Jeudi 13 janvier 2022

Quand nous subissons un échec cuisant et que nous nous sentons humiliés dans notre dignité, nous nous demandons alors pourquoi Dieu n’est-il pas intervenu pour nous aider et nous sauver. Notre foi et notre espérance en Dieu sont vraiment secouées ! Nous nous disons en nous-mêmes : Dieu dort-il ? Ou nous a-t-il simplement abandonnés ?

 

Dieu notre Père, tu sais combien nous sommes profondément perturbés quand la douleur affecte tout notre être et quand nous rencontrons des échecs dans nos entreprises. Par Jésus Christ, ton Fils et notre Sauveur, manifeste-nous vite ta grande compassion et ta volonté de nous voir heureux et épanouis (1 S 4, 1b-11; Ps 43, 10-11, 14-15, 24-25; Mc 1, 40-45).

Mercredi 12 janvier 2022

Jésus est venu sur la terre pour accomplir la volonté de son Père de sauver les hommes du mal, de toutes sortes des maladies et des possessions diaboliques. C’est la Bonne Nouvelle qu’il apporte à notre humanité.

 

Seigneur notre Dieu, dans les Saintes Écritures, tu nous montres clairement ta Volonté. Apprends-nous à bien écouter et bien comprendre ta Parole et donne-nous la force de la mettre en pratique pour accomplir pleinement ta Volonté (1 S 3, 1-10.19-20; Ps 39, 2abc.5ab, 7-8a, 8b-9, 10; Mc 1, 29-39).

Lundi 10 janvier 2022

Jésus commence sa mission publique en invitant ses contemporains à la conversion. Car, avec lui, le temps de la réalisation des promesses de Dieu est arrivé et que le Règne de Dieu est définitivement instauré parmi nous. C’est à cette mission qu’il demande à André et Pierre, ainsi qu’à Jacques et Jean de participer.

 

Seigneur notre Dieu, nous aimerions tant te rendre grâce pour toutes les merveilles que tu réalises pour nous par Jésus Christ.  Que ton Esprit Saint nous aide à toujours te prier avec foi; qu’il nous soutienne dans nos engagements baptismaux et qu’il se joigne à nous pour te louer sans fin (1 S 1, 1-8; Ps 115, 12-13, 14.17, 18-19; Mc 1, 14-20).

Lettre pastorale de Mgr Warin

Chers diocésains,

Les quatre évangélistes, Matthieu, Marc, Luc et Jean, s’accordent pour faire commencer la mission de Jésus au lendemain de son baptême. En conséquence, on peut penser que c’est au milieu des eaux du Jourdain que Jésus a pris conscience de la mission salvifique à lui confiée par le Père.

Au célèbre Musée des Offices à Florence, il y a une toile du peintre italien Verrocchio, dont Léonard de Vinci fut l’élève, représentant le baptême de Jésus. Elle nous montre Jean le Baptiste seul avec Jésus, et versant de l’eau sur la tête de ce dernier à l’aide d’une coquille.

Il y a peu de chance que cette représentation, qui a influencé l’image courante qu’on se fait du baptême de Jésus, soit conforme à la vérité historique. Le baptême auquel invitait Jean le Baptiste se faisait par immersion, semble-t-il. Sur un signe donné par lui, les prosélytes se plongeaient ensemble dans l’eau du Jourdain. Et rien dans les évangiles ne permet de penser que le baptême de Jésus se serait déroulé autrement. Continuer la lecture

Samedi 8 janvier 2022

Jean-Baptiste se réjouit du début du ministère public de Jésus. Sincèrement et avec beaucoup d’humilité, il souhaite, de tout son cœur, s’effacer afin que l’œuvre et l’influence de Jésus grandissent.

 

Dieu notre Père, apprends-nous à nous réjouir sincèrement du succès et des talents de nos frères et sœurs. Donne-nous aussi ton regard bienveillant pour que nous te prions avec foi afin que tu pardonnes nos péchés et ceux de tous nos frères et sœurs  (1 Jn 5, 14-21; Ps 149, 1-2, 3-4, 5-6a.9b; Jn 3, 22-30).

Vendredi 7 janvier 2022

En disant au lépreux : « je le veux, sois purifié », Jésus Christ nous fait connaître clairement que la volonté de Dieu est que nous ayons une vie pleine. Il veut qu’en plus de la bonne santé de l’âme et du corps, nous soyons socialement épanouis.

