Mardi 6 juillet 2021

Comme Bon Pasteur, Jésus était allé dans beaucoup de villes et villages pour y enseigner dans les synagogues, y proclamer la Bonne Nouvelle du Royaume et y guérir toutes maladies et infirmités.

Père éternel, tu veux que la mission que ton Fils Jésus est venu inaugurer sur la terre puisse être continuée; suscite dans tous les milieux sociaux de nouveaux apôtres et pasteurs missionnaires afin que la Bonne Nouvelle du salut donné aux hommes par le Christ soit connue et accueillie aux quatre coins du monde (Mt 9, 32-38).

Lundi 5 juillet 2021

Croire fermement et de tout son cœur que Jésus est non seulement capable de nous guérir complètement de toutes maladies et de nous sauver de la mort, mais que de fait, il le fera. Voilà la foi qui sauve !

Seigneur Jésus Christ, tu es venu de la part du Père pour nous donner la vie en plénitude; augmente en nous la foi et aide-nous à toujours compter sur toi et à te faire totalement confiance quand nous sommes confrontés à la maladie et même à la mort (Mt 9, 18-26).

14e dimanche dans l’année B – 4 juillet 2021

Difficultés de la mission du prophète

(Mc 6, 1-6)

Jésus revient dans son pays. Malgré un enseignement de qualité dispensé à la synagogue et l’écho des miracles qu’il a accomplis dans d’autres villes, ses compatriotes ne veulent voir en lui que le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon et celui dont les sœurs sont mariées dans le coin. Jésus est étonné mais respecte-leur manque de foi.

C’est une déception pour Jésus de constater qu’un prophète n’est méprisé que dans sa parenté et son propre pays. Mais, ce n’est pas pour cela qu’il s’arrête. On le voit continuer son chemin et sa mission en enseignant et en guérissant les malades sans se décourager.

Il arrive ou il nous arrivera de rencontrer des difficultés dans notre mission de disciples du Christ. Des peines et des difficultés peuvent venir de nos proches et même de nos propres limitations. Mais, comme Jésus et avec lui, continuons notre mission avec courage et persévérance.

Seigneur, tu connais tout sur nous et tu sais combien nos limites et mêmes nos péchés personnels peuvent nuire à notre mission d’annoncer ta Bonne Nouvelle à temps et à contretemps; augmente en nous la foi et donne-nous un cœur humble pour que nous puissions compter sans cesse sur ta grâce et que ton Esprit Saint nous assiste et nous encourage dans l’annonce et la propagation de ton Règne d’amour dans le monde.

Abbé Étienne Kaobo Sumaïdi
Rome, le 4 juillet 2021

Samedi 3 juillet 2021 – fête de St Thomas, apôtre

Pour l’Apôtre Thomas, le témoignage des autres disciples sur la résurrection de Jésus n’était pas suffisant pour que, lui, puisse croire. Il lui fallait voir Jésus ressuscité et le toucher pour croire en lui.

Seigneur Jésus Christ, tu sais combien le doute peut nous envahir et finir par nous rendre incrédules. Donne-nous la grâce de faire confiance au témoignage de ton Église sur les mystères essentiels de la foi et de grandir chaque jour plus dans la foi en toi, notre Dieu et Seigneur (Jn 20, 14-29).

Jeudi 1er juillet 2021

En relevant un paralytique, Jésus montre aux scribes qu’il a le pouvoir divin de guérir physiquement et de pardonner aux hommes leurs péchés.

Seigneur Jésus Christ, nous te confions tous les malades de nos familles et de notre communauté. Par la puissance de ton amour, donne à chacun le salut de l’âme et du corps (Mt 9, 1-8).

Mardi 30 juin 2021

La volonté de Dieu exprimée par Jésus Christ en expulsant les démons est de libérer l’homme dès aujourd’hui des forces spirituelles négatives qui détiennent certaines personnes en captivité.

Seigneur Jésus Christ, toi qui es notre Sauveur et notre Libérateur, garde-nous sous ta constante protection et, par les mérites de ta mort et de ta résurrection, rends-nous aussi capables de résister aux forces du mal et de les vaincre par la puissance de ton Saint Nom (Mt 8, 28-34).

Mardi 29 juin 2021 – solennité de Sts Pierre et Paul

Pour l’Apôtre Pierre, Jésus est plus qu’un prophète. Il est « le Christ », « le Fils du Dieu vivant ». Cette confession de foi de Pierre est le roc inébranlable sur lequel l’Eglise de Jésus Christ est construite.

Père très bon, à la suite de Pierre et sous la conduite pastorale de ses successeurs, donne à l’Eglise de proclamer, haut et fort, la foi en ton Fils Jésus Christ et d’y rester constamment fidèle par ses paroles et ses actes (Mt 16, 13-19).

A propos de la solennité de Sts Pierre et Paul 

Lundi 28 juin 2021

L’évangile d’aujourd’hui invite tous ceux qui veulent être disciples du Christ à faire le choix clair et déterminé de suivre Jésus tout au long de leur vie.

Seigneur Jésus Christ, toi qui avais dit que celui qui veut être ton disciple devrait renoncer à lui-même, prendre sa croix et te suivre; donne-nous la grâce de prendre l’option de marcher à ta suite une fois pour toutes et dans toutes les dimensions de notre vie (Mt 8, 18-22).

