Lundi 27 septembre 2021

Nous ne devons pas être uniquement préoccupés à rechercher la première place ni à vouloir que tous passe par nous. Ce qui est le signe manifeste de l’orgueil. C’est pourquoi, Jésus nous donne l’image de l’enfant et nous invite à imiter son humilité, sa petitesse et son innocence. 

 

Seigneur Dieu, apprends-nous à ressembler à l’enfant dans son innocence, sa petitesse et son humilité. Guéris-nous de tout orgueil et de tout germe d’égoïsme (Lc 9, 46-50).

Prière pour la journée du migrant – Pape François

Père saint et bien-aimé, ton Fils Jésus nous a enseigné que dans le ciel une grande joie éclate quand quelqu’un qui était perdu est retrouvé, quand quelqu’un qui a été exclu, rejeté ou écarté est accueilli de nouveau dans notre nous, qui devient ainsi toujours plus grand.
Nous te demandons d’accorder à tous les disciples de Jésus et à toutes les personnes de bonne volonté la grâce de faire ta volonté dans le monde.
Bénis chaque geste d’accueil et d’assistance qui place tous ceux qui sont en exil dans le nous de la communauté et de l’Église, pour que notre terre puisse devenir, comme tu l’as créée, la maison commune de tous les frères et sœurs. Amen. »

Samedi 25 septembre 2021

Jésus avait annoncé sa Passion à ses disciples. Mais ceux-ci n’en saisissaient pas le sens et la portée. Car, seul l’Esprit de Dieu peut nous aider à mieux comprendre la réalité, le sens et l’impact de la souffrance de Jésus Christ pour nous et pour notre salut.

Seigneur notre Dieu, pour nous manifester ton amour et pour nous sauver du péché et de la mort, ton Fils Jésus Christ a accepté la souffrance et la mort. Donne-nous ton Esprit d’intelligence et de sagesse afin que, chaque jour, nous prenions conscience de l’importance de ce sacrifice qui nous a réconciliés avec toi et qui nous ouvre à la vie éternelle (Lc 9, 43-45).

 

Vendredi 24 septembre 2021

Comme il avait interrogé ses disciples, Jésus demande aussi aujourd’hui personnellement à chacun de nous : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

 

Père éternel, donne-nous ton Esprit Saint afin que nous ne puissions pas nous contenter de savoir des choses sur Jésus et sur son message, mais de construire une vraie relation personnelle avec lui (Lc 9, 18-22).

Jeudi 23 septembre 2021

Après la lecture de ce petit passage de l’évangile, nous pouvons nous demander : pourquoi Hérode cherchait-il à voir Jésus ? Voulait-il s’assurer que ce n’est pas Jean Baptiste qui est ressuscité ? Voulait-il devenir disciple de Jésus ? Était-il attiré par son enseignement ? Avait-il peur de ce Jésus dont tout le monde parlait ? La popularité de Jésus le dérangeait-il ?

 

Dieu notre Père, suscite en nous le désir sincère de voir ton Fils Jésus Christ. Car, en contemplant son visage, nous découvrirons qu’en lui, nous avons accès à toi notre Père et qu’à travers lui, nous nous apercevrons, qu’en chaque homme et en chaque femme, nous avons un frère et une sœur à aimer et à servir (Lc 9, 7-9).

Mercredi 22 septembre 2021

Jésus donne aux Douze Apôtres la mission d’aller dans les villes et les villages pour annoncer l’arrivée du Règne de Dieu. Pour cela, il leur dote de l’autorité sur les démons et du pouvoir de guérir toutes les maladies et toutes les infirmités. 

 

Seigneur Jésus Christ, comme les Apôtres, tu nous envoies aussi aujourd’hui en mission dans le monde en commençant par notre lieu de vie et de travail. Donne-nous la grâce de nous contenter du minimum au niveau matériel et la sagesse de proposer et non d’imposer l’Evangile (Lc 9, 1-6).

Mardi 21 novembre 2021

Appelé par Jésus, sans aucune hésitation, Matthieu se leva et suivit Jésus aussitôt. Sommes-nous aussi prêts à dire oui à Dieu en quittant tout pour suivre son Fils ?

 

Seigneur Dieu, tu nous appelles également aujourd’hui à tout quitter pour nous mettre à la suite du Christ. Libère-nous de toutes les attaches qui nous retiennent afin que nous nous engagions pour toute notre vie à proclamer la Bonne Nouvelle du Royaume ( Mt 9, 9-13).

Lundi 20 septembre 2021

Nous n’allumons pas une lampe pour la cacher sous une couverture. Nous la mettons, plutôt, sur le lampadaire afin qu’elle brille et éclaire ceux qui entrent ou qui sont dans une maison. C’est-à-dire que chaque disciple du Christ a le devoir du bon témoignage.

 

Père très saint, tu as envoyé ton Fils Jésus dans le monde pour qu’il soit notre lumière. Aide-nous à rester branchés sur lui afin que nous soyons les reflets de sa présence lumineuse parmi nos frères et sœurs ( Lc 8, 16-18).

