Méditation du premier dimanche de l’Avent, A : veiller dans l’attente du Messie

Le Père jésuite Eric Kambale nous introduit à la méditation avec les textes du premier dimanche de l’Avent de l’année liturgique A.

Lecture: Is 2, 1-5; Ps: 121 (122), 1-2, 3-4ab, 4cd-5, 6-7, 8-9; Rm 13, 11-14;  Mt 24,37-44.

Chers frères et sœurs, nous voici au début d’une nouvelle année liturgique, l’année A au cours de laquelle nous allons essentiellement lire l’Évangile selon Saint Matthieu.

Le temps de l’Avent par lequel nous commençons l’année liturgique, nous invite à l’accueil tant personnel que collectif de la venue du Fils de l’homme, Jésus Christ, dans nos vies. C ‘est le moment de faire le point sur notre manière d’accueillir Jésus au quotidien, de l’accueillir en l’enfant de la crèche et faire ainsi de notre vie un perpétuel Noël; de l’accueillir enfin quand les temps seront accomplis pour entrer dans sa gloire.

Cet accueil du Fils de l’homme requiert de nous de la vigilance à laquelle nous invite l’évangile de ce dimanche. Par l’évangile selon Saint Matthieu, Jésus nous rappelle que l’avènement du Fils de l’homme sera semblable à ce qui s’est passé au temps de Noé. Ceux du peuple qui se souciaient des choses ordinaires de la vie sans aucune vigilance ont été surpris par le déluge qui les a tous engloutis alors que Noé était dans l’arche. Certes, il est des nobles préoccupations de la vie humaine. Mais ce que Jésus nous enseigne aujourd’hui est de veiller à ne pas oublier le Seigneur à cause de ces préoccupations, légitimes soient-elles. Dieu doit être notre première préoccupation.

Le deuxième exemple que l’évangile nous donne l’illustre mieux: «deux hommes seront aux champs: l’un est pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin: l’une est prise, l’autre laissée». Par le modèle de deux hommes aux champs et deux fermes au moulin, le Seigneur nous montre comment même en nos lieux de travail nous devons veiller, attendre sa venue. Qu’aucun secteur de la vie, même pas le travail, ne mette une pause à notre recherche de Dieu. Que nous le trouvions plutôt en toute chose. Et Surtout que le travail soit pour nous le lieu de sanctification afin qu’au jour du Fils de l’homme nous soyons pris et non pas laissés.
Le dernier exemple d’éveil que nous donne l’évangile est celui du maître de maison qui n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison s’il avait su à quelle heure de nuit le voleur viendrait. Arrêtons-nous un instant sur l’expression «heure de nuit». Cette «heure de nuit» où les yeux faiblissent, où la garde baisse. C’est proprement à cette heure-là que le Seigneur nous demande de veiller, et de veiller encore. Ce temps peut représenter des périodes difficiles, des moments de doute et de désespoir. Pourtant c’est en ces moments que le Seigneur nous promet son jour nouveau, lui le Soleil de justice. Notre unique prix à payer, pour accéder au jour du Seigneur, est de veiller.

C’est ce jour du salut que proclame la deuxième lecture tirée de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains: «La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la lumière».

En étant fidèle à cette recommandation de l’Apôtre Paul, nous prendrons part au rassemblement de toutes les nations pour jouir de la paix éternelle au Royaume de Dieu comme nous l’annonce le prophète Isaïe dans la première lecture.

Chers frères et sœurs, qu’en ce début du temps de l’Avent la grâce du Seigneur nous soutienne dans la préparation de la venue de Jésus Christ. Amen.

Le Synode a besoin de votre participation pour l’étape continentale

Processus d’écoute, de rencontres, de dialogue et de discernement, le synode sollicite à nouveau votre participation. Rencontre avec Françoise Hamoir Responsable diocésaine pour le Synode.

Du 10 octobre 2021 à la fin mai 2022, une première étape du Synode avait lieu sous la forme d’une vaste consultation diocésaine réalisée partout à travers le monde. Que peut-on dire de la synthèse (téléchargez la synthèse du diocèse de Namur en fin d’article) rédigée sur base de ces échanges ?

La synthèse atteste d’une belle participation de notre diocèse. Plus de 2000 personnes ont apporté leur contribution dans le cadre de démarches marquées par la joie de se rencontrer, d’aller plus loin, de cheminer ensemble, dans la joie de participer tout simplement. La Synthèse pointe des thématiques récurrentes mais aussi des défis d’actualité et quelques questions ou incompréhensions.
Le 15 juin dernier, la synthèse diocésaine a été envoyée à la Conférence épiscopale qui récoltait les synthèses de tous les diocèses belges pour les fondre dans une synthèse nationale envoyée à Rome. La participation mondiale a été exceptionnelle et sans précédent. Rome a reçu entre autres 112 synthèses sur les 114 conférences épiscopales existantes et toutes les synthèses des 15 églises orientales.

