Vendredi 31 décembre 2021
Nous passons les dernières heures de l’année 2021 et nous nous préparons à commencer l’année 2022. C’est l’occasion de rendre grâce à Dieu, d’implorer sa miséricorde et de nous abandonner dans les mains de la divine Providence.
Dieu notre Père, nous te rendons grâce pour Jésus Christ, le Verbe de Dieu qui s’est fait l’un de nous, et pour toutes les grâces et bénédictions dont tu nous as comblés durant l’année 2021. Par les mérites du Christ, jette un regard de miséricorde sur tous nos péchés et efface toutes les anti-valeurs dont nous avons été responsables pendant cette année qui s’achève. Et dans une confiance filiale totale, nous remettons nos vies et notre avenir entre tes mains providentielles (1 Jn 2, 18-21; Ps 95, 1-2a, 11-12a, 12b-13ab; Jn 1, 1-18).
Jeudi 30 décembre 2021
L’Enfant Jésus, qui est le Fils de Dieu né de Marie, a grandi en étant rempli de sainteté, de grâces et de sagesse. Il est la réponse de Dieu à tous ceux et celles qui attendent d’être délivrés du mal qui pèse sur eux.
Dieu notre créateur et notre roi, toi par qui le monde tient bon et reste inébranlable, tu gouvernes le monde avec droiture et justice. Par ton Fils Jésus Christ, pardonne-nous de nos péchés, remplis-nous de tes grâces et de la sagesse de l’Esprit Saint afin que nous sachions demeurer en toi en nous éloignant du monde et de ses convoitises (1 Jn 2, 14-17; Ps 95, 7-8a, 8b-9, 10; Lc 2, 36-40).
Mercredi 29 décembre 2021
Lorsque Marie et Joseph présentent l’Enfant Jésus au Temple de Jérusalem, Syméon reçoit Jésus dans ses mains et bénit Dieu. Car, il voit en lui celui par qui Dieu réalise le salut promis à tous les peuples. Il reconnaît également en lui la lumière et la gloire de Dieu qui se révèlent à toutes les nations.
Dieu tout-puissant, nous te louons et nous te bénissons parce que tu as créé le ciel et la terre et parce qu’en Jésus Christ, tu révèles ton salut à tous les peuples du monde. Donne-nous ton Esprit Saint afin que nous puissions reconnaître en lui la manifestation de ton amour infini et une invitation permanente à aimer le prochain à notre tour (1 Jn 2, 3-11; Ps 95, 1-2a, 2b-3, 5b-6; Lc 2, 22-35).
Lundi 27 décembre 2021 – fête de St Jean
L’Apôtre Jean partage son expérience de la résurrection de Jésus Christ. Le tombeau vide était pour lui une brillante manifestation de la résurrection de Jésus. En regardant attentivement les détails du tombeau, Jean en arrive à croire que Dieu a fait triompher définitivement la vie sur la mort.
Père tout-puissant, toutes tes manifestations au monde sont faites pour donner la vie aux hommes et pour leur donner l’opportunité de goûter à la joie parfaite. Donne à chacun de nous la grâce de faire individuellement l’expérience de la vie éternelle que tu nous révèles en ton Fils Jésus Christ et d’en rendre témoignage (1 Jn 1, 1-4; Ps 96, 1-2, 5-6, 11-12; Jn 20, 2-8).
Pour en savoir plus sur cette fête, cliquez ici
Message du Pape François aux époux
En ce dimanche de la Ste Famille et dans le cadre de l’année Amoris Laetitia, le pape adresse une lettre aux époux
Ste Famille – Dimanche 26 décembre 2021
Chers frères et sœurs,
Cette année la fête de la Sainte famille charpente sa liturgie autour de l’épisode qui, dans St Luc clôture les récits de l’enfance de Jésus. Il s’agit du pèlerinage que firent Jésus, Marie et Joseph à l’occasion des douze ans de l’enfant. Ces journées de joie, d’angoisse et de surprise nous disent beaucoup sur le sens de la famille.
La première chose à remarquer est bien la simplicité avec laquelle la Sainte famille s’acquitte, comme tout le monde, du devoir de pèlerinage qui s’imposait à tout enfant au moment de son adolescence. Il n’y aurait rien de bien extraordinaire dans cet événement si nous ne nous rappelions que l’enfant n’est autre que le fils de Dieu. Pour le chrétien qui lit aujourd’hui ce texte, il apparaît comme une magnifique et toute simple affirmation de l’Incarnation de Dieu. Le Dieu Très Haut a bien voulu se placer en une situation telle qu’Il ait à se soumettre à la loi d’Israël. Le Dieu trois fois Saint, a voulu se faire sujet de la loi. Nous avons vu le fils de Dieu se soumettre aux prescriptions de la loi touchant à la circoncision. À l’heure où se clôture l’enfance légale, comment les parents de jésus n’auraient-ils pas conduit l’enfant jusqu’au temple de Jérusalem ! L’humilité de Dieu est une étrange découverte pour tout croyant en l’Incarnation de Dieu fait homme.
Soudain les choses basculent. Sur le chemin du retour, Marie et Joseph ont perdu l’enfant. Affolés, ils retournent à Jérusalem. Pendant trois jours ils le cherchent avec angoisse. Déjà cette recherche inquiète est d’un enseignement précieux pour nous. Il nous arrive parfois de ne plus voir bien clair dans notre démarche de foi. La paix intérieure, la joie de croire, s’estompent soudain. La tentation se fait toute proche qui peut nous suggérer d’abandonner la foi. On croit avoir perdu Dieu. Combien, et très sincèrement, croient qu’ils se sont trompés de chemin ! Marie et Joseph nous indiquent l’issue hors de cette impasse. Pour eux, la perte de jésus déclenche un douloureux effort de recherche. Ils n’abandonneront que lorsqu’ils auront retrouvé leur enfant. Où est donc leur secret ?
