Collectif Gembloux hospitalière : Appel aux dons

Le Collectif de Gembloux Hospitalière, soucieux d’apporter l’aide humanitaire à nos amis transmigrants, a de plus en plus de difficultés à trouver les subsides pour continuer son projet. La Région Wallonne qui nous subsidiait l’année passée est toujours en négociation pour pouvoir encore aider ce type de projet pour le futur. Dans ce cadre délicat qui mettrait en péril notre action, en accord avec l’Unité Pastorale de Gembloux, nous lançons une campagne de collecte au sein de toutes les paroisses du Doyenné ce premier week-end d’octobre. Si vous désirez faire un don, voici le numéro de compte afin de verser votre contribution si minime soit-elle.

Collectif Gembloux Hospitalière
BE42 0018 6410 2954

Tour St Guibert

Ce samedi était jour de fête à Gembloux avec le retour du grand Tour Saint Guibert. Tour un peu particulier puisqu’il correspond au 1100e anniversaire de la fondation de l’abbaye de Gembloux.

Quelle joie de voir notre église St Guibert, ancienne église abbatiale, pleine d’enfants et de jeunes de l’unité scoute pour célébrer ensemble les vêpres solennelles en l’honneur du saint patron de notre église et de notre ville.

A la fin de la célébration, le doyen Etienne Kaobo a remis la châsse à la ville, représentée par l’échevin Emmanuel Delsaute.

Hélas, la pluie aussi s’était invitée pour participer au cortège qui a sillonné la ville, de chapelle en chapelle.

Les familles envoyées en mission par le pape François

« Chères familles,

Je vous invite à poursuivre votre chemin
à l’écoute du Père qui vous appelle :
Soyez des missionnaires sur les chemins du monde !
Ne marchez pas seul !
Vous, jeunes familles, laissez-vous guider par ceux qui connaissent le chemin,
vous qui marchez devant, soyez des compagnons de route pour les autres.
Vous qui êtes perdus à cause des difficultés,
ne vous laissez pas abattre par la tristesse,
faites confiance à l’amour que Dieu a placé en vous,
Implorez l’Esprit chaque jour pour le raviver.

Annoncez avec joie la beauté d’être une famille !
Annoncez aux enfants et aux jeunes la grâce du mariage
chrétien. Donnez de l’espérance à ceux qui n’en ont pas.
Agissez comme si tout dépendait de vous,
sachant que tout doit être confié à Dieu.
Soyez ceux qui « cousent » le tissu de la société et d’une Église
Synodale qui crée des relations en multipliant l’amour et la vie.
Soyez un signe du Christ vivant,
n’ayez pas peur de ce que le Seigneur vous demande,
ni d’être généreux avec Lui.
Ouvrez-vous au Christ, écoutez-le dans le silence de la prière.
Accompagnez les plus fragiles
Occupez-vous de ceux qui sont seuls, réfugiés, abandonnés.

Soyez la semence d’un monde plus fraternel !
Soyez des familles au grand cœur !
Soyez le visage accueillant de l’Église !
Et s’il vous plaît, priez, priez toujours !

Que Marie, notre Mère, vous vienne en secours quand il n’y aura plus de vin,
qu’elle vous accompagne dans le temps du silence et de l’épreuve,
qu’elle vous aide à marcher ensemble avec son Fils ressuscité ».

13e dimanche dans l’année C – 26 juin 2022

                                     1R 19, 16b.19-21 ; Ga 5, 1.13-18 ; Lc 9, 51-62.

« Suis-moi »

Frères et sœurs,

Les textes de ce dimanche nous parlent des appels du Seigneur et de la réponse des hommes. Ces appels nous arrivent en fin d’année pastorale, au moment où la plupart d’entre nous ressentent plutôt le besoin de souffler et d’oublier leurs responsabilités et leurs soucis. Ils pensent que ce n’est peut-être pas le bon moment. Cependant, la liturgie de ce dimanche nous invite à voir les choses autrement. Car notre Dieu ne prend pas des vacances. Il ne cesse d’embaucher et son appel est pour tous sans exception. Il compte sur chacun de nous et à tout moment pour témoigner de son amour auprès de ceux et celles qui ne le connaissent pas. Comme Bernadette de Lourdes, nous ne sommes pas chargés de faire croire mais de « dire ». Le principal travail, c’est le Seigneur qui le fait dans le cœur de ceux et celles qu’il met sur notre route. Et notre réponse à cet appel de Dieu suppose une grande disponibilité.

La vocation d’Elisée

Dieu suggéra à Elie de désigner Elisée pour assurer la continuité de sa mission de prophète. Elie n’a su que transmettre à Elisée cet appel de Dieu par un geste très parlant : le jet du manteau. Elisée a compris et en toute liberté est allé faire ses adieux.

En effet, l’appel qu’Elie adresse à Elisée réclame qu’il quitte tout pour le suivre mais sans violence pour sa famille et ses proches. Il en est de même pour nous. Notre vocation d’être chrétien nous oblige à avoir un style de vie. Cependant, elle ne nous demande pas de briser tout le lien avec ceux qui ne partage pas nos convictions.

Le Christ n’est pas venu voler notre liberté mais la faire exister.

