Les enfants du caté célèbrent Noël

La veillée de Noël a été animée par les enfants de la catéchèse de nos paroisses (Gembloux et Grand-Manil) dans l’église St Guibert. Ils ont présenté une saynète de la Nativité du Seigneur. Parmi eux, certains ont joué le rôle des anges, des bergers avec leurs moutons et d’autres celui de Marie, Joseph et l’Enfant Jésus.

Lors de la proclamation de l’Evangile, celles et ceux qui représentaient les anges ont entouré l’évangéliaire de leurs lumières.

Les mêmes enfants de la catéchèse, ont continué le service de la communauté comme enfants de chœur par la procession des dons et le service de l’autel.

C’était une célébration joyeuse, chaleureuse mais aussi participative avec de nombreux chants festifs.

Meilleurs vœux à toute la communauté paroissiale de Gembloux et de Grand-Manil

Marie-Luce Mauclet, catéchiste de Gembloux 
Merci à André-César, sacristain pour la photo

Lettre pastorale de Mgr Warin

Chers diocésains,

Les quatre évangélistes, Matthieu, Marc, Luc et Jean, s’accordent pour faire commencer la mission de Jésus au lendemain de son baptême. En conséquence, on peut penser que c’est au milieu des eaux du Jourdain que Jésus a pris conscience de la mission salvifique à lui confiée par le Père.

Au célèbre Musée des Offices à Florence, il y a une toile du peintre italien Verrocchio, dont Léonard de Vinci fut l’élève, représentant le baptême de Jésus. Elle nous montre Jean le Baptiste seul avec Jésus, et versant de l’eau sur la tête de ce dernier à l’aide d’une coquille.

Il y a peu de chance que cette représentation, qui a influencé l’image courante qu’on se fait du baptême de Jésus, soit conforme à la vérité historique. Le baptême auquel invitait Jean le Baptiste se faisait par immersion, semble-t-il. Sur un signe donné par lui, les prosélytes se plongeaient ensemble dans l’eau du Jourdain. Et rien dans les évangiles ne permet de penser que le baptême de Jésus se serait déroulé autrement. Continuer la lecture

Message de Noël de Mgr Warin

Dieu a choisi d’habiter toutes les misères
Quand le ciel décide de toucher la terre, quand Dieu entend rejoindre l’homme au point de se faire l’un des nôtres, il ne descend pas en grande pompe, par un monumental escalier de marbre blanc. Il choisit de naître petit enfant, dans un décor de misère, à la belle étoile, dans une mangeoire d’animaux. Dans son amour de feu, Dieu se met sur la paille.
Je me suis demandé ce qu’est la crèche dans l’aujourd’hui. J’ai pensé que ce sont les pauvretés.
Les deux biens les plus élémentaires pour l’homme, ce sont le pain et l’enfant. On peut se passer de confiture ou de choco, mais on ne peut faire l’économie de pain. Quand l’homme n’a même plus ce dernier, sa seule richesse est sa descendance, sa proles. Il est proprement alors un prolétaire.
Je suis frappé par ceci : les deux modes surtout choisis par Dieu pour se rendre présent, ce sont le pain (pensons au pain eucharistique) et l’enfant (pensons au mystère de Noël), les deux biens les plus élémentaires. N’est-ce pas un indice sûr de la volonté de Dieu de rejoindre nos pauvretés ?
Il est venu comme un pauvre, au creux de l’hiver, au plus fort de la nuit, alors que la ténèbre est le plus ténèbre. Pour habiter les misères, toutes les misères, les morsures d’un monde trop froid, les nuits parfois d’encre. Et quand il entre dans la nuit des hommes, la nuit épaisse devient une douce nuit.
De tout cœur, je vous souhaite à tous et à toutes de vous sentir approchés, en ce temps de Noël, par le Dieu venu tout sauver. Alors les yeux éteints passeront à la lumière, les bouches closes à la chanson, et les pauvres au salon.

Sainte fête de Noël !
+ Pierre Warin

Introduction au 4e dimanche de l’Avent C – 19 décembre 2021

Apprenant par l’ange, la grossesse de sa cousine Elisabeth, Marie se met en route avec empressement, malgré la difficulté du chemin, pour partager sa joie mais aussi pour l’aider dans sa vie quotidienne.

Et nous, comment réagissons-nous face aux urgences de notre monde : climatique, économique, sociale … Baissons-nous les bras face à l’ampleur de la tâche ou nous mettons-nous en route pas après pas, nous laissant guider par la présence aimante et bienveillante de Dieu pour tous et spécialement pour les humbles, les petits, les laissés pour compte …

Introduction au 3e dimanche de l’Avent C – 12 décembre

En toute circonstance, Dieu nous invite à la joie. En ces temps de crise, peut-être n’avons-nous pas le cœur à la fête. Peu importe : laissons-nous envahir par cette joie car, de cette joie naîtra une bienveillance envers soi-même et envers les plus fragiles. Bienveillance, qui, à défaut de changer le monde du jour au lendemain, lui redonnera des couleurs.

C’est de cette façon que nous pourrons connaître la joie promise, non pas un bonheur superficiel, mais une joie profonde et vraie, une conversion centrée sur Dieu, sur les autres, sur les plus défavorisés, sur la nature

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C’est ce week-end qu’aura lieu dans toutes les paroisses, la collecte pour l’action Vivre Ensemble. Si vous ne pouvez pas participer vous pouvez verser votre contribution par  – Un don par bulletin de virement au compte n° BE91 7327 7777 7676
– Un don régulier. Avec une domiciliation, vous nous aidez à mieux planifier nos programmes et vous garantissez notre force d’action sur le long terme tout en nous permettant de réduire nos frais de courrier. Sur simple demande au 02 227 67 09 ou par email à dons@vivre-ensemble.be, nous vous enverrons le document nécessaire à la mise en place de votre don régulier.
– Un don en ligne via notre site internet sur vivre-ensemble.be
– Un don par testament. Contactez-nous pour recevoir notre brochure au
0490 57 97 47 ou par email à catherine.houssiau@entraide.be

Chaque don nous aidera à soutenir le formidable travail accompli par les 101 associations partenaires d’Action Vivre Ensemble.
Merci de votre engagement à leurs côtés.

Gardons courage

Les Évêques de Belgique à l’occasion de la nouvelle crise du coronavirus

La quatrième vague coronavirus frappe durement notre pays. Les hôpitaux sont à la limite de la saturation. De plus en plus d’écoles passent au distanciel. Les chaînes de production ne suivent plus. La culture, l’hôtellerie et tant d’autres secteurs revivent des temps difficiles. Et surtout, le découragement se généralise. Nous pensions que la vaccination battrait le virus en brèche. Mais, ce dernier s’avère plus fort et imprévisible que prévu. Que faire ?

Une seule issue pour les Évêques : celle d’une solidarité soutenue qui seule offre un véritable avenir. Solidarité par la poursuite d’une observation stricte et convaincue des mesures de sécurité : elles nous protègent et protègent notre prochain. Solidarité par la vaccination : les vaccins sont efficaces, pour beaucoup ils font la différence entre vie et mort, entre une maladie grave et bénigne. Moins nombreux sont les patients hospitalisés pour infection au coronavirus, moins long est le report des opérations de patients gravement malades. Continuer la lecture