 

13e dimanche dans l’année B – 27 juin 2021

Toucher le cœur de Dieu

Sg. 1,14…24 – Ps 29 – 2 Cor. 8,7-15 – Mt. 5, 21-43

Toucher Jésus ou lui demander de nous imposer la main, c’est un acte de foi qui nous permet de recourir à Lui comme à la source de notre vie et de notre salut. C’est croire en la tendresse infinie de son amour pour tous les hommes et pour chacun de nous en particulier.

  1. Dieu peut-il être touché par n’importe qui ?

En relisant l’évangile de ce jour, je me suis souvenu d’un autre passage évangélique où il s’agit encore du toucher. C’est l’épisode où Jésus est invité chez un pharisien, Simon, pour un repas.

Une femme dite « de mauvaise vie », une prostituée, vient pleurer à ses pieds, versant des larmes et du parfum. C’est là que le pharisien Simon « se dit en lui-même:  » S’il était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et que c’est une pécheresse » (Lc 7, 39). Comme vous le savez, Jésus va être touché par la démarche de cette femme et lui « dit:  » Tes péchés sont pardonnés. » (Lc 7, 48).

Que nous apprend cet épisode ? Il nous apprend que selon les pharisiens, il y a des gens qui peuvent toucher Dieu et pas d’autres. Autrement dit, les bons peuvent toucher Dieu et s’approcher de Lui, alors que les pécheurs n’ont pas droit de le toucher. Ils doivent s’en abstenir ! Ce qui sous-entend que si nous ne sommes pas saints nous ne pouvons pas toucher Dieu. C’est donc penser qu’il ne sera jamais « touché » (dans le sens d’être « ému ») par notre cas et notre vie, et donc nous aurons jamais la manifestation de la tendresse de Dieu dans notre vie ?

Non, en nous rapportant l’épisode de cette femme malade, l’évangile de ce dimanche nous dit clairement que Dieu est bon pour tous, que nous soyons bons ou mauvais. Qui que nous soyons, nous pouvons recourir à LUI. Nous avons le droit de le toucher.

  1. Toucher le cœur de Dieu pour être sauvé

Ce qui nous permet de bien saisir le sens de l’évangile que nous venons de lire. « Elle disait  » Si je touche seulement ses vêtements, je serai guérie ». Elle le fait pudiquement et à l’insu de Jésus. Elle n’avait pas l’intention de « voler » la puissance de Jésus, mais elle était confiante qu’une vraie force de guérison et de vie émane de LUI.

C’est même peut-être ce que croyait le chef de la synagogue qui est venu demander à Jésus de venir chez lui « imposer la main » sur sa petite fille qui venait de mourir. Parce que cet homme croyait de tout son cœur que Jésus peut sauver et donner et redonner la vie.

Toucher Jésus et lui demander de nous toucher, sont des démarches qui nous permettent de recevoir la grâce de Dieu et d’être sauver. Toutes ces deux démarches exigent une foi simple et ferme.

  1. Notre foi en la tendresse infinie de Dieu

Avec toutes les expressions et gestes que nous rencontrons dans l’évangile : toucher Jésus, physiquement, comme cette femme malade ou que le cœur de Dieu soit touché par notre mal et notre misère ; ou encore se laisser toucher par Lui, il y a une chose qui en découle : par sa main, Dieu manifeste sa tendresse à tous les hommes.

Vous connaissez sûrement ce psaume qui dit : « la tendresse du Seigneur est de toujours à toujours » ; c’est-à-dire elle est pour toutes les générations. Cela veut dire que la main de Dieu est une source intarissable d’amour et de bienfaits pour tous les hommes, que nous soyons bons et justes ou que nous soyons mauvais et pécheurs.

Pour toucher le cœur de Dieu ou se laisser toucher par la main divine nous avons besoin de la foi : croire fermement en lui. Lorsque nous lisons les évangiles, nous remarquons que Jésus sollicite souvent la foi de ceux qui lui font une demande : « crois-tu que je vais faire cela ? » Nous aussi nous avons besoin de cette foi du lépreux qui disait à Jésus : « si tu le veux tu peux me purifier » ou de cette femme malade : « si je touche seulement son vêtement, je serai guérie ».

Aujourd’hui, l’Eucharistie, le sacrement de réconciliation et la prière sont des occasions que nous avons de toucher Jésus et de lui demander que sa main nous donne la guérison et le salut. Soyons donc conscients et confiants que chaque fois que nous prions, que nous communions ou que nous nous confessons, c’est Jésus lui-même que nous « touchons » encore aujourd’hui et son amour nous sauve !

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Nous avons encore aujourd’hui des occasions de « toucher » Dieu et de le rendre sensible à notre mal et à notre vie, demandons-lui d’augmenter en nous la foi pour que nous puissions recourir à lui maintenant et tout au long de notre vie.

Abbé Etienne Kaobo Sumaïdi 

Vendredi 25 juin 2021

En touchant le lépreux qui s’était approché de lui pour le guérir, Jésus montre qu’aucun être humain n’est répugnant pour Dieu. Chaque personne, quelle qu’elle soit, mérite la tendresse de Dieu. 

Seigneur Jésus Christ, tu n’as pas eu peur et tu n’as éprouvé aucun dédain face à la peau défigurée du lépreux, apprends-nous aussi à avoir un regard bienveillant et à faire un geste tendre et compatissant envers notre prochain (Mt 8, 1-4).