Dieu notre Père, en ressuscitant ton Fils Jésus d’entre les morts, tu as donné aux hommes l’accès à une vie en abondance. Par les mérites de Jésus Christ et par le témoignage que l’Esprit Saint lui rend, augmente en nous la foi en toi qui veux le bonheur intégral de tous tes enfants (1 Jn 5, 5-13; Ps 147, 12-13, 14-15, 19-20; Lc 5, 12-16)

 

Jeudi 6 janvier

C’est Jésus de Nazareth, sur qui repose l’Esprit du Seigneur, que Dieu réalise ses promesses. Il apporte la Bonne Nouvelle aux pauvres. Il ouvre les yeux des aveugles. Il libère les captifs et les opprimés. Il annonce le temps où les bienfaits de Dieu vont se manifester sur toute la terre.

 

Père très bon, en Jésus Christ ton Fils et notre frère, tu nous as manifesté ton immense amour. À la suite de ton Fils, apprends-nous à t’aimer aussi de tout notre cœur en aimant sincèrement nos frères et sœurs que tu as mis auprès de nous et sur le chemin de notre vie (1 Jn 4, 19 – 5, 4; Ps 71, 1-2, 14.15bc, 17; Lc 4, 14-22a).

Mardi 4 janvier 2022

Jésus manifeste sa grande compassion à une foule nombreuse qui était venue vers lui. Il l’a instruite longuement sur la volonté de Dieu et l’a nourrie abondamment à partir de cinq pains et deux poissons.

Dieu notre Père, tu es l’Amour en personne ! Et c’est toi qui nous as aimés le premier en nous créant et en nous sauvant par Jésus Christ, ton Fils unique. Donne-nous ton Esprit Saint afin que, à la suite de Jésus, ton Fils et notre frère, nous puissions nous inspirer de ta grande tendresse pour nous aimer véritablement les uns les autres (1 Jn 4, 7-10; Ps 71,1-2, 3-4, 7-8; Mc 6, 34-44).

 

Lundi 3 janvier 2022 – mémoire facultative du Saint Nom de Jésus

L’Enfant Jésus est le Fils que Dieu a engendré depuis toute éternité. Il lui a donné un Nom qui dépasse tous les autres noms. C’est par ce seul nom que nous sommes sauvés de toutes maladies et de tout mal physique et spirituel.

Père très bon, toi dont le nom est toujours sanctifié, glorifie le saint Nom de Jésus Christ en étendant ton Règne d’amour sur toute la terre. Et par lui, assure-nous la santé de l’âme et du corps (1 Jn 3, 22 – 4, 6; Ps 2, 7bc-8, 10-11; Mt 4, 12-17.23-25).

 

L’Epiphanie du Seigneur – dimanche 2 janvier 2022

Is 60,1-6 ; Ep 3,2-3a. 5-6 ; Mt 2,1-12

Nous célébrons aujourd’hui la solennité de l’Epiphanie de notre Seigneur Jésus Christ. Célébrer l’Epiphanie du Seigneur, signifie reconnaitre sa « manifestation » ou sa « révélation » au monde entier ; car Jésus est venu non seulement pour les juifs mais aussi pour tous les hommes et toutes les femmes quelques soient leur race ou leur croyance. C’est cela que saint Paul affirme dans la deuxième lecture lorsqu’il déclare comprendre la révélation du mystère de Dieu, à savoir que « toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse dans le Christ Jésus par l’annonce de l’évangile ».

L’évangile de ce jour nous rapporte le récit des rois mages qui sont des étrangers et des païens et qui, de manière mystérieuse sont venus adorer Jésus qui s’est révélé au monde comme Lumière qui vient dissiper nos ténèbres.

 Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.

Dans la première lecture, le prophète Isaïe invite les israélites à reconnaitre ce que le Seigneur fait pour eux, en ramenant les exilés dans leur pays. Le prophète appelle le peuple qui était plongé dans l’obscurité à se tenir débout et à ouvrir les yeux pour regarder la lumière du Seigneur qui vient les sortir de ténèbres.

Nous pouvons aussi prendre cet appel à notre compte ; car lors de notre baptême Dieu nous a donné son esprit de lumière ; il nous suffit d’ouvrir nos yeux et de regarder au fond de nos cœurs pour y percevoir la lumière de l’esprit qui nous aide à quitter nos ténèbres afin de resplendir de la lumière du Christ.

