Dans le cadre de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens (18 au 25 janvier), la communauté protestante (église protestante unie de Belgique) de Gembloux et la communauté catholique ont célébré ensemble le Seigneur autour du thème proposé et préparé par les églises du Moyen-Orient : Nous avons vu son astre à l’Orient et nous sommes venus lui rendre hommage.
La pasteure Priscille Djomhoué a assuré la prédiction, que vous pouvez retrouver à la fin de cet article.
Au cours de la célébration chacun a été invité à venir ajouter son étoile près de celle qui nous rappelle que la lumière du Christ brille sur nous comme elle brillait dans le ciel de Bethléem. En ajoutant nos propres étoiles au ciel, nous unissons nos dons et prières pour l’unité visible de l’Eglise.

Prédication Matthieu 2, 1 -12
La parole de Dieu est lue par toute sorte de personnes : les poètes, les artistes et les savants. Les poètes et les artistes lisent avec le cœur, tandis que les savants lisent de manière analytique, avec la tête : les deux se complètent. Mais cette histoire des mages montre comment le Christ enrichit toute personne qui lui apporte son cœur. Les mages sont venus avec la joie dans leurs cœurs, et Dieu leur a permis de voir des choses merveilleuses.
L’évangéliste Matthieu nous donne une image positive des mages et les traite avec gentillesse. Mais cette bienveillance envers les mages ne signifie pas que l’astrologie ou les horoscopes sont légitimes pour le juif. Les principaux moyens de révélation de Dieu pour eux sont les prophètes, les Écritures, et non les étoiles. L’astrologie constitue un système religieux alternatif, incompatible avec la croyance juive, car elle accorde trop d’importance au mouvement des astres. Dieu est au contrôle, mais pas les étoiles.
L’utilisation par Dieu d’une étoile pour guider ces mages vers Jésus était une chose unique. Dieu en effet ne nous parlent pas un langage que nous n’allons pas comprendre : il utilise notre cadre de vie. Il utilisa alors le cadre de vie des mages, leurs outils et leurs symboles pour leur parler, pour les orienter, pour leur annoncer le salut.
Ces mages faut-il le signaler ne sont pas de Bethlehem. Etrangers et païens, ils sont porteurs de coutumes étranges et leur sagesse n’est pas celle du judaïsme, dirons-nous, comme nous le ferions avec nos contemporains d’ailleurs : nous, hommes et femmes des églises, ne regardons-nous pas trop souvent ceux qui sont éloignés avec méfiance ? Sommes-nous prêts à accepter qu’il y ait en dehors de notre église, de notre confession religieuse, qu’il y ait ailleurs des hommes et des femmes qui vivent avec leurs cultures, une relation authentique au Dieu vivant ? Continuer la lecture →