2e dimanche dans l’année C – 16 janvier 2022

Mettre nos talents au service du bien commun et du bonheur de tous

Nous avons lu dans la deuxième lecture de ce dimanche la phrase suivante : « À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien ». La façon dont la ‘’Bible liturgique’’ traduit ce verset (1 Cor 12, 7) ne me paraît pas très satisfaisante. C’est pourquoi, je préfère la version de la ‘’Bible en français courant’’ qui donne la traduction suivante : « En chacun l’Esprit Saint se manifeste par un don pour le bien de tous ».

En effet, chacun de nous a reçu de l’Esprit de Dieu un ou plusieurs dons. C’est en fructifiant ce que Dieu nous a donné que nous avons forgé ce que nous sommes devenus aujourd’hui et nous avons créé ce que nous possédons. Ce que Saint Paul nous demande dans cette lecture, c’est de mettre nos dons en collaboration avec les dons des autres et qu’ensemble, nous mettions tous nos dons au service du bien commun et au service du bonheur de tous.

Les noces de Cana sont un bel exemple de collaboration entre les personnes ayant reçus de talents différents et qui les mettent au service de tous pour que la joie et le bonheur de tous soient assurés.

  1. Les dons de l’Esprit Saint reçus par chaque personne

Saint Paul insiste dans la deuxième lecture que nous avons lue et entendue que c’est l’unique Esprit du Père et du Fils qui est à l’origine de tous les dons que les hommes et les femmes possèdent. Ainsi chaque don, aussi infime soit-il, est une manifestation de l’Esprit Saint qui est présent dans le monde et qui agit par nous. Continuer la lecture

Les enfants du caté célèbrent Noël

La veillée de Noël a été animée par les enfants de la catéchèse de nos paroisses (Gembloux et Grand-Manil) dans l’église St Guibert. Ils ont présenté une saynète de la Nativité du Seigneur. Parmi eux, certains ont joué le rôle des anges, des bergers avec leurs moutons et d’autres celui de Marie, Joseph et l’Enfant Jésus.

Lors de la proclamation de l’Evangile, celles et ceux qui représentaient les anges ont entouré l’évangéliaire de leurs lumières.

Les mêmes enfants de la catéchèse, ont continué le service de la communauté comme enfants de chœur par la procession des dons et le service de l’autel.

C’était une célébration joyeuse, chaleureuse mais aussi participative avec de nombreux chants festifs.

Meilleurs vœux à toute la communauté paroissiale de Gembloux et de Grand-Manil

Marie-Luce Mauclet, catéchiste de Gembloux 
Merci à André-César, sacristain pour la photo

Lettre pastorale de Mgr Warin

Chers diocésains,

Les quatre évangélistes, Matthieu, Marc, Luc et Jean, s’accordent pour faire commencer la mission de Jésus au lendemain de son baptême. En conséquence, on peut penser que c’est au milieu des eaux du Jourdain que Jésus a pris conscience de la mission salvifique à lui confiée par le Père.

Au célèbre Musée des Offices à Florence, il y a une toile du peintre italien Verrocchio, dont Léonard de Vinci fut l’élève, représentant le baptême de Jésus. Elle nous montre Jean le Baptiste seul avec Jésus, et versant de l’eau sur la tête de ce dernier à l’aide d’une coquille.

Il y a peu de chance que cette représentation, qui a influencé l’image courante qu’on se fait du baptême de Jésus, soit conforme à la vérité historique. Le baptême auquel invitait Jean le Baptiste se faisait par immersion, semble-t-il. Sur un signe donné par lui, les prosélytes se plongeaient ensemble dans l’eau du Jourdain. Et rien dans les évangiles ne permet de penser que le baptême de Jésus se serait déroulé autrement. Continuer la lecture

Bulletin paroissial St Guibert – janvier 2022

Offices

Messes à Gembloux durant la semaine.

Le mardi, à 9h00, messe à l’église St Guibert.
Le mercredi, à 15h00, messe à la Charmille.
Le jeudi, à 9h00, messe à l’église St Guibert.
Le vendredi, à 10h45, messe à la Chanterelle.

Le dimanche, à 10h45et 18h00, messe dominicale à l’église St Guibert.

