Mercredi 15 septembre 2021 – Notre Dame des douleurs

Pleine de douleur et de compassion, Marie était présente au pied de la croix sur laquelle son Fils était crucifié. C’est là que Jésus lui a demandé de prendre Jean comme son fils. Et à ce dernier, le Christ confie sa Mère.

 

Seigneur Jésus Christ, tu nous as donné Marie pour qu’elle soit aussi notre Mère et qu’elle prenne soin de ton Église. Écoute les prières qu’elle t’adresse en faveur de chacun de tes frères et sœurs confrontés à la souffrance et à la mort (Jn 19, 25-27).

Mardi 14 septembre 2021 – fête de la Croix Glorieuse

Jésus, Fils de l’homme, descendu du ciel, élevé sur la croix et dans la gloire, est l’expression vivante de l’Amour du Père. Par lui, nous avons le salut et nous accédons à la vie éternelle.

 

Père très bon, tu nous as envoyé ton Fils Jésus Christ pour nous manifester ton amour et pour nous sauver. Donne-nous ton Esprit Saint afin que nous puissions croire en lui et le proclamer comme le Seigneur de nos vies (Jn 3, 13-17).

Lundi 13 septembre 2021

Le Centurion croit en la performance de la parole de Jésus. Sur la base de sa propre expérience de chef qui commande et voit ses ordres exécutés à la lettre, il affirme et croit que la parole de Dieu a et doit avoir une performance encore plus grande.

 

Seigneur, augmente en nous la foi en ta Parole qui donne vie, qui crée et réalise immanquablement les promesses que tu as faites à ton peuple (Lc 7, 1-10).

Samedi 11 septembre 2021

En disant que l’on reconnaît l’arbre à son fruit, Jésus nous rappelle que nos actions sont souvent le reflet de la bonté ou de la malice de notre cœur.

 

Père très bon, aide-nous à construire notre vie intérieure sur le roc en écoutant ta Parole et en la mettant en pratique. Ainsi, notre cœur sera rempli d’amour et débordera de bonté sur nos frères et sœurs (Lc 6, 43-49).

Jeudi 9 septembre 2021

Comme à ses disciples, Jésus nous redit aujourd’hui que si nous arrivons à aimer sincèrement nos ennemis, si sans les juger, nous pardonnons à nos frères et sœurs de tout notre cœur en imitant la miséricorde divine, nous serons vraiment les fils et les filles du Père éternel.

 

Père tout-puissant et miséricordieux, donne-nous la grâce d’imiter ton amour et ta miséricorde envers nos frères et sœurs afin que nous devenions véritablement tes fils et tes filles en Jésus Christ ( Lc 6, 27-38).

Mardi 7 septembre 2021

Jésus choisit parmi ses disciples douze personnes auxquelles il donne le nom d’Apôtres. Il les choisit pour être avec lui et pour les envoyer en mission. Mais avant de faire ce choix vital pour la poursuite de sa mission, il prie son Père et s’en remet à celui qui est la source de toutes choses.

 

Dieu notre Père, toi qui es le Maître du monde et de l’histoire, donne-nous ton Esprit Saint afin que nous puissions te confier tous nos projets de telle manière que chacun de nos choix, comme disciples et Apôtres, corresponde vraiment à ta sainte volonté (Lc 6, 12-19).

Lundi 6 septembre 2021

Pour Jésus, guérir un malade ou un handicapé, sauver l’homme du mal et le rétablir dans sa dignité, priment sur toutes les considérations des scribes et des pharisiens. Et nous, combien de fois la peur du regard des autres nous empêche-t-elle d’agir et de faire le bien ?

 

Seigneur Jésus Christ, toi le Maître du sabbat venu dans le monde pour que nous ayons la vie en abondance, donne-nous la grâce de mettre fidèlement ta Parole en pratique afin que nous respections et honorions mieux la vie que tu nous as acquise par ta mort et ta résurrection (Lc 6, 6-11).

23e dimanche dans l’année B – 4 septembre 2021

Aujourd’hui, trois textes nous sont proposés qui convergent vers un enseignement essentiel. Isaie nous parle des signes auxquels on pourra reconnaître le Messie. St Jacques nous fait honte en nous montrant comment nous traitons les pauvres. St Marc lui, nous raconte un miracle de jésus.

Essayons maintenant de voir le lien qui unit ces trois textes.

Commençons par la lettre de St Jacques.

Une courte évocation nous met en face d’une vérité en laquelle nous n’aurons pas grand mal à nous reconnaître.

