Mardi 16 novembre 2021

En entendant Jésus nous dire qu’il est venu sur la terre pour « chercher et sauver ce qui était perdu », comment ne pas penser aux trois paraboles de la miséricorde – La brebis perdue, la pièce d’argent perdue dans la maison et le père miséricordieux- (Lc 15, 1-32) ?

 

Dieu de miséricorde, tu nous as envoyé ton Fils Jésus Christ pour nous manifester ton grand amour et pour nous sauver du mal et de la mort. Donne-nous ton Esprit Saint afin qu’il nous aide à écouter la voix de ton Fils, à voir en lui le chemin qui conduit vers toi et à accueillir le salut qu’il nous offre par sa mort et sa résurrection (Lc 19, 1-10).

 

 

Lundi 15 novembre 2021

Jésus demanda à l’aveugle de Jéricho : « que veux-tu que je fasse pour toi ? » Comme il était aussi mendiant, cet homme aurait pu demander de l’argent, de la nourriture ou un bien matériel. Mais, il a demandé de voir. C’est la chose la plus importante qui va transformer tout le reste de sa vie. Et si, aujourd’hui, le Christ pose cette même question à chacun de nous, que lui répondrions-nous ?

Seigneur Jésus Christ, tu sais ce qui constitue notre handicap dans la vie et dans la relation à nous-mêmes, aux autres et à toi. Donne-nous ton Esprit Saint afin que chacun de nous te demande l’unique chose nécessaire et essentielle qui lui manque, qui lui ouvrira de nouveaux horizons et qui lui permettra de se mettre à ta suite (Lc 18, 35-43).

 

33e dimanche dans l’année B – 14 novembre 2021

Bien aimé(e)s dans le Seigneur, loué soit Jésus-Christ à jamais !

En cet avant dernier dimanche de l’année liturgique B, Jésus nous parle lui-même de son Retour dans la gloire à la fin des temps ; en montrant qu’il assume totalement sa mission, une mission qui touche tout l’univers. Il insiste sur le sens de l’urgence de notre situation et la nécessité de décider en fonction du jugement imminent ; car il sera le juge qui viendra dans toute sa puissance et sa gloire, alors ses enseignements et ses disciples seront justifiés.

A travers les images qui semblent nous faire peur que Jésus utilise, nous voyons son invitation pressante à se préparer et de faire preuve de vigilance ; puisque le jour de sa venue annonce le Salut et la confirmation des justes, un jour de joie, pas de crainte. Cependant nous devons faire attention afin de ne pas être pris au dépourvu lorsque ce jour mystérieux arrivera. Sachons lire les signes de temps car quant à la date, seul le Père connait nous dit l’auteur sacré.

Que Dieu nous en donne la grâce.

Père Magloire 

Samedi 13 novembre 2021

Aujourd’hui, Jésus nous rappelle la nécessité de prier sans jamais nous décourager. Car, Dieu, qui est un Père plein d’amour, exauce toujours les prières de ses enfants. Mettons donc notre foi et notre espérance en la grande bonté divine !

 

Seigneur Jésus Christ, merci de nous avoir partagé ta propre expérience de la prière. Envoie-nous l’Esprit de fidélité afin qu’il vivifie notre foi, qu’il nous encourage à prier avec persévérance et à garder l’espérance d’être toujours exaucé (Lc 18, 1-8).

Lundi 8 novembre 2021

Nous avons besoin d’une foi profonde et solide pour rester en permanence dans la pratique des vertus et pour avoir la force de pardonner sans compter.

 

Seigneur Jésus Christ, augmente en nous la foi afin que nous puissions compter en toutes occasions sur le soutien de l’Esprit Saint : qu’il nous aide à être des lampes-témoins qui scintillent et qui orientent nos frères et sœurs vers le Père; qu’il nous inspire des paroles et des actions de miséricorde envers ceux qui nous ont offensés (Lc 17, 1-6).

32e dimanche dans l’année B – 7 novembre 2021

1 R 17, 10 – 16 ; He 9, 24 – 28 ; Mc 12, 38 – 44.

« Cette veuve pauvre a mis dans le Trésor plus que tous les autres ».

Frères et sœurs,

Le Christ aujourd’hui nous révèle une belle qualité de son divin cœur. Il ne nous juge pas selon nos apparences, mais il voit ce que nous sommes réellement au fin fond de nous-mêmes.

Deux figures des veuves dominent aujourd’hui la liturgie de la parole : la veuve de Sarepta dont la générosité est récompensée grâce au prophète Elie et la femme pauvre qui selon l’Evangile de Marc, vient déposer deux piécettes dans le tronc du Temple.

La grande question que nous pouvons dégager de ces textes est « quel est le critère de notre générosité ? : la quantité de ce que nous donnons ou l’intention avec laquelle nous donnons ».

La première lecture nous raconte qu’en période de sécheresse, la veuve de Sarepta se montre généreuse envers le prophète Elie et le nourrit en utilisant la réserve de nourriture qu’elle avait gardé pour son fils et pour elle-même.