Voir les intentions et les modifications éventuelles ci-dessous.

Semaine du dimanche 2 janvier 2022, Epiphanie du Seigneur (C)

Samedi 1er janvier 2022, à 10h45  Fête de Marie, Mère de Dieu. Messe en Unité Pastorale, à Bossière.

Dimanche 2 janvier 2022, à 10h45  Fête de l’Epiphanie. Messe des enfants et des familles pour Emilie MOLINGO et Willy ELEBE et les défunts de leur famille.

Dimanche 2 janvier 2022, à 18h00  Messe.

Mardi 4 janvier 2022, à 9h00  Messe.

Jeudi 6 janvier 2022, à 9h00  Messe.

Jeudi 6 janvier 2022, à 9h30  Adoration, à l’église St Guibert.

 

Semaine du dimanche 9 janvier 2022, Baptême du Seigneur (C)

Dimanche 9 janvier 2022, à 10h45  Baptême du Seigneur. Messe pour Joseph et Marie DEBUISSON-GRANDMAISON et les défunts de leurs familles.

Dimanche 9 janvier 2022, à 18h00  Messe.

Mardi 11 janvier 2022, à 9h00  Messe.

Jeudi 13 janvier 2022, à 9h00  Messe.

Jeudi 13 janvier 2022, à 9h30  Adoration, à l’église St Guibert.

 

Semaine du dimanche 16 janvier 2022, 2ème dimanche du temps ordinaire (C)

Dimanche 16 janvier 2022, à 10h45  Messe.

Dimanche 16 janvier 2022, à 18h00  Messe.

Mardi 18 janvier 2022, à 9h00  Messe.

Jeudi 20 janvier 2022, à 9h00  Messe.

Jeudi 20 janvier 2022, à 9h30  Adoration, à l’église St Guibert.

Jeudi 20 janvier 2022, à 20h00  Célébration œcuménique, à l’église St Guibert.

 

Semaine du dimanche 23 janvier 2022, 3ème dimanche du temps ordinaire (C)

Dimanche 23 janvier 2022, à 10h45  Messe aux intentions de Jireh OPANA et pour Joseph et Marie DEBUISSON-GRANDMAISON et les défunts de leurs familles, pour Jean et Anne-Marie DUPUIS et les défunts de leur famille.

Dimanche 23 janvier 2022, à 18h00  Messe.

Mardi 25 janvier 2022, à 9h00  Messe.

Jeudi 27 janvier 2022, à 9h00  Messe.

Jeudi 27 janvier 2022, à 9h30  Adoration, à l’église St Guibert.

 

Semaine du dimanche 30 janvier 2022, 4ème dimanche du temps ordinaire (C)

Dimanche 30 janvier 2022, à 10h45  Messe pour Robert BOCK.

Dimanche 30 janvier 2022, à 18h00  Messe.

 

Baptêmes

Dimanche 9 janvier 2022, à 12h15  Baptême de Simon THIBAULT.

 

Réunions

Lundi 3 janvier 2022, à 20h00  Groupe de prière Cana.

Mardi 4 janvier 2022, à 20h00  Réunion de l’équipe pastorale de l’UPG.

Dimanche 9 janvier 2022, à 9h00  Rencontre de la catéchèse de Confirmation (initiation3), à l’église de Gembloux.

Lundi 10 janvier 2022, à 20h00  Groupe de prière Cana.

Mardi 11 janvier 2022, à 9h30  Groupe de prière Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Vendredi 14 janvier 2022, à 10h00  Réunion des agents pastoraux du doyenné de Gembloux.

Vendredi 14 janvier 2022, à 20h00  Réunion de l’équipe d’animation paroissiale.

Lundi 17 janvier 2022, à 20h00  Groupe de prière Cana.

Mardi 18 janvier 2022, à 20h00  Réunion du Conseil pastoral de l’UPG.

Vendredi 21 janvier 2022, à 20h00  Réunion de préparation aux baptêmes de février.

Lundi 24 janvier 2022, à 20h00  Groupe de prière Cana.

Mardi 25 janvier 2022, à 9h30  Groupe de prière Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Mardi 25 janvier 2022, à 14h30  Réunion de l’équipe liturgique.

Vendredi 28 janvier 2022, à 20h00  Réunion de préparation au mariage.