Invitation à une liberté radicale pour suivre Jésus

L’évangile d’aujourd’hui nous dit que le Christ, malgré le rejet qui l’attend, prend résolument le chemin vers Jérusalem. Il est prêt à aller jusqu’au bout de son amour pour nous, quoiqu’en soit le prix à payer.  Tout au long de ce voyage, Jésus continue son enseignement. Et il n’hésite pas à convier plusieurs personnages à le suivre sur-le-champ.

A cet homme prêt à le suivre, le Christ ne cède pas à l’enthousiasme de cette vocation, il lui répond : « sache que le fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête ». Ce qui veut dire, suivre le Christ c’est renoncer à notre petit confort, à nos petites assurances. Au deuxième qui voulait d’abord aller aux funérailles de son père, Jésus lui demande de partir immédiatement annoncer la Bonne Nouvelle. Le Christ doit être notre priorité, nous sommes invités à l’aimer par-dessus tout. Au troisième qui veut tout simplement comme le fit Elisée, aller dire aurevoir à sa famille, Jésus rappelle que « celui qui met la main dans la charrue et regarde en arrière n’est pas digne du Royaume de cieux ». On peut alors dire à ce régime qui peut donc suivre Jésus ?

La première des choses à comprendre est que nous ne pouvons avoir aucun projet valable, sérieux, sans être prêts à en payer le prix, à sacrifier quelque chose pour y arriver. De deux, toute la prédication de Jésus est une Bonne Nouvelle. Et puisque Jésus a rencontré un obstacle majeur chez les hommes de son temps et que sa parole continue à rencontrer les obstacles même aujourd’hui, que le Christ hausse le ton, il devient plus exigeant. Cet obstacle, c’est la dureté de nos cœurs. Nous sommes durs à convaincre et à se mettre en route. Souvent nous sommes plutôt portés à remettre à plus tard notre réponse à l’appel du Christ.

Il nous arrive parfois de répondre : « je n’ai pas le temps… j’ai d’autres choses à faire pour le moment… plus tard… quand je serai à la retraite j’aurais plus de temps… ». Si nous attendons de n’avoir rien à faire, nous ne serons jamais disponibles aux appels du Christ. Le Seigneur nous recommande aujourd’hui de nous libérer de tous ces obstacles qui nous détournent de lui.

Liberté au cœur de la foi

Saint Paul nous dit que le Christ est venu faire de nous des hommes libres. Cependant, cette liberté est encore à conquérir de haute lutte, parce que nos cœurs ne sont pas encore libérés du superflu : l’égoïsme, l’orgueil, l’instinct de domination, de possession. Bref, se libérer de la chair pour vivre de l’Esprit.

Puisse le Seigneur par la grâce de l’Esprit saint nous libérer de tout ce qui nous retient pour nous mettre en route à sa suite.

Abbé Hugues

 

 

Fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ – dimanche 19 juin 2022

Chers frères et sœurs,

La fête du Corps et du Sang du Christ termine le cycle annuel des grandes célébrations de notre liturgie : Pâques, Ascension, Pentecôte, Sainte Trinité. Autrefois, on appelait cette fête du Saint Sacrement du corps et du sang du Christ : Fête-Dieu. Soulignant ainsi le Sacrement de l’immense Amour de Dieu pour notre humanité en quête de Rédemption.

Bien que chaque messe en soit une célébration, l’Eglise a tenu à établir une fête particulière du Saint Sacrement. Elle nous invite ainsi à méditer plus particulièrement le sens de ce Sacrement qu’elle célèbre quotidiennement à travers le monde.

Tous les sacrements sont saints. Tous, en effet nous mettent en contact avec Dieu. Tous, selon nos dispositions, font fructifier en nous sa sainteté. Pourtant l’Eglise parle de l’eucharistie comme étant  » le Sacrement Saint « .

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Fête de la Pentecôte – 5 juin 2022

Esprit Saint, Présence et vie.       

Aujourd’hui l’Esprit Saint se donne à entendre, à voir, à comprendre. Il pousse l’Église comme un grand vent vers le large et la libère de la peur. Les portes closes s’ouvrent, le feu dévore, le souffle crée. Nous sommes 50 jours après Pâques, et d’après le témoignage de Saint Jean, les disciples sont toujours enfermés entre eux, par peur, à cause des événements qui ont conduit à la mort de Jésus. La tendance naturelle pour les apôtres est donc le repli sur le petit groupe rassurant. Il faudra la force de l’Esprit pour briser cette volonté de repli sur soi des apôtres.

Les Actes des apôtres sont un véritable évangile du Saint Esprit ; le Saint Esprit est partout présent, il est le moteur et l’acteur. Il agit parfois avec force lorsqu’il y a nécessité, L’Esprit-Saint est l’âme de la communauté des disciples qu’il comble de croissance et de joie, donnant le feu à certains comme Etienne…Il ne se met pas en évidence lui-même mais il agit avec force en s’effaçant au profit de l’Eglise et de Jésus. Il s’exprime par l’élan du feu qu’il insuffle aux apôtres et dans le témoignage qu’il rend à Jésus. Il fait annoncer, répéter les gestes de Jésus, les paroles de Jésus, redire la prière de Jésus, perpétuer la fraction du pain et du vin et garde les disciples dans l’unité. Continuer la lecture