 345 ; Entre le beffroi et l’église actuelle, le bâtiment de chimie occupe l’emplacement de l’ancienne abbatiale d’Olbert (photo prise entre 1936 et 1954), collection privée – article Manu Delsaute