Lundi 31 janvier 2022, à 20h00  Groupe de prière Cana.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec l’Enfant Jésus,

 

Bonne et joyeuse année 2022

L’Epiphanie du Seigneur – dimanche 2 janvier 2022

Is 60,1-6 ; Ep 3,2-3a. 5-6 ; Mt 2,1-12

Nous célébrons aujourd’hui la solennité de l’Epiphanie de notre Seigneur Jésus Christ. Célébrer l’Epiphanie du Seigneur, signifie reconnaitre sa « manifestation » ou sa « révélation » au monde entier ; car Jésus est venu non seulement pour les juifs mais aussi pour tous les hommes et toutes les femmes quelques soient leur race ou leur croyance. C’est cela que saint Paul affirme dans la deuxième lecture lorsqu’il déclare comprendre la révélation du mystère de Dieu, à savoir que « toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse dans le Christ Jésus par l’annonce de l’évangile ».

L’évangile de ce jour nous rapporte le récit des rois mages qui sont des étrangers et des païens et qui, de manière mystérieuse sont venus adorer Jésus qui s’est révélé au monde comme Lumière qui vient dissiper nos ténèbres.

 Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.

Dans la première lecture, le prophète Isaïe invite les israélites à reconnaitre ce que le Seigneur fait pour eux, en ramenant les exilés dans leur pays. Le prophète appelle le peuple qui était plongé dans l’obscurité à se tenir débout et à ouvrir les yeux pour regarder la lumière du Seigneur qui vient les sortir de ténèbres.

Nous pouvons aussi prendre cet appel à notre compte ; car lors de notre baptême Dieu nous a donné son esprit de lumière ; il nous suffit d’ouvrir nos yeux et de regarder au fond de nos cœurs pour y percevoir la lumière de l’esprit qui nous aide à quitter nos ténèbres afin de resplendir de la lumière du Christ.

En effet, la Jérusalem d’aujourd’hui, pomme de discorde entre Israéliens et palestiniens, voire entre gardien rivaux des lieux saints, ne ressemble guère à celle du roi Hérode, encore moins à celle radieuse et souveraine qu’entrevoyait le prophète du retour. Pourtant, juifs, chrétiens et musulman continuent à s’en réclamer comme leur patrie spirituelle, point de rencontre unique du ciel et de la terre. Or, les mages d’orient, dont l’évangile de Mathieu conte l’étonnant périple, ne faisaient pas partie du peuple élu. Ces chercheurs de Dieu venus d’ailleurs, nous invitent aujourd’hui à regarder par-delà les limites des églises, de nos races et de nos cultures et à ne pas être trop possessif du trésor de l’évangile car le salut que le Christ apporte est destiné à tous.

Il nous revient alors de favoriser l’expansion de son évangile à travers le monde entier et de n’y poser aucun obstacle. Nous avons donc le défi d’attirer les hommes au Christ et à être des lumières pour les autres à partir de notre témoignage de vie.                                                                                                                                         Dans l’évangile, cette lumière est représentée par l’étoile que les mages suivaient.

Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui.

Ces astrologues babyloniens ou perses, au courant de l’attente d’un sauveur par les juifs, croient découvrir le signe de sa naissance dans un astre qu’ils ont observé. Ces païens n’hésitent pas à se mettre en route. Mais le peuple, pourtant prévenu par la Bible, adopte à travers des chefs, une attitude d’hostilité ou d’indifférence envers son sauveur.

L’indifférence des habitants de Jérusalem est comparable à l’indifférence religieuse qui se vit dans notre monde aujourd’hui et cela au profit des plaisirs mondais.

En effet, la grande leçon que nous pouvons tirer de ce récit, est celle de l’attitude des rois mages : ils ont vu le signe du temps, ils se sont mis en route et surtout qu’ils se sont laissé guider par l’étoile.

Et lorsque l’étoile a disparu, il a fallu que les chefs des prêtres et les scribes scrutent les écritures pour retrouver la direction où devait se rendre les mages. Dans nos vies, il arrive aussi parfois que la lumière de la fois disparaisse pour un temps plus ou moins long.  Et ce passage de l’évangile nous montre qu’à des pareilles circonstances, il nous faut retourner aux écritures afin de retrouver la bonne direction à donner à nos vies.