En effet, la Jérusalem d’aujourd’hui, pomme de discorde entre Israéliens et palestiniens, voire entre gardien rivaux des lieux saints, ne ressemble guère à celle du roi Hérode, encore moins à celle radieuse et souveraine qu’entrevoyait le prophète du retour. Pourtant, juifs, chrétiens et musulman continuent à s’en réclamer comme leur patrie spirituelle, point de rencontre unique du ciel et de la terre. Or, les mages d’orient, dont l’évangile de Mathieu conte l’étonnant périple, ne faisaient pas partie du peuple élu. Ces chercheurs de Dieu venus d’ailleurs, nous invitent aujourd’hui à regarder par-delà les limites des églises, de nos races et de nos cultures et à ne pas être trop possessif du trésor de l’évangile car le salut que le Christ apporte est destiné à tous.

Il nous revient alors de favoriser l’expansion de son évangile à travers le monde entier et de n’y poser aucun obstacle. Nous avons donc le défi d’attirer les hommes au Christ et à être des lumières pour les autres à partir de notre témoignage de vie.                                                                                                                                         Dans l’évangile, cette lumière est représentée par l’étoile que les mages suivaient.

Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui.

Ces astrologues babyloniens ou perses, au courant de l’attente d’un sauveur par les juifs, croient découvrir le signe de sa naissance dans un astre qu’ils ont observé. Ces païens n’hésitent pas à se mettre en route. Mais le peuple, pourtant prévenu par la Bible, adopte à travers des chefs, une attitude d’hostilité ou d’indifférence envers son sauveur.

L’indifférence des habitants de Jérusalem est comparable à l’indifférence religieuse qui se vit dans notre monde aujourd’hui et cela au profit des plaisirs mondais.

En effet, la grande leçon que nous pouvons tirer de ce récit, est celle de l’attitude des rois mages : ils ont vu le signe du temps, ils se sont mis en route et surtout qu’ils se sont laissé guider par l’étoile.

Et lorsque l’étoile a disparu, il a fallu que les chefs des prêtres et les scribes scrutent les écritures pour retrouver la direction où devait se rendre les mages. Dans nos vies, il arrive aussi parfois que la lumière de la fois disparaisse pour un temps plus ou moins long.  Et ce passage de l’évangile nous montre qu’à des pareilles circonstances, il nous faut retourner aux écritures afin de retrouver la bonne direction à donner à nos vies.

Comme les rois mages, nous sommes en route à la suite du Christ. Et pour chacun de nous, Dieu allume une étoile pour nous éclairer. C’est la parole de Dieu qui nous guide et nous conduit vers lui. « Les nations marcheront vers ta lumière… Tous les gens de Saba viendront, proclamant les louanges du Seigneur ».

Comme les mages, nous sommes invités à écouter le gémissement de notre cœur qui tend vers le bien et ne pas nous laisser éblouir par les mensonges de ce monde ou par les artifices qui nous séduisent : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant, et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer, pour que j’aille moi aussi me prosterner devant lui ».

L’évangile rapporte aussi la cène d’agitation du roi Hérode, qui s’est mis en colère en entendant parler de la naissance d’un autre roi. Hérode fut un mauvais roi. Il a vécu toute sa vie dans la peur de perdre son pouvoir. Il voyait des complots partout. Pour conserver son pouvoir, non seulement qu’il avait massacré des enfants innocents, mais il commettait aussi d’autres tueries : il a fait tuer ses trois fils, sa belle-mère et son épouse. Cependant il n’a pas échappé à la vérité de l’histoire, car la mort l’a rattrapée. Alors Jésus le vrai roi vit et règne pour l’éternité. Cet épisode nous révèle que les pouvoirs totalitaires dans le monde, quelques soient leurs puissances, finissent par disparaitre.

Prions pour la conversion des gouvernants aveuglés par leur pouvoir, afin qu’il se mettent au service de leur peuple et qu’ils reconnaissent et adorent l’unique et vrai roi, Jésus Christ notre Seigneur.

Frères et sœurs, en ce jour où nous célébrons l’Epiphanie du Seigneur, laissons-nous guider par le Christ, la Parole faite chaire qui veut éclairer notre chemin vers le salut. Et prions pour que le Seigneur se révèle au monde d’aujourd’hui et attire à lui tous les hommes et toutes les femmes.

Amen

Abbé Hugues MBATIZOMA