Comment les synthèses ont-elles été réceptionnées à Rome ?
Plusieurs commissions interviennent tout au long du processus synodal : une commission méthodologique, une commission pour la spiritualité, une commission pour la communication et une commission théologique. Ces commissions rassemblent des experts des cinq continents, hommes et femmes, laïcs et ordonnés. Du 21 septembre au 2 octobre, une cinquantaine de personnes issues du monde entier se sont réunies à Rome pour faire un véritable ‘exercice d’espérance’ en s’appropriant toutes les synthèses, avec une méthode inédite et priante. Un premier texte est sorti de ce travail qui a trouvé résonnance dans le texte biblique d’Isaïe « Élargis l’espace de ta tente ». Retravaillé et relu par l’ensemble des participants, ce texte, appelé DEC (Document pour l’Etape Continentale) et portant le titre « Élargis l’espace de ta tente » a été approuvé par le pape et publié le 27 octobre dernier.

Et aujourd’hui où en est-on ?
Jusqu’au 31 mars, nous sommes dans l’étape continentale, ce qui signifie que dans chaque continent, une commission doit se réunir pour relire le document « Élargis l’espace de ta tente » et offrir des perspectives d’avenir. Quels sont les intuitions, les questions et problèmes, les appels à l’action qui résonnent le plus chez nous ?
Pour l’Europe, c’est à Prague que les délégués se réuniront du 5 au 12 février. La Belgique sera représentée par 4 personnes, le cardinal et trois laïcs wallon, flamand et bruxellois. Pour préparer cette étape, chaque diocèse est amené à pointer, pour le 10 janvier, 5 éléments qu’il souhaite vraiment voir aborder par la suite.

Comment cette phase continentale se déroulera-t-elle ? Les diocésains y participeront-ils ?
Oui, les diocésains ont un avis à donner lors de cette phase. La démarche proposée est la suivante :
• Nous vous invitons à découvrir le document de travail « Élargis l’espace de ta tente » (à télécharger à la fin de cet article)
• Sur base de cette lecture (en particulier du chapitre 3), il s’agira de déterminer ce que l’on trouve essentiel à pointer, les éléments incontournables à investiguer pour la suite du processus.
• La suite de l’enquête se fera via la participation à une réunion ZOOM a laquelle vous pourrez vous inscrire en envoyant un mail à l’adresse synode@diocesedenamur.be. Trois dates sont arrêtées pour ces rencontres : le 14 décembre de 14h à 15h30, le 20 décembre de 20h à 21h30 ou le 4 janvier 10h à 11h30.

Et la suite ?
L’étape continentale débouchera avant le 31 mars sur un nouveau travail des commissions à Rome et la publication d’un Instrumentum laboris (document écrit) qui préparera la première session de la 16ème assemblée générale du Synode des évêques prévue à Rome du 4 au 29 octobre (téléchargez en fin d’article le plan des étapes).
En octobre 2024 est prévue une deuxième assemblée générale du Synode…

Avec ce Synode le pape propose une véritable démarche d’écoute, de rencontre, de dialogue, de discernement avec au sein de ce processus une dynamique de restitution continuelle entre les communautés locales et le diocèse, les diocèses et le pays, le pays et le continent, le continent et l’Église universelle… Ensemble, nous nous exerçons à vivre de façon plus synodale !

Merci de votre participation à cette dynamique !

Liste des fichiers liés :

Que faire pour vivre l’avent ?

Bien sûr, il y a les célébrations dominicales dans nos paroisses, la célébration de la réconciliation (à l’église décanale le mardi 13 décembre à 19h). Nous pouvons participer à la campagne de l’Avent de Vivre Ensemble (collecte dans les paroisses les 10-11 décembre).

Et pourquoi pas un petit plus ? Il existe diverses propositions sur internet

… et sûrement encore beaucoup d’autres !

Bel Avent à chacun et chacune.

 

Les Amis de Lourdes de Namur ont 110 ans

L’ASBL « Les Amis de Lourdes de Namur » fête cette année ses
110 ans d’existence.

