Frère Marcel nous a quittés

Voilà une bien triste nouvelle, à l’âge honorable de 102 ans, Frère Marcel s’en est allé. Visage haut en couleur bien connu de tous les gembloutois depuis 1957, armé de son harmonica, il laissera un sacré vide derrière lui après une vie bien remplie au service des autres, et des jeunes en particulier. Sincères condoléances à sa famille, à l’ensemble des équipes du Collège Saint-Guibert et aux Frères des écoles chrétiennes.

Unissons nos prières pour lui et tous ceux qu’il laisse dans la peine et pour tous les jeunes qu’il aimait tant !

Les funérailles de Frère Marcel seront célébrées ce mardi 22 février à 10h30 à l’église St Guibert de Gembloux. 

 

Pour aller à Beauraing …

Attention, si vous projetez de vous rendre à Beauraing dans les prochains jours, la route habituelle entre la E411 et Beauraing est fermée. Pour rejoindre Beauraing en évitant un sacré détour, quitter l’E411 à la sortie 22 (Rochefort-Givet). De là, tourner à droite en direction d’Houyet. Suivre la N94 (Bois des Tailles) et tourner quelques centaines de mètres plus loin à gauche, vers Hérock, avant de rejoindre le village de Hour, pour ensuite emprunter la route principale qui mène à Beauraing via Focant.
Le trajet est le même dans l’autre sens (à Focant, tourner à gauche vers Hour, suivre les flèches E411 qui mènent à Hérock, puis à l’échangeur).

6e dimanche dans l’année C – 13 février 2022

Heureux ceux qui marchent selon la loi du Seigneur.

Les lectures de ce dimanche nous enseignent que la chose la plus importante que Dieu veut c’est notre bonheur. D’ailleurs, ce désir d’être heureux est inscrit au cœur de tous les hommes. La recherche du bonheur constitue le but ultime de toutes nos actions. Cependant. Il n’est rare que nous nous éloignions du chemin du bonheur que Dieu a tracé devant nous. Pour ce faire, la vie des croyants est parsemée de multiples poteaux indicateurs. Les mots « heureux ou malheureux », « béni ou maudit » que nous lisons dans les lectures de ce sixième dimanche font partie du quotidien de notre vie .

L’évangile nous propose des béatitudes qui prennent les pauvres comme des protagonistes et les malheurs qui guettent les riches. Les deux voies tracent le plan programmatique de Jésus dans l’évangile de Saint Luc. Les Béatitudes sont une forme littéraire connue depuis l’Antiquité en Égypte, en Grèce … Également, nous avons plusieurs témoignages dans la Sainte Bible, notamment dans le livre de la sagesse et la littérature prophétique. Dans les psaumes en général, une personne qui respecte fidèlement la loi est considérée comme bénie : « Béni soit l’homme qui n’assiste pas aux réunions des méchants et ne suit pas la voie des pécheurs … mais il aime la loi du Seigneur et la médite jour et nuit  » (Ps 1,1) ; « Heureux ceux qui marchent selon la loi du Seigneur » (119,1) …

Les béatitudes et les malédictions de Jésus par rapport à celles de l’Ancien Testament présentent des différences fondamentales. La littérature de la sagesse dans l’Ancien Testament insiste sur un comportement conforme à la loi pour être béni, tandis que dans l’évangile, Jésus n’exige aucun comportement éthique spécifique, comme condition pour être déclaré béni. Simplement les pauvres, ceux qui pleurent, les persécutés… sont bénis.

Frères et sœurs, les lectures de ce dimanche mettent en évidence l’importance du bon choix pour être heureux. En opposant deux comportements ou attitudes, celui des justes et celui des pécheurs. Ceux qui ont choisi la bonne direction sont appelés « les justes ». Ces derniers se voient consacrer la plus grande partie de la première lecture, du psaume et de l’évangile. En revanche, ceux qui ont fait le mauvais choix, que l’on appelle « les méchants ou les maudits » bénéficient d’un traitement marginal. Bref, seul vaut la peine que l’on parle longuement du sort des bienheureux. Les autres là, c’est-à-dire la face obscure de chacun de nous, les expériences malheureuses ne sont que la « paille balayée par le vent ». Vivons comme les bénits, toujours convoqués au bonheur et au rendez-vous du Seigneur.