25e dimanche dans l’année B – 19 septembre 2021

Sg 2, 12.17-20 ; Jc 3, 16 – 4,3 ; Mc 9, 30 – 37

Le chemin du service et de l’humilité.

« De quoi discutiez-vous en chemin ? » (Mc 9, 33)

Les disciples de Jésus sont dans une problématique de rivalité, ils se discutent pour savoir lequel d’entre eux est le plus grand. Chose curieuse, mais Jésus leur dit que ce n’est pas mal d’être premier, en plus il leur donne des moyens d’y parvenir.

Le moyen d’après lui est bien simple, et à la portée de tout le monde. « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous » (Mc 9, 35).

Mais c’est fort triste de voir que ceux qui cherchent à rendre service aux autres d’une bonne foi, de fois deviennent des témoins gênants. Leur manière de vivre devient un reproche permanent pour les autres.                                                     Ce sont ceux que le livre de la Sagesse appelle des serviteurs souffrants. Et c’est sous les traits du serviteur souffrant, du prophète persécuté, que Jésus se présente aujourd’hui dans l’Evangile de Marc.

Alors que Jésus leur annonce sa passion et sa mort, les disciples se querellent pour savoir qui est le plus grand parmi eux. Contraste cinglante entre le dépouillement volontaire du serviteur, décidé à aller jusqu’au bout de sa mission, et les rêves de prestige qui hantent ses compagnons.                                    Voilà qui s’interroge nos pratiques et nos mentalités, ici et maintenant : le désir de passer avant l’autre. Nous ressemblons aux disciples quand nous faisons passer nos intérêts personnels avant ceux de la communauté.                          N’avons-nous pas vu des gens qui profitent des pires catastrophes, des guerres, des famines, des incendies, des inondations pour s’enrichir aux dépens des ceux qui sont éprouvés, prétextant qu’ils rendent service ?

Pour purifier les intentions de ses disciples, Jésus, comme le faisaient souvent les prophètes, illustre par un geste son enseignement. Il prend un enfant, il l’embrasse et dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille » (Mc 9, 37).

Qu’est-ce que cela veut dire être comme un enfant ?

Un enfant est-il sans péchés, pur et innocent ? Un enfant ne convoite-t-il jamais le jouet de l’autre ? Un enfant n’est-il jamais jaloux d’un autre ? Un enfant ne se bat il jamais avec ses frères et sœurs ?

Nous savons tous que ce n’est pas vrai. Les enfants, comme les adultes, peuvent être jaloux, colériques, violents, envieux, se disputent un jouet ou l’affection de leurs parents. Ce n’est pas par là qu’il faut chercher.

Le Psaume 130 nous dit : « Mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère ».

Être un enfant ne veut pas dire être pur et parfait, être comme un enfant veut dire être petit, faible, vulnérable. Un enfant a besoin de l’autre pour vivre. L’enfant a besoin d’amour pour vivre, besoin de confiance, d’affection, besoin qu’on lui pardonne ses bêtises.

Être un enfant face à Dieu, c’est se reconnaître petit et faible. C’est savoir que nous avons besoin de son amour, de sa tendresse, de son pardon pour vivre. C’est reconnaître que sans lui nous sommes perdus et tristes, c’est accepter ses limites et sa faiblesse, reconnaître que c’est lui qui nous donne notre pain de chaque jour. C’est cela la sagesse de Dieu et non la sagesse des hommes, pleine de convoitise comme le dit saint Jacques.

Dans la deuxième lecture, saint Jacques vise les dissensions et les rivalités qui existaient entre les chrétiens, entre riches et pauvres. La soif de s’enrichir justifiait pour les gros propriétaires l’emploi de tous les moyens y compris la violence et le meurtre. C’est cette convoitise inscrite au fond de l’homme qui est génératrice des guerres, des injustices et des inégalités. Cependant, qui se laisse modeler par Dieu, est artisan de paix, car celle-ci se construit dans la droiture, la tolérance, la justice et le service qui est son fruit précieux.

Frères et sœurs, en ce dimanche Jésus nous met en garde contre un certain nombre de défauts qui détruisent les relations humaines et la relation que l’on peut avoir avec Dieu : la jalousie, la convoitise, les rivalités, le désir de passer avant l’autre, l’ambition, la violence, tous ces traits de notre humanité sont à bannir. Et pour dépasser tout cela, il nous faut accueillir Dieu comme un petit enfant et être au service des autres.

Il y a toujours mille occasions qui se présente quotidiennement devant nous pour rendre service et nous n’en profitons pas pour être grand devant le Seigneur.

Abbé Hugues Mbatizoma

 

 

 

 

Samedi 17 septembre 2021

En explicitant pour ses disciples la parabole du semeur, Jésus met l’accent sur la Parole de Dieu et sur son accueil par les hommes. Accueillons-nous la Parole de Dieu dans un cœur dispersé, superficiel, encombré ou généreux ?
Père très bon, toi qui sèmes ta Parole avec une grande générosité, dispose notre cœur afin qu’il soit une bonne terre qui accueille avec joie ta Parole, qui en comprend le sens profond et qui la met en pratique en produisant d’excellents fruits d’amour (Lc 8, 4-15).