Comme les rois mages, nous sommes en route à la suite du Christ. Et pour chacun de nous, Dieu allume une étoile pour nous éclairer. C’est la parole de Dieu qui nous guide et nous conduit vers lui. « Les nations marcheront vers ta lumière… Tous les gens de Saba viendront, proclamant les louanges du Seigneur ».

Comme les mages, nous sommes invités à écouter le gémissement de notre cœur qui tend vers le bien et ne pas nous laisser éblouir par les mensonges de ce monde ou par les artifices qui nous séduisent : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant, et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer, pour que j’aille moi aussi me prosterner devant lui ».

L’évangile rapporte aussi la cène d’agitation du roi Hérode, qui s’est mis en colère en entendant parler de la naissance d’un autre roi. Hérode fut un mauvais roi. Il a vécu toute sa vie dans la peur de perdre son pouvoir. Il voyait des complots partout. Pour conserver son pouvoir, non seulement qu’il avait massacré des enfants innocents, mais il commettait aussi d’autres tueries : il a fait tuer ses trois fils, sa belle-mère et son épouse. Cependant il n’a pas échappé à la vérité de l’histoire, car la mort l’a rattrapée. Alors Jésus le vrai roi vit et règne pour l’éternité. Cet épisode nous révèle que les pouvoirs totalitaires dans le monde, quelques soient leurs puissances, finissent par disparaitre.

Prions pour la conversion des gouvernants aveuglés par leur pouvoir, afin qu’il se mettent au service de leur peuple et qu’ils reconnaissent et adorent l’unique et vrai roi, Jésus Christ notre Seigneur.

Frères et sœurs, en ce jour où nous célébrons l’Epiphanie du Seigneur, laissons-nous guider par le Christ, la Parole faite chaire qui veut éclairer notre chemin vers le salut. Et prions pour que le Seigneur se révèle au monde d’aujourd’hui et attire à lui tous les hommes et toutes les femmes.

Amen

Abbé Hugues MBATIZOMA

Ste Famille – Dimanche 26 décembre 2021

Chers frères et sœurs,

Cette année la fête de la Sainte famille charpente sa liturgie autour de l’épisode qui, dans St Luc clôture les récits de l’enfance de Jésus. Il s’agit du pèlerinage que firent Jésus, Marie et Joseph à l’occasion des douze ans de l’enfant. Ces journées de joie, d’angoisse et de surprise nous disent beaucoup sur le sens de la famille.

La première chose à remarquer est bien la simplicité avec laquelle la Sainte famille s’acquitte, comme tout le monde, du devoir de pèlerinage qui s’imposait à tout enfant au moment de son adolescence. Il n’y aurait rien de bien extraordinaire dans cet événement si nous ne nous rappelions que l’enfant n’est autre que le fils de Dieu. Pour le chrétien qui lit aujourd’hui ce texte, il apparaît comme une magnifique et toute simple affirmation de l’Incarnation de Dieu. Le Dieu Très Haut a bien voulu se placer en une situation telle qu’Il ait à se soumettre à la loi d’Israël. Le Dieu trois fois Saint, a voulu se faire sujet de la loi. Nous avons vu le fils de Dieu se soumettre aux prescriptions de la loi touchant à la circoncision. À l’heure où se clôture l’enfance légale, comment les parents de jésus n’auraient-ils pas conduit l’enfant jusqu’au temple de Jérusalem ! L’humilité de Dieu est une étrange découverte pour tout croyant en l’Incarnation de Dieu fait homme.

Soudain les choses basculent. Sur le chemin du retour, Marie et Joseph ont perdu l’enfant. Affolés, ils retournent à Jérusalem. Pendant trois jours ils le cherchent avec angoisse. Déjà cette recherche inquiète est d’un enseignement précieux pour nous. Il nous arrive parfois de ne plus voir bien clair dans notre démarche de foi. La paix intérieure, la joie de croire, s’estompent soudain. La tentation se fait toute proche qui peut nous suggérer d’abandonner la foi. On croit avoir perdu Dieu. Combien, et très sincèrement, croient qu’ils se sont trompés de chemin ! Marie et Joseph nous indiquent l’issue hors de cette impasse. Pour eux, la perte de jésus déclenche un douloureux effort de recherche. Ils n’abandonneront que lorsqu’ils auront retrouvé leur enfant. Où est donc leur secret ?