  • Que fait-elle ?
    Elle perpétue l’organisation de pèlerinages à Lourdes en permettant à un certain nombre de personnes (valides et moins valides) de vivre une expérience inoubliable à Lourdes. Je vous invite à contribuer à assurer la pérennité de cette ASBL.
  • Comment ?
    En achetant une ou plusieurs cartes au prix de 5€ chacune.
    Un tirage au sort public en mars 2023 désignera les heureux gagnants qui recevront chacun une bourse de 350€ pour se rendre à Lourdes.
  • Intéressé ?
    Si vous souhaitez acheter une carte, merci de prendre contact auprès de Benoît Vlieghe (081/56 09 03 après 20h00).
    Un immense merci pour votre soutien.

Challenge Patrimoine 2022

Chers diocésains,

Une des œuvres maîtresses de la collégiale Sainte Begge d’Andenne a été sélectionnée pour participer à un concours national qui vise la sauvegarde du patrimoine belge.

L’œuvre est un tableau de très grand format, datant de 1615, du peintre Louis Finson, proche du Caravage. Il s’agit de l’œuvre la plus aboutie du peintre et la seule à être conservée en Belgique (on vient parfois de très loin pour la voir !).
Le concours c’est : le Challenge Patrimoine 2022, organisé par l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (IRPA). Six œuvres sont sélectionnées, dont une dans notre diocèse. Nous vous demandons de voter pour le tableau de Finson, le Massacre des Innocents.

Le grand gagnant de ce concours bénéficiera de tout l’accompagnement nécessaire à sa sauvegarde (étude, restauration, recherche de fonds). Et ce tableau en a grandement besoin…

Afin de donner toutes ses chances à cette œuvre, il lui faut un maximum de votes.
Voici le lien vers ce concours : https://www.kikirpa.be/fr/objets-du-patrimoine/vote-2022

N’hésitez pas à partager ce concours à votre entourage. Merci.

Le Service de Communication du diocèse de Namur

Célébrations de Toussaint et pour les défunts

Lundi 31 octobre

18h30    A Beuzet, messe de la Toussaint

Mardi 1er novembre

9h00      Aux Isnes, messe de la Toussaint suivie d’une prière pour les défunts et de la bénédiction des tombes

9h30      A Grand-Manil, messe de la Toussaint suivie de la recommandation des défunts et de la bénédiction des tombes

10h00    A Lonzée, messe de la Toussaint suivie par la bénédiction des tombes

10h45   A Ernage, messe de la Toussaint suivie de la bénédiction des tombes

10h45   A Gembloux, messe de la Toussaint

10h45    A Mazy, messe de la Toussaint suivie d’une prière pour les  défunts et de la bénédiction des tombes

14h00     A Beuzet, prière pour les défunts, bénédiction des tombes et remise des croix aux familles des défunts

14h00    A Sauvenière, vêpres suivies de la bénédiction des tombes

15h00    A Bossière,  prière pour les défunts et bénédiction des tombes

16h00   A Grand-Leez, vêpres suivies de la bénédiction des tombes

Mercredi 2 novembre

19h00    A Gembloux, messe avec recommandations des défunts et remise des croix aux familles des défunts de l’année

 

Recommandations des défunts

Beuzet – paroisse St Pierre

Le mercredi 19 octobre à l’église de 17h00 à 19h00.

Bossière – paroisse Notre Dame

s’adresser chez madame Sabine Gatot, place de Bossière, 31 à 5032 Bossière (Tél. 081 63 38 61 – mail : jm@gatot.net) Date limite : 25 octobre 2021.

Ernage – paroisse St Barthelemy

Mme Rita Bouvier (081 61 25 79)
yvonrita@hotmail.com

Gembloux – paroisse St Guibert

  • Lundi 24 octobre à 10h au presbytère
  • Mardi 25 octobre à 10h au presbytère

Grand-Manil – paroisse Ste Thérèse

s’adresser à Mme Bernadette Collet

Grand-Leez – paroisse St Amand

Marie-Jeanne Debleumortier (081-64 03 29)
mjdebleu@hotmail.com

Isnes  – paroisse St Hadelin

Le mercredi 19 octobre de 16h00 à 17h30 à l’église

Lonzée – paroisse St Roch

Le jeudi 20 octobre de 9 H 00 à 12 H 00 et de14 H 00 à 16 H 00 à  l’église, sacristie de gauche

Mazy  – paroisse Ste Barbe

Le dimanche 30 octobre, à l’église, avant ou après la messe de 10h45.