N’est-il pas vrai que nous sommes sensibles aux signes extérieurs lorsque nous traitons avec les gens ? Dès que quelqu’un est paré de quelque élément de richesse, argent, culture et savoir, autorité, aussitôt, cela déclenche en nous de réflexes de respect, de timidité, voire obséquiosités. Ces personnes-là font attention à nous, cela nous honore, pour le moins cela nous intéresse. St Jacques nous réveille en nous montrant combien il nous est facile de juger les gens sur accessoire. Il nous redit comment Dieu, lorsqu’il vint chez les hommes, choisit d’abord les pauvres. Bergers à la crèche, pêcheurs du bord du lac, voilà les premiers invités à venir à suite.

L’intention de Jacques n’est pas de faire un prône sur la charité. Il ne parle pas aumône. Sa seule intention est de nous montrer où est la dignité, la grandeur de l’homme. Voilà pourquoi la liturgie nous fait entendre le passage d’Isaïe.

Pour le prophète, le pauvre indique à tous ce que Dieu cherche à éveiller en l’homme. Notre véritable richesse n’est pas de l’ordre des biens de la terre, si noble soient-ils. Notre grandeur est dans le fait que Dieu nous appelle à lui ressembler. Notre vraie richesse consiste à écouter cet appel et à y répondre. Ecouter Dieu et répondre à sa parole, cela s’appelle la foi.

Or, n’est-il pas vrai que les richesses, le plus souvent, nous encombrent, nous enlèvent toute disponibilité à autre chose qu’au souci de les conserver et de les accroître ? Le pauvre est plus libre, plus disponible, plus accueillant.

Pour autant, l’évangile ne fait pas l’apologie de la pauvreté. Tout au contraire la Bible est une immense lutte contre toutes les formes de pauvreté. La pauvreté demeure un malheur dont il faut délivrer l’homme. Le signe auquel on reconnaît le Messie, l’Envoyé de Dieu c’est bien que les pauvres sont comblés. La pauvreté est le signe de l’homme déchu qu’il faut à tout prix relever. Le but de Dieu envoyant son Messie est de bien délivrer l’homme de toute pauvreté. Mais il ne le fera pas n’importe comment. Il est des richesses qui, au lieu de nous guérir, ne réussissent qu’à nous anesthésier sur nos pauvretés véritables.

Le texte de St Marc lui, nous éclaire sur ce sujet. Où est notre véritable pauvreté ?

Dans infirmité qui frappe notre écoute et notre parole. Nous sommes sourds, nous sommes muets. Incapables d’entendre la seule parole capable de nous enrichir, nous demeurons Incapables de dire, à notre tour, la vraie parole qui peut servir nos frères et les libérer. La vraie parole n’est pas celle qui vient de nous. La véritable parole doit, d’abord, être écoutée car elle vient d’un autre, elle vient de Dieu. Seul le Vivant peut dire la vie.

C’est, sans doute, le sens des miracles de jésus. Ils ne sont pas racontés dans l’évangile pour nous émerveiller. Ils sont rapportés afin que nous comprenions où est la source de toute parole vraie. Elle est en Jésus, parole éternelle de Dieu.

Cette parole divine, cette richesse, ne peut être reçue que par ceux qui la désirent fortement. Le sourd-muet de l’évangile comme tout infirme, comme tout malade, porte en lui le désir incoercible de guérir. Cette attente, en creux et en souffrance, peut recevoir la parole de jésus. Son désir était déjà en attente, en coïncidence avec le désir de Dieu. Le drame de nos richesses de la terre, c’est bien de colmater toutes les brèches de notre désir, d’engluer ce désir à des niveaux superficiels, d’éteindre en nous tout autre désir de profondeur, tout désir de Dieu.

Seigneur, rends-nous pauvres, rends-nous attentifs à ton désir de nous sauver. Tu es le seul à pouvoir combler le véritable désir de l’homme.

Abbé Jeannot-Basile.

Samedi 4 septembre 2021

Les pharisiens étaient préoccupés principalement par ce qui est permis ou interdit le jour du sabbat. Et, ils voulaient que tout le monde respecte scrupuleusement ces prescriptions relatives au jour consacré à Dieu.

 

Seigneur Jésus Christ, toi qui est le Maître du sabbat, tu nous en donnes le vrai sens. Donne-nous le courage d’arrêter notre travail régulièrement chaque septième jour pour nous reposer, pour nous ouvrir à ton Père et pour promouvoir tout ce qui est essentiellement vital pour nous-mêmes et pour le monde qui nous environne (Lc 6, 1-5).