Leur secret est dans le fait que leur lien avec jésus est de l’ordre précisément de la famille.  Leur amour pour jésus est un amour de mère et de père. Rechercher jésus est une question de vie et de mort.

Pour nous, par contre, notre lien à jésus est, bien souvent, abstrait, simplement intellectuel. Notre choix pour lui révélerait plutôt de l’opinion, comme on le dit d’une opinion.  Si la vérité de cette opinion s’estompe, pourquoi n’en changerait-on pas ? Après tout nous sommes libres.

Sans doute ! Mais la foi n’est pas seulement une opinion, même si elle s’accompagne de convictions de cet ordre. La fête d’aujourd’hui nous montre clairement que la foi est d’abord un lien vivant noué avec Jésus, un lien de l’ordre du lien familial. Un lien de Fraternité indestructible avec celui qui nous révèle Dieu précisément comme notre père.

Jésus nous invite à nous libérer de ce Dieu théorique, que l’on appelle le Dieu des philosophes. Pour si noble que soit ce Dieu, Il demeure une notion. Le Dieu de jésus est le Dieu vivant, pleinement engagé par l’Incarnation dans l’histoire des hommes. Notre lien à lui est de l’ordre de la vie. Le perdre de vue ne peut alors que nous engager dans la souffrance et la recherche. Si nous avons le sentiment de l’avoir perdu, c’est sans doute que nous ne sommes plus sur le même chemin que lui.  A nous de tout faire pour retrouver ses sentiers. (cf. Ps 25 4)

Loin d’être la célébration d’un sentimentalisme fade, la fête de la Sainte Famille nous dit la vraie nature de notre relation à Dieu, grâce à Jésus. Parle baptême et la foi, nous sommes de la famille de Dieu, avec le même réalisme et la même force que l’appartenance à notre famille. Nous pouvons avoir des différends avec les nôtres, nous pouvons les renier, les trahir, nous pouvons avoir le sentiment d’être abandonnés. Jamais nous ne pourrons faire que nous ne soyons pas issus de leur sang. Que toutes nos familles soient illuminées de la clarté de Noël. Amen

Abbé Jeannot-Basile Nduwa.

Message de Noël de Mgr Warin

Dieu a choisi d’habiter toutes les misères
Quand le ciel décide de toucher la terre, quand Dieu entend rejoindre l’homme au point de se faire l’un des nôtres, il ne descend pas en grande pompe, par un monumental escalier de marbre blanc. Il choisit de naître petit enfant, dans un décor de misère, à la belle étoile, dans une mangeoire d’animaux. Dans son amour de feu, Dieu se met sur la paille.
Je me suis demandé ce qu’est la crèche dans l’aujourd’hui. J’ai pensé que ce sont les pauvretés.
Les deux biens les plus élémentaires pour l’homme, ce sont le pain et l’enfant. On peut se passer de confiture ou de choco, mais on ne peut faire l’économie de pain. Quand l’homme n’a même plus ce dernier, sa seule richesse est sa descendance, sa proles. Il est proprement alors un prolétaire.
Je suis frappé par ceci : les deux modes surtout choisis par Dieu pour se rendre présent, ce sont le pain (pensons au pain eucharistique) et l’enfant (pensons au mystère de Noël), les deux biens les plus élémentaires. N’est-ce pas un indice sûr de la volonté de Dieu de rejoindre nos pauvretés ?
Il est venu comme un pauvre, au creux de l’hiver, au plus fort de la nuit, alors que la ténèbre est le plus ténèbre. Pour habiter les misères, toutes les misères, les morsures d’un monde trop froid, les nuits parfois d’encre. Et quand il entre dans la nuit des hommes, la nuit épaisse devient une douce nuit.
De tout cœur, je vous souhaite à tous et à toutes de vous sentir approchés, en ce temps de Noël, par le Dieu venu tout sauver. Alors les yeux éteints passeront à la lumière, les bouches closes à la chanson, et les pauvres au salon.

Sainte fête de Noël !
+ Pierre Warin