Leur secret est dans le fait que leur lien avec jésus est de l’ordre précisément de la famille. Leur amour pour jésus est un amour de mère et de père. Rechercher jésus est une question de vie et de mort.
Pour nous, par contre, notre lien à jésus est, bien souvent, abstrait, simplement intellectuel. Notre choix pour lui révélerait plutôt de l’opinion, comme on le dit d’une opinion. Si la vérité de cette opinion s’estompe, pourquoi n’en changerait-on pas ? Après tout nous sommes libres.
Sans doute ! Mais la foi n’est pas seulement une opinion, même si elle s’accompagne de convictions de cet ordre. La fête d’aujourd’hui nous montre clairement que la foi est d’abord un lien vivant noué avec Jésus, un lien de l’ordre du lien familial. Un lien de Fraternité indestructible avec celui qui nous révèle Dieu précisément comme notre père.
Jésus nous invite à nous libérer de ce Dieu théorique, que l’on appelle le Dieu des philosophes. Pour si noble que soit ce Dieu, Il demeure une notion. Le Dieu de jésus est le Dieu vivant, pleinement engagé par l’Incarnation dans l’histoire des hommes. Notre lien à lui est de l’ordre de la vie. Le perdre de vue ne peut alors que nous engager dans la souffrance et la recherche. Si nous avons le sentiment de l’avoir perdu, c’est sans doute que nous ne sommes plus sur le même chemin que lui. A nous de tout faire pour retrouver ses sentiers. (cf. Ps 25 4)
Loin d’être la célébration d’un sentimentalisme fade, la fête de la Sainte Famille nous dit la vraie nature de notre relation à Dieu, grâce à Jésus. Parle baptême et la foi, nous sommes de la famille de Dieu, avec le même réalisme et la même force que l’appartenance à notre famille. Nous pouvons avoir des différends avec les nôtres, nous pouvons les renier, les trahir, nous pouvons avoir le sentiment d’être abandonnés. Jamais nous ne pourrons faire que nous ne soyons pas issus de leur sang. Que toutes nos familles soient illuminées de la clarté de Noël. Amen
Abbé Jeannot-Basile Nduwa.
Message de Noël de Mgr Warin

Les deux biens les plus élémentaires pour l’homme, ce sont le pain et l’enfant. On peut se passer de confiture ou de choco, mais on ne peut faire l’économie de pain. Quand l’homme n’a même plus ce dernier, sa seule richesse est sa descendance, sa proles. Il est proprement alors un prolétaire.
Je suis frappé par ceci : les deux modes surtout choisis par Dieu pour se rendre présent, ce sont le pain (pensons au pain eucharistique) et l’enfant (pensons au mystère de Noël), les deux biens les plus élémentaires. N’est-ce pas un indice sûr de la volonté de Dieu de rejoindre nos pauvretés ?
Il est venu comme un pauvre, au creux de l’hiver, au plus fort de la nuit, alors que la ténèbre est le plus ténèbre. Pour habiter les misères, toutes les misères, les morsures d’un monde trop froid, les nuits parfois d’encre. Et quand il entre dans la nuit des hommes, la nuit épaisse devient une douce nuit.
De tout cœur, je vous souhaite à tous et à toutes de vous sentir approchés, en ce temps de Noël, par le Dieu venu tout sauver. Alors les yeux éteints passeront à la lumière, les bouches closes à la chanson, et les pauvres au salon.
Sainte fête de Noël !
+ Pierre Warin
Vendredi 24 décembre – messe du jour
À la naissance de Jean-Baptiste et dans un élan de gratitude, Zacharie chante l’amour infini de Dieu et sa remarquable fidélité. Il reconnaît que c’est Dieu qui réalise la promesse du salut annoncé depuis Abraham en passant par le roi David et tous les prophètes.
Seigneur notre Dieu, nous te louons et nous te bénissons parce que ton amour est établi solidement pour toujours et parce que ta fidélité traverse les siècles et dure d’âge en âge. Avec le Messie que tu nous envoies, donne-nous ton Esprit Saint afin qu’il soutienne notre foi en ton immense amour et nous aide à compter en toutes occasions sur ta fidélité sans faille (2 S 7, 1-5.8b-12.14a.16; Ps 88, 2-3, 4-5, 27.29; Lc 1, 67-79).
Jeudi 23 décembre 2021
En donnant un fils à Elisabeth et à Zacharie, Dieu a manifesté la grandeur de sa miséricorde à ce vieux couple. Et en nommant leur enfant « Jean » et en l’éduquant selon les commandements du Seigneur, ils lui ont ouvert le chemin qui le conduira à accomplir son destin de prophète.
Seigneur notre Dieu, nous reconnaissons en Jean le Baptiste le grand messager qui a annoncé l’arrivée imminente du Messie. Par lui, montre-nous le droit chemin qui nous conduira à reconnaître en l’enfant de la crèche ton Fils Jésus Christ comme le Sauveur de nos vies (Ml 3, 1-4.23-24; Ps 24, 4-5ab, 8-9, 10.14; Lc 1, 57-66).