5e dimanche dans l’année C – 6 février 2022

                                            Is 6, 1-2a. 3-8; 1Co 15, 1-11; Lc 5, 1-11

L’Appel du Seigneur : la Vocation d’Isaïe, de Paul, de Pierre, Jacques et Jean.

« Ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu, et la grâce dont il m’a comblé n’a pas été stérile » 1Co 15.

Chaque homme comme Isaïe, Paul, Pierre, Jean et Jacques, est appelé à être ce qu’il est profondément ; à trouver un sens à son existence. Tout homme est appelé à faire quelque chose dans sa vie.

En effet, les ados d’aujourd’hui comme ceux d’hier se demandent tous un jour ou l’autre ce qu’ils feront dans la vie. C’est une question qu’ils porteront pendant de nombreuses années pour certains et certaines. Pour d’autres la voie est toute tracée. Leur choix ne les préoccupe pas. Ils suivront les traces d’un père ou d’une mère. Ils se lanceront dans un domaine qui les passionne déjà. Pour plusieurs, le chemin sera plus long. Il se fera à travers des hauts et des bas. Des essais et des échecs. C’est la vie dira-t-on… Nous sommes ici sur le terrain du choix d’un travail ou d’une profession.

Il en va ainsi pour la personne croyante qui désire découvrir son chemin, sa vocation car, comme le dit le pape François : « Ce qui importe, c’est que chaque croyant discerne son propre chemin et mette en lumière le meilleur de lui-même, ce que le Seigneur a déposé de vraiment personnel en lui (cf. 1 Co 12, 7) et qu’il ne s’épuise pas en cherchant à imiter quelque chose qui n’a pas été pensé pour lui. » (Exhortation Gaudete et Exsultate sur la sainteté n. 11)

Nous avons dans les trois textes d’aujourd’hui trois récits de vocations qui ont été vécues par des personnes comme nous qui ont été l’objet d’un choix particulier de Dieu. À cause de circonstances particulières, le chemin déjà poursuivi a pris pour elles une direction nouvelle et inattendue. C’est ce qui est arrivé à Isaïe, à Paul, à Pierre et aux autres disciples du Christ.

La vocation d’Isaïe, Paul, Pierre passe par une rencontre.

Cette rencontre peut être extraordinaire comme la théophanie que vit Isaïe, perturbante comme celle de Paul sur le chemin de Damas, ou plus simple comme celle de Pierre qui rencontre un homme alors qu’il pêche sur le lac. Continuer la lecture

Lundi 31 janvier 2022

Arrivé dans le pays des Géraséniens, Jésus y fit la rencontre d’un homme possédé par une légion des démons. Il le guérit en envoyant les mauvais esprits dans un troupeau de porcs. Ceux-ci se précipitèrent de la montagne et se noyèrent dans la mer. Ce qui provoqua l’irritation des habitants qui demandèrent à Jésus de quitter leur territoire.

Dieu éternel et tout-puissant, même si nous nous sommes éloignés de toi en commettant toutes sortes des péchés et en fréquentant les esprits impurs, tu es le premier à voir les dangers qui nous guettent et tu manifestes la force de ton bras pour nous sauver. Par ton Fils Jésus Christ, augmente en nous la foi en ta grande tendresse et aide-nous à espérer ton salut malgré le poids du malheur qui pèse sur nous (2 S 15, 13-14.30 ; 16, 5-13a; Ps 3, 2-3, 4-5, 6-7; Mc 5, 1-20).

 

Samedi 29 janvier 2022

Si durant notre traversée de ce monde vers la rive du Royaume de Dieu, nous rencontrons des vents violents et toutes sortes de contrariétés, n’ayons pas peur. Rappelons-nous que Jésus est avec nous. Car, par la seule puissance de sa parole, il nous sauvera de tout danger.

Seigneur Dieu, tu sais combien nous nous sentons perdus et inquiets lorsque nous traversons des situations difficiles. Tu sais aussi combien la culpabilité peut nous ronger. Dans ta grande miséricorde, redonne-nous ton Esprit Saint et augmente en nous la foi en ta présence agissante dans nos vies (2 S 12, 1-7a.10-17; Ps 50, 12-13, 14-15, 16-17; Mc 4, 35-41)