En effet, la veuve de Sarepta était étonnée de réaliser que sa réserve de farine et d’huile ne s’épuisait pas. Et ce miracle nous apprend que le Seigneur agit toujours en faveur de ceux qui se désencombrent d’eux-mêmes pour combler les autres. Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir. Et lorsqu’on donne librement d’un cœur généreux, dans l’intention d’offrir à Dieu, on peut être béni par le Seigneur lui-même. Continuer la lecture

Samedi 6 novembre 2021

Jésus nous interroge aujourd’hui sur notre rapport à l’argent : Utilisons-nous notre argent pour faire le bien ou pour faire le mal ? Est-ce que les autres personnes peuvent-elles nous faire entièrement confiance dans la gestion de l’argent ? Aimons-nous l’argent plus que Dieu et le prochain ?

 

Dieu notre Père, par les mérites de Jésus Christ, donne-nous la grâce de t’aimer plus que toute autre chose et d’aimer sincèrement notre prochain. Et nous apprendrons ainsi, non seulement à acquérir honnêtement notre argent et à l’utiliser généreusement, mais également à gérer avec intégrité celui des autres (Lc 16, 9-15).

Vendredi 5 novembre 2021

Si le Seigneur Jésus souligne bien les mauvaises qualités de ce gérant (gaspillage et malhonnêteté), il vante pourtant son pragmatisme et son habilité (il pense, convoque un à un, etc.) qui sont des qualités que les fils de lumière peuvent aussi utiliser honnêtement pour faire avancer la cause du Royaume de Dieu. 

 

Dieu notre Père, remplis-nous de ton Esprit d’intelligence et de sagesse afin que nous soyons toujours habiles à faire le bien et capables de créativité et d’innovation pour faire advenir ton Règne d’amour dans le monde (Lc 16, 1-8).

Jeudi 4 novembre 2021

Les scribes et les pharisiens sont des hommes qui se croient justes et regardent avec mépris et condescendance les pécheurs. Ils récriminent contre Jésus parce qu’il fait bon accueil aux publicains et aux pécheurs.

Père aimant et miséricordieux, donne-nous assez d’humilité et de bienveillance afin que nous ne puissions pas juger et condamner les autres hommes. Et inspire-nous le regret sincère de nos fautes ainsi que le désir vrai de nous convertir et de nous amender (Lc 15, 1-10).

 

Mesures d’application depuis le 1er novembre

Chers diocésains,

À partir de ce 1er novembre, de nouvelles règles sanitaires décidées par les autorités entreront en application en Belgique, et, donc, sur l’ensemble du territoire wallon dont fait partie notre diocèse. Mgr l’évêque et son conseil souhaitent rappeler et commenter brièvement ces règles.

1. Pour toute célébration dans les lieux de cultes, les règles actuelles sont maintenues comme telles, sans modification : obligation d’aération (malgré le froid qui s’installe), port du masque couvrant le nez et la bouche, et désinfection obligatoire des mains (gel hydroalcoolique à l’entrée des églises). Les orateurs et les choristes peuvent retirer leur masque durant les prises de paroles et les chants, pour autant que la distance avec l’assemblée soit respectée. Le Covid Safe Ticket (CST) n’est pas d’application pour les célébrations, l’accès aux célébrations étant garanti à tout fidèle, pourvu qu’il applique les règles ci-dessus.

2. Les activités culturelles se déroulant dans des lieux de culte (concerts, expositions, conférences…) ne peuvent être considérées comme des célébrations et sont donc soumises au protocole de la culture, qui devra être respecté. Pour y accéder, qui que l’on soit, le Covid Safe Ticket (CST) sera d’application, à partir de 50 personnes.

3. Certaines missions, qui font partie intégrante de la charge pastorale que reçoivent les prêtres, diacres ou assistants paroissiaux, sont également concernées par les règles sanitaires, comme c’est le cas pour d’autres professions. Notamment, les services d’aumônerie dans les hôpitaux et les maisons de repos ne peuvent être abandonnés ou négligés ; des activités et réunions pastorales (récollections, conférences, conseils divers…) doivent être maintenues. Les acteurs pastoraux concernés assumeront ces missions entièrement ou participeront à ces réunions et activités, en obtenant le Covid Safe Ticket (CST) qui se présente sous trois formes différentes :
Un certificat de vaccination attestant d’une vaccination complète.
Un certificat de test PCR négatif effectué dans les 48 heures, ou un test antigénique (test rapide) négatif effectué dans les 24 heures ; les tests doivent être réalisés par une personne légalement habilitée. Le coût de ces tests est entièrement à charge du demandeur, et ne peut être imputé aux paroisses.
– Un certificat de rétablissement Covid datant de 180 jours au maximum.
De plus amples informations sur ces certificats sont disponibles sur le site Covidsafe.be.

4. Ces mesures, on le comprend, doivent permettre d’éviter l’aggravation des contaminations et hospitalisations, et, ce faisant, la prise de mesures plus restrictives. Elles sont d’application à partir du 1er novembre et le resteront jusqu’au 15 janvier 2022.

5. Les mois passés ont été fatigants ; la reprise pastorale de septembre a permis cependant de reprendre courage, avec la joie des retrouvailles et l’élan de la mission. C’est dans cette dynamique que Mgr l’évêque appelle tous les diocésains engagés dans la pastorale à appliquer avec honnêteté et civisme ces nouvelles règles sanitaires, dans le souci du bien commun, au-delà des options ou choix personnels.

Je vous souhaite une belle et lumineuse fête de Toussaint.

chanoine Joël Rochette, vicaire général