Frère Marcel nous a quittés

Voilà une bien triste nouvelle, à l’âge honorable de 102 ans, Frère Marcel s’en est allé. Visage haut en couleur bien connu de tous les gembloutois depuis 1957, armé de son harmonica, il laissera un sacré vide derrière lui après une vie bien remplie au service des autres, et des jeunes en particulier. Sincères condoléances à sa famille, à l’ensemble des équipes du Collège Saint-Guibert et aux Frères des écoles chrétiennes.

Unissons nos prières pour lui et tous ceux qu’il laisse dans la peine et pour tous les jeunes qu’il aimait tant !

Les funérailles de Frère Marcel seront célébrées ce mardi 22 février à 10h30 à l’église St Guibert de Gembloux. 

 

Pour aller à Beauraing …

Attention, si vous projetez de vous rendre à Beauraing dans les prochains jours, la route habituelle entre la E411 et Beauraing est fermée. Pour rejoindre Beauraing en évitant un sacré détour, quitter l’E411 à la sortie 22 (Rochefort-Givet). De là, tourner à droite en direction d’Houyet. Suivre la N94 (Bois des Tailles) et tourner quelques centaines de mètres plus loin à gauche, vers Hérock, avant de rejoindre le village de Hour, pour ensuite emprunter la route principale qui mène à Beauraing via Focant.
Le trajet est le même dans l’autre sens (à Focant, tourner à gauche vers Hour, suivre les flèches E411 qui mènent à Hérock, puis à l’échangeur).

Echo de la célébration œcuménique du 20 janvier 2022

Dans le cadre de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens (18 au 25 janvier), la communauté protestante (église protestante unie de Belgique) de Gembloux et la communauté catholique ont célébré ensemble le Seigneur autour du thème proposé et préparé par les églises du Moyen-Orient :  Nous avons vu son astre à l’Orient et nous sommes venus lui rendre hommage.

La pasteure Priscille Djomhoué a assuré la prédiction, que vous pouvez retrouver à la fin de cet article.

Au cours de la célébration chacun a été invité à venir ajouter son étoile près de celle qui nous rappelle que la lumière du Christ brille sur nous comme elle brillait dans le ciel de Bethléem. En ajoutant nos propres étoiles au ciel, nous unissons nos dons et prières pour l’unité visible de l’Eglise.

Prédication           Matthieu 2, 1 -12

La parole de Dieu est lue par toute sorte de personnes : les poètes, les artistes et les savants. Les poètes et les artistes lisent avec le cœur, tandis que les savants lisent de manière analytique, avec la tête : les deux se complètent. Mais cette histoire des mages montre comment le Christ enrichit toute personne qui lui apporte son cœur. Les mages sont venus avec la joie dans leurs cœurs, et Dieu leur a permis de voir des choses merveilleuses.

L’évangéliste Matthieu nous donne une image positive des mages et les traite avec gentillesse. Mais cette bienveillance envers les mages ne signifie pas que l’astrologie ou les horoscopes sont légitimes pour le juif. Les principaux moyens de révélation de Dieu pour eux sont les prophètes, les Écritures, et non les étoiles. L’astrologie constitue un système religieux alternatif, incompatible avec la croyance juive, car elle accorde trop d’importance au mouvement des astres. Dieu est au contrôle, mais pas les étoiles.

L’utilisation par Dieu d’une étoile pour guider ces mages vers Jésus était une chose unique. Dieu en effet ne nous parlent pas un langage que nous n’allons pas comprendre : il utilise notre cadre de vie. Il utilisa alors le cadre de vie des mages, leurs outils et leurs symboles pour leur parler, pour les orienter, pour leur annoncer le salut.

Ces mages faut-il le signaler ne sont pas de Bethlehem. Etrangers et païens, ils sont porteurs de coutumes étranges et leur sagesse n’est pas celle du judaïsme, dirons-nous, comme nous le ferions avec nos contemporains d’ailleurs : nous, hommes et femmes des églises, ne regardons-nous pas trop souvent ceux qui sont éloignés avec méfiance ? Sommes-nous prêts à accepter qu’il y ait en dehors de notre église, de notre confession religieuse, qu’il y ait ailleurs des hommes et des femmes qui vivent avec leurs cultures, une relation authentique au Dieu vivant ? Continuer la lecture

Les enfants du caté célèbrent Noël

La veillée de Noël a été animée par les enfants de la catéchèse de nos paroisses (Gembloux et Grand-Manil) dans l’église St Guibert. Ils ont présenté une saynète de la Nativité du Seigneur. Parmi eux, certains ont joué le rôle des anges, des bergers avec leurs moutons et d’autres celui de Marie, Joseph et l’Enfant Jésus.

Lors de la proclamation de l’Evangile, celles et ceux qui représentaient les anges ont entouré l’évangéliaire de leurs lumières.

Les mêmes enfants de la catéchèse, ont continué le service de la communauté comme enfants de chœur par la procession des dons et le service de l’autel.

C’était une célébration joyeuse, chaleureuse mais aussi participative avec de nombreux chants festifs.

Meilleurs vœux à toute la communauté paroissiale de Gembloux et de Grand-Manil

Marie-Luce Mauclet, catéchiste de Gembloux 
Merci à André-César, sacristain pour la photo

Lettre pastorale de Mgr Warin

Chers diocésains,

Les quatre évangélistes, Matthieu, Marc, Luc et Jean, s’accordent pour faire commencer la mission de Jésus au lendemain de son baptême. En conséquence, on peut penser que c’est au milieu des eaux du Jourdain que Jésus a pris conscience de la mission salvifique à lui confiée par le Père.

Au célèbre Musée des Offices à Florence, il y a une toile du peintre italien Verrocchio, dont Léonard de Vinci fut l’élève, représentant le baptême de Jésus. Elle nous montre Jean le Baptiste seul avec Jésus, et versant de l’eau sur la tête de ce dernier à l’aide d’une coquille.

Il y a peu de chance que cette représentation, qui a influencé l’image courante qu’on se fait du baptême de Jésus, soit conforme à la vérité historique. Le baptême auquel invitait Jean le Baptiste se faisait par immersion, semble-t-il. Sur un signe donné par lui, les prosélytes se plongeaient ensemble dans l’eau du Jourdain. Et rien dans les évangiles ne permet de penser que le baptême de Jésus se serait déroulé autrement. Continuer la lecture