Sauvenière – paroisse Ste Foy

Anne-Marie Ferooz (0494 59 95 26)

Crise géopolitique et énergétique : déclaration des évêques de Belgique

Dans une déclaration publiée ce vendredi 14 octobre, les évêques de Belgique lancent un appel à renouveler notre solidarité envers les victimes de la guerre en Ukraine et ailleurs. Face à la crise géopolitique et énergétique qui sévit, ils invitent également les autorités à veiller au bien-être général, et les communautés chrétiennes à la sobriété.
Crise géopolitique et énergétique : la solidarité à l’épreuve

Déclaration des évêques de Belgique
La guerre en Ukraine sème mort et destruction ; elle répand la haine, la peur et l’incertitude. Nous appelons à travailler sans relâche et par tous les moyens, à l’ouverture d’un début de dialogue. Chaque jour où ne parlent que les armes est un jour perdu. Pas seulement en Ukraine, déjà si éprouvée, mais dans tous les conflits qui, en tant de lieux, déchirent les peuples. Parfois moins visibles, ils sont tout aussi dévastateurs. Jamais notre attention et notre solidarité ne peuvent être conditionnelles, temporaires ou uniquement locales. Chaque personne a droit à la paix et à la sécurité.

Les victimes de la guerre comptent sur la solidarité concrète de chacun d’entre nous. La réponse qu’offrent tant de personnes à cet appel, est porteuse d’espérance. Elles collectent des biens pour secourir, donnent du sang, accueillent des réfugiés, apportent chacune leur part. De nombreuses communautés religieuses prennent également des initiatives. Nous demandons à tous de poursuivre ce qu’ils ont entrepris et de contrer ainsi l’indifférence ou le découragement. Les personnes dans le besoin méritent toute notre attention.

La guerre à la frontière orientale de l’Europe met également en lumière notre dépendance à l’égard des sources d’énergie non renouvelables. Les fournitures de base comme l’électricité et le gaz sont devenus inabordables pour beaucoup. Les Gouvernements essayent par diverses mesures, d’atténuer le désastre. Soyons aussi parcimonieux que possible avec l’énergie à la maison, au travail et partout où nous nous réunissons. Nous demandons aux personnes en charge des biens de l’Église et aux fabriques d’église d’y porter une attention particulière. Un degré en moins fait déjà une grande différence.

Le passage à une énergie durable se fait également de plus en plus urgent. Nous appelons à unir nos forces pour cette transition fondamentale. En tant qu’Église locale, nous renforcerons les mesures déjà prises. Les services diocésains pour une écologie intégrale et d’autres instances, dans ou hors de l’Église, nous aideront par leurs conseils et leurs actions.

Les conséquences désastreuses de la guerre en Ukraine plongent le monde dans une crise importante. Notre option évangélique pour les plus démunis, doit nous rendre particulièrement vigilants. Les inégalités se creusent toujours davantage et les plus démunis sont confrontés à des difficultés croissantes. Restons proches d’eux tant par des actes de solidarité ponctuels que de manière structurelle. Nous demandons que le dialogue sur le bien-être général soit remis en tête de l’agenda de la société. Le bien commun ne peut être subordonné aux intérêts purement économiques.

La guerre en Ukraine et les crises qui s’en suivent, nous interpellent particulièrement. Plus que jamais, elles nous portent à réfléchir et nous rappellent nos responsabilités. L’humanisme intégral et solidaire, proposé par l’enseignement social de l’Église, se veut seul garant d’un avenir réel et durable.

La liturgie des derniers dimanches de l’année liturgique nous éclaire et nous encourage. Elle évoque les épreuves vécues dans le monde et elle nous incite à placer notre espérance dans le Christ. Lors de la Journée mondiale des pauvres (33e dimanche ordinaire, année C, 13 novembre 2022), nous entendrons un cri, toujours actuel, du prophète Malachie (Mal 3,20) : « Le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement ». Confions nos vies au Seigneur Jésus, qui vient à nous et guérit l’humanité par son rayonnement.

Les évêques de Belgique
SIPI – Bruxelles, vendredi 14 octobre 2022

Horaire des messes en octobre

Horaire des messes

Samedi

18h00    église St Roch à Lonzée

18h00    église Ste Foy de Sauvenière (8 et 22 octobre)
18h00    église St Amand de Grand-Leez (1er, 15 et 29 octobre)

18h30    église St Pierre de Beuzet

Dimanche

9h00      église St Hadelin des Isnes

9h30      église Ste Thérèse de Grand-Manil

10h45    église St Barthélemy d’Ernage

10h45    église St Guibert de Gembloux

10h45    église Ste Barbe de Mazy (2, 16 et 30 octobre)
10h45    église Notre Dame de Bossière (9 et 23 octobre)

18h00    église St